J’ai obtenu pour le cherche midi éditeur, maison d’édition française pour laquelle je travaille depuis 2007, les droits internationaux des autobiographies de la star de cinéma Jean-Claude Van Damme et de la star du net Keenan Cahill.
Voici les deux articles de presse concernant ces deux futurs auteurs.
Mon objectif est simple : l’édition française doit faire signer les stars internationales directement sans passer par des traductions. Nous devons avoir cette ambition et obtenir cette légitimité.
1) Les mémoires de Van prévus pour Cannes 2013 (Le Point – Marion Cocquet)
L’aventure a commencé sur la Croisette, c’est là-bas qu’elle se poursuivra. Lors de la présentation à Cannes en 2010 de son long-métrage The Eagle Path, Jean-Claude Van Damme avait annoncé la vente des droits internationaux de ses mémoires au Cherche-Midi. Arash Derambarsh, directeur de collection en charge du projet, annonce désormais la parution du livre pour le prochain festival du film… histoire de lui assurer une promotion d’envergure. La publication avait dans un premier temps été annoncée pour janvier 2011. Mais le travail d’écriture, assuré par « JCVD » lui-même avec l’aide de Gille Lhote et du producteur Antoine Henriquet, a pris du temps, explique Arash Derambarsh – d’autant que le Belge le plus connu d’Hollywood a dans l’intervalle assuré plusieurs tournages.
2) Keenan Cahill, star du Web, futur écrivain (Le Point – Marion Cocquet)
L’adolescent malade, devenu célèbre avec ses reprises de chansons diffusées sur YouTube, s’apprête à publier son autobiographie.
Écrire son autobiographie à 17 ans ? L’idée a évidemment de quoi faire sourire. Elle se comprend pourtant mieux chez un jeune homme qui a peu de chances de dépasser la trentaine que chez un Justin Bieber. Keenan Cahill, superstar du Web depuis deux ans, souffre depuis son plus jeune âge du syndrome de Maroteaux-Lamy, une maladie dégénérative extrêmement grave qui le cloue régulièrement sur un lit d’hôpital. Le Cherche Midi vient d’acheter les droits internationaux de son livre, corédigé avec son manager, David Graham, et le producteur Romuald Boulanger. Son titre provisoire ? « Living Teenage Dream ».
Un nom de circonstance. C’est avec Teenage Dream de Katy Perry que Keenan Cahill s’est fait connaître, en août 2011. Le gamin a pris l’habitude de se filmer, dans sa chambre, en train de chanter – en play-back et avec forces mimiques – ses tubes favoris, pour poster ensuite ses vidéos sur YouTube. Ce jour-là, son Teenage Dream fait le buzz au point que Katy Perry elle-même reprend la séquence sur son compte Twitter : Keenan devient, en quelques jours, un véritable phénomène. Ses prestations sont suivies, depuis, par des dizaines de milliers de personnes (il a atteint, en septembre, les 415 millions de vues sur la plate-forme de partage de vidéos). Et sa dégaine troublante (il est atteint de nanisme et de dysmorphie faciale, conséquence de sa maladie) ajoutée à son sens aigu de l’autodérision fait de lui une mascotte du Web.
Deux ans plus tard, le « rêve d’ado » en question a pris des allures d’entreprise. Plus de vidéos amateurs sombres et mal cadrées, ou presque. Le gamin reçoit dans sa tanière les plus grands noms de la pop – de 50 Cent à David Guetta, en passant par Jennifer Aniston ou LMFAO – et, encadré par deux managers, joue le rôle de sponsor privilégié pour les jeunes talents ou les stars en mal de popularité. Le tournant laisse dubitatifs ses anciens fans et lui a valu quelques volées de bois vert. Mais Arash Derambarsh, directeur de collection au Cherche Midi et responsable du projet, s’insurge. « Peu importe combien il gagne aujourd’hui, c’est un gamin qui souffre d’une maladie incurable et qui parvient à se faire plaisir au lieu de se morfondre dans sa chambre. » L’histoire promet.