Blog Arash Derambarsh élu à Courbevoie

Blog Arash Derambarsh élu à Courbevoie

Month: juin 2013

Hommage à Jean-Luc Brusson, directeur d’école à Courbevoie

Je voulais rendre hommage à un Monsieur, qui œuvre de longue date dans la ville de Courbevoie : Jean-Luc Brusson. Après de bons et loyaux services, il part à la retraite.
Jean-Luc Brusson a été enseignant et directeur d’école.
Il arrive à Courbevoie en 1990 en tant que maître d’école à l’école Rouget de Lisle. Il y enseigne jusqu’en 1992. Il rejoint ensuite l’école maternelle Les Vannettes en 1992 en tant que directeur. En 1994, il dirige l’école maternelle Aristide Briand jusqu’en 1999. Et enfin, il rejoint l’école Jean de la Bruyère en 1999 pour achever sa mission en juin 2013.
A travers Jean-Luc Brusson, c’est une époque qui se tourne et une autre page qui doit s’écrire.
Jean-Luc Brusson a été au service des enfants. Il a créé du transfert de savoir à de nombreuses générations. 
C’est si rare de se mettre au service des autres sans appât du gain, sans intérêt matérialiste.
A travers Jean-Luc Brusson, j’ai une pensée pour ces enseignants, ces directeurs d’école, ces anonymes qui bâtissent les nations de demain. Celles qui donnent du Sens. Celles qui hissent l’être humain vers le haut, qui valorisent et éclairent. Celles qui donnent de la générosité.
Jean-Luc Brusson est dans la lignée d’un Condorcet qui disait que « Toute société qui n’est pas éclairée par les philosophes est trompée par des charlatans ».
Dans un monde qui bouge, dans cette période révolutionnaire sur tous les plans, nous avons besoin plus que jamais de ce genre d’enseignant et de directeur, proche des élèves et des parents.  
C’est pourquoi, je voudrais te rendre hommage cher Jean-Luc. J’ai une pensée pour ton épouse, Marina, et tes enfants, Caroline et Stan (mon ami d’enfance).
Après de si bons et loyaux services, tu gagnes enfin ta liberté. 
Merci pour tout Jean-Luc.
Arash Derambarsh

ara3.jpg Éric Clément (mon maître d’école en CM1 à l’école André Malraux), Arash Derambarsh et Jean-Luc Brusson.

Montée des séniors de Courbevoie Sports Football en Ligue PH : BRAVO !

Je tenais à féliciter chaleureusement notre équipe sénior de Courbevoie Sports Football qui vient de décrocher sa montée en Ligue Promotion d’Honneur.
Bravo à nos techniciens Kerda Aouga,

Sylvain Bakayoko, Mourad Abderrahmani et Rodrigue Deudjui.
Bravo surtout aux joueurs qui sont allés chercher cette belle récompense.
La saison prochaine sera passionnante.
Arash Derambarsh

ara1.jpg Équipe sénior « Courbevoie Sports Football »

La méthode « Courbevoie 3.0 » d’Arash Derambarsh dans le Huffington Post

 
s-LE-HUFFINGTON-POST-FRANCE-large.jpg Rétablir la confiance en politique : pour un cocktail de pédagogie et d’imagination

Par Jeremy Sebbane

Comment réconcilier les Français avec leur classe politique?   Cette question semble devenue un marronnier du débat public tant les éditorialistes ne cessent de marteler que nos concitoyens seraient dorénavant convaincus que nos dirigeants ne peuvent rien faire pour améliorer leur quotidien.   Difficultés du gouvernement à obtenir des résultats immédiats dans un contexte de crise économique et financière persistante, consternation devant le psychodrame qu’avait représenté la bataille Copé-Fillon pour la présidence de l’UMP et les multiples irrégularités dans la primaire parisienne ayant désigné Nathalie Kosciusko-Morizet, multiplication des affaires (Cahuzac, Sarkozy, Guéant, Lagarde…) … de toute évidence, le climat est lourd et peu propice à la confiance.   Face à une majorité qui déçoit une partie de ses électeurs et une opposition incapable de désigner un chef et se vautrant de plus en plus dans la radicalisation quitte à cautionner des violences – comme ce fut le cas lors des déplorables manifestations contre le mariage pour tous-, il y a fort à craindre qu’à la traditionnelle montée de l’abstention que l’on retrouve à chaque élection intermédiaire, nous assistions encore lors des prochains scrutins à une nouvelle montée des populismes.   Il n’y a pourtant pas de fatalité à voir se creuser le fossé entre les Français et leurs dirigeants.
Mais pour cela, alors que son autorité est contestée et son honnêteté toujours sujette à caution, il faut que le politique démontre qu’il peut être en mesure de changer les choses.   Les Français sont las des grands slogans type « changer la vie » et attendent des actes concrets. C’est en particulier le cas des plus jeunes d’entre eux qui dans leur grande majorité avaient voté lors des dernières présidentielles pour François Hollande et qui attendent aujourd’hui impatiemment de voir traduit dans les faits son désir de mettre la jeunesse au cœur de son quinquennat.   Cela, le Président l’a bien compris. En faisant preuve de pédagogie et de ce que Pierre Mendès France appelait l' »éthique de vérité », celui-ci a montré qu’il ne voulait pas se payer de mots et surtout ne pas mentir aux Français. Conscient que la décrédibilisation du politique était intimement liée à sa démagogie, il a délibérément choisi de limiter les promesses pour mieux éviter les inévitables désillusions. Reste à savoir si cette attitude sera récompensée plus tard dans les urnes au moment où son impopularité tient davantage à l’impatience des Français de voir des résultats qu’au rejet de sa méthode de gouvernance.   Ce sentiment de méfiance semble, en revanche, épargner les élus locaux. Dans toutes les études, le maire reste l’élu auxquels les citoyens accordent le plus leur confiance et dont ils ont le sentiment d’être le plus proches. C’est vrai pour les petites villes mais pas seulement. La multiplication des compte-rendus de mandat de Bertrand Delanoë depuis douze ans pour expliquer sa politique aux Parisiennes et aux Parisiens ainsi que l’accroissement des organismes de démocratie locale dans la capitale ont été de toute évidence des marqueurs forts de son action. Anne Hidalgo qui devrait, en toute logique, lui succéder ne s’y est pas trompé en choisissant, elle aussi, dès son entrée en campagne de donner la parole aux citoyens en mettant en place l’association « Oser Paris » ouverte à tous les habitants de la capitale souhaitant contribuer à nourrir son projet.   Faire le pari de la curiosité et de l’intelligence des Français, c’est ce qu’avait fait aussi depuis des années Manuel Valls qui, lorsqu’il était encore Député-Maire d’Evry avait lancé dans sa ville « Les rendez-vous de l’éthique » permettant aux habitants de rencontrer et d’interpeller les personnalités politiques ou issues de la société civile faisant l’actualité. Cette formule a été reprise ici ou là. En y apportant parfois quelques touches de modernité, révolution numérique oblige.   C’est ainsi que depuis plusieurs mois Arash Derambarsh, convaincu que l’avenir du politique se jouera également dans les systèmes de collaborations sur la toile, organise des réunions et de débats pour son club « Courbevoie 3.0 » dont l’ambition est de faire interagir les citoyens avec des personnalités qui ont chacun une légitimité dans leur domaine respectif – qu’il s’agisse du monde politique ou de celui de l’entreprise- pour imaginer ensemble la « smart city » de demain.
Ce genre de bonnes pratiques pour favoriser l’expression du peuple ne doit pas relever de l’exception.
  Améliorer la relation du citoyen à ses élus est aujourd’hui une obligation pour éviter demain de bien mauvaises surprises.   Le cocktail pour y parvenir n’est pas si compliqué : faire preuve de pédagogie, dire la vérité aux Français, leur présenter un cap, ne pas avoir peur de l’innovation et de leur parole mais au contraire l’accueillir pour nourrir l’action publique et surtout faire preuve d’imagination car hier comme aujourd’hui la résignation ne pourra que nourrir celles et ceux qui, patiemment, attendent leur heure pour abîmer notre modèle républicain.

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