A lire : Mediaterranee – Quand les Inrocks et Libération se discréditent sur Arash Derambarsh
Rarement un article de presse aura été si à charge et si malveillant à l’égard d’une personnalité publique. En lisant cet article subjectif signé par Marie Turcan et Francois-Luc Doyez, il semble évident que la déontologie de notre métier de journaliste n’a pas été respectée. Et pire, cet article des Inrockuptibles daté du 8 avril 2016 et décliné par Libération, participe à une opération de diffamation à l’encontre d’Arash Derambarsh.
Or, il s’avère que j’ai moi-même réalisé une enquête sur Arash Derambarsh mais avec des méthodes différentes : objective, à charge et à décharge comme tout bon journaliste sérieux. Que reproche-t-on au fond à Arash Derambarsh, conseiller municipal de Courbevoie, directeur de collection au Cherche Midi, Docteur en droit et élève avocat à l’EFB ? Il lui est reproché sa personnalité singulière, son parcours inédit et sa faculté à sensibiliser et mobiliser.
Une personnalité singulière
Marie Turcan et Francois-Luc Doyez ont tenu à faire une « enquête » sur Arash Derambarsh afin de discréditer l’élu qui a porté sur le devant de la scène le combat contre le gaspillage suite à un travail sérieux sur le terrain comme le prouve cette video de l’Agence France Presse
L’un des auteurs, François-Luc Doyez, ne rencontrera d’ailleurs jamais Arash Derambarsh. Nous relevons ainsi un mensonge lorsqu’ils affirment qu’Arash Derambarsh aurait tenu les propos suivants : « Vous êtes une bras cassée (…) Je peux la cramer en moins de deux, ta collègue ».
J’ai assisté à la scène, avec une autre personne, Leili qui confirme cette version : nous étions à table avec les deux journalistes (David Doucet et Marie Turcan) lors de l’interview au café et s’il est vrai qu’Arash Derambarsh a dit que « c’était des méthodes de bras cassés », il ne visait en aucun cas les personnes mais la méthode de l’enquête même. Il n’a jamais menacé quelqu’un à table. Affirmer ceci est un mensonge.
Propos mensonger encore lorsque les journalistes des Inrocks affirment qu’Arash Derambarsh aurait « contacté une bonne partie de la hiérarchie des Inrockuptibles pour faire part de son mécontentement ».
Dans les faits, Marie Turcan était accompagnée de David Doucet (rédacteur en chef) lors de cette réunion publique. Arash Derambarsh a contacté uniquement Pierre Siankowski, directeur de la rédaction des Inrockuptibles pour lui demander pourquoi ses deux journalistes enquêtaient sur lui depuis de si longues semaines sans prendre contact avec l’intéressé même.
En effet, la rédaction tenait depuis plusieurs mois à présenter une enquête à charge contre Arash Derambarsh pour le discréditer. Pierre Siankowski m’en avait fait part personnellement et cela m’avait étonnée.
L’angle de cet article était donc bel et bien décidé d’emblée : interroger la légitimité de la personne d’Arash Derambarsh pour le discréditer.
Un combat qui dépasse le clivage droite/gauche
Les journalistes lui reprochent une « omniprésence médiatique », ce qui est un comble, alors même qu’une courbe présentée dans cet article met en avant son pic de médiatisation à la suite de l’émission « On n’est pas couché ». Le reste du temps, il est présenté comme médiatiquement inexistant.
Pourtant, Arash derambarsh est inscrit dans un agenda politique et médiatique. En effet, son combat et son action ont été retranscrits dans un livre publié en novembre aux éditions Fayard : « Manifeste contre le gaspillage« .
Ce livre a remporté le prix du meilleur livre politique de l’année (Prix Edgar Faure) par un jury politique de tous bords. Les droits d’auteur vont intégralement à la Croix Rouge française. Et les présidents de la Croix Rouge française et d’Action contre la faim vantent le travail formidable d’Arash Derambarsh. Mais aucun mot sur ceci.
Marie Turcan et Francois-Luc Doyez ne reviennent quasiment pas sur son action sur le gaspillage alimentaire.
Oui, il a été à l’origine de la loi empêchant les supermarchés de jeter de la nourriture. Oui, le député socialiste Guillaume Garot était contre au départ. Il le dit d’ailleurs dans le JDD et Le Monde.
Sans l’action d’Arash Derambarsh et sa mobilisation incessante, il n’y aurait jamais eu de loi empêchant les supermarchés de jeter les invendus alimentaires à ce jour.
Par ailleurs, Marie Turcan et Francois-Luc Doyez citent quelques associations souvent politisées comme DiscoSoupe qui étaient contre l’initiative d’Arash. Précisons que ces associations félicitent le député socialiste Guillaume Garot au moment du vote de la loi.
Un engagement associatif et citoyen
Il est regrettable de constater dans le papier des « Inrocks », l’absence de témoignage d’associations qui soutiennent Arash Derambarsh comme la Croix Rouge française, One France (fondée par le chanteur Bono), Action contre la faim ou encore les Gueules cassées.
Les journalistes affirment qu’Arash Derambarsh n’a jamais fait de maraudes, mais lorsqu’on interroge Antoine Boutonnet de la Croix Rouge, c’est une toute autre version : « Arash Derambarsh a très souvent aidé nos bénévoles, jusqu’à très tard ». Et que dit Jean-Claude des Restos du Coeur : « c’est un bénévole discret et humble ». Même son de cloche chez Christine du Secours Catholique : « il m’a souvent parlé du gaspillage alimentaire et je savais depuis longtemps que c’était sa préoccupation ». Au-delà des mots, notons simplement qu’Arash Derambarsh a été bénévole durant de longues années pour de nombreuses associations dont les Restos du Cœur.
Les journalistes lui reprochent de ne pas avoir médiatisé son action. Mais il lui reproche son « omniprésence médiatique » quand il le fait savoir en tant que conseiller municipal. Contradiction.
Les journalistes affirment également que ce sont des « People » qui ont médiatisé ses maraudes. Mais en enquêtant, aucun des bénévoles présents n’a eu un sentiment de récupération. Tous ceux que j’ai interviewé m’ont affirmé qu’Arash Derambarsh se démenait avec énergie et honnêteté comme Catherine, Sylvie, Anita ou encore Alexandre. Il y avait chaque soir plus de 20 bénévoles, à chaque distribution d’invendus.
Un combat de terrain
Il convient de dire qu’Arash Derambarsh a eu deux refus de distribution (Monoprix et Franprix) et qu’il a convaincu le Carrefour Market de son centre commercial de donner les invendus consommables.
Carrefour Market n’a autorisé cette distribution que deux mois en raison de la réglementation. Et c’est pour cette raison qu’Arash Derambarsh s’est battu : permettre à n’importe quelle association de récupérer les invendus, afin d’aider les démunis.
Les journalistes lui reprochent d’être avec des personnalités. Il y a déjà certaines erreurs puisque « Phil Collins » n’a jamais été photographié avec Arash Derambarsh. Mais passons. Tout comme il est écrit qu’il a 37 ans alors qu’il en a 36.
On se moque de son parcours, comme si Marie Turcan ou François-Luc Doyez avaient eux-mêmes un niveau scolaire irréprochable. En réalité, Arash Derambarsh est directeur de collection aux Editions du Cherche Midi depuis 2007. C’est déjà la troisième maison d’édition dans laquelle il officie : Editions Laffont à 19 ans, Editions Ramsay à 24 ans puis le cherche midi à 27 ans. le PDG du Cherche Midi éditeur, Philippe Héracles, ne manque d’ailleurs pas d’éloge sur son collaborateur : « c’est un garçon intelligent, déterminé et sérieux ».
Silvana, ancienne attachée de presse de chez Ramsay, aujourd’hui aux éditions Flammarion, fera les mêmes éloges. Aucune déclaration élogieuse à son égard ne sera par ailleurs retenue. Bizarre…
Éditeur depuis ses 19 ans, il a publié des ouvrages signés par des personnalités prestigieux comme Abd Al Malik ou Johnny Hallyday, Manuel Valls, Roland Dumas, Jean-Christophe Lagarde, Franz-Olivier Giesbert ou encore des ouvrages pour aider la lutte contre l’autisme ou contre Alzheimer.
Il s’occupe des ouvrages écrits par les personnalités publiques et les politiques.
En quoi, tisser des liens dans cet univers d’influence, afin d’obtenir une loi permettant à des millions de démunis de manger, est-il critiquable ?
Concernant la loi sur le gaspillage alimentaire, les journalistes, dans leur enquête, ne précisent pas qu’Arash Derambarsh a été reçu le 28 janvier à l’Assemblée nationale par deux députés (Jean-Pierre Decool « les Républicains » et Alexis Bachelay « PS »).
Et puis, il avait été reçu par Guillaume Garot le 17 février, il y avait une dizaine de personnes autour d’Arash Derambarsh dont Bruno Gaccio ou Alexis Bachelay. Et les deux sont fermes : « Guillaume Garot ne voulait pas de la proposition d’Arash Derambarsh. Il voulait une défiscalisation et non une interdiction ». D’autres témoins de cette audition confirment cette version : « Guillaume Garot a fait de la récupération en reprenant la proposition d’Arash Derambarsh mais sans le citer ».
Une enquête de Paris Match va même prouver que c’est Jean-Pierre Decool, Frederic Lefebvre et Nathalie Goulet qui seront les plus dynamiques sur cette loi. Proposant régulièrement des amendements qui seront toujours écartés par le groupe socialiste.
Arash Derambarsh sera même reçu deux fois à l’Elysée. Il recevra le soutien du chef de l’Etat. Et les conseillers du Président de la République, Philippe Vinçon et Patrice Biancone féliciteront le travail du conseiller municipal de Courbevoie. Autre mensonge, concernant mon confrère Charles Dos Santos, qui écrit sur son blog du Monde.
Marie Turcan et Francois-Luc Doyez ont affirmé que celui-ci « aurait co-écrit un article avec Arash Derambarsh ». Charles Dos Santos conteste fermement cette affirmation. « C’est un pur mensonge, je n’ai jamais dit cela. J’ai dit à ces journalistes que j’avais interrogé en amont Arash Derambarsh. C’est de la pure diffamation. Ils ont déformé mes propos de façon malveillante ». Qu’importe, l’enquête de Charles Dos Santos est reprise par bon nombre de confrères qui confirmeront la véracité et le sérieux de l’enquête.
Un autre mensonge et plus grave : Marie Turcan et Francois-Luc Doyez font témoigner des faux camarades de classe. En effet, il n’y a jamais eu de Karine et de Nassim en 4ème avec Arash Derambarsh.
Un parcours avec de la ténacité
Arash Derambarsh a eu un parcours des plus méritoires. Obtenant son bac à 19 ans en 1999. C’est avec acharnement qu’il a obtenu sa thèse de droit après 17 ans de travail.
Concernant son train de vie, Nathalie Alonso (journaliste à l’AFP dans les Hauts de Seine) a eu en sa possession toutes les fiches paie, les loyers ainsi que les comptes en banque d’Arash Derambarsh. Il n’a été constaté aucun mensonge. D’ailleurs, la journaliste de l’AFP avait conduite une enquête très sérieuse et très développée sur Arash Derambarsh.
Les journalistes affirment même qu’Arash Derambarsh aurait eu le goût de la politique après avoir perdu à une élection de délégué de classe en 4e. Cette affirmation ridicule est évidemment fausse. En effet, la « gagnante » de cette élection est en réalité « un gagnant » puisqu’il s’agit d’Ivan Apostolski. Celui-ci confirme qu’Arash Derambarsh n’a jamais été candidat, ni à cette élection, ni à aucune une autre élection. Le vainqueur de cette élection confirme : « Arash Derambarsh n’a jamais été candidat, et n’a jamais tenu ces propos inventés de toute pièce ».
Concernant les candidats inscrits à leur insu, encore une pure invention. Après enquête, il n’a rien été constaté. Pour information, Il y a de nombreux verrous pour l’inscription à une élection.
En effet, en cas de fraude avérée ou d’un simple soupçon, la préfecture et le service des élections de la mairie peuvent refuser. Pire, le ministère public peut se saisir en cas de faux et d’usage de faux. Et enfin, le tribunal administratif peut annuler une élection en cas de fraude.
En réalité, il n’a rien été de tout cela. Et ces affirmations sont évidemment de la pure manipulation politicienne dans le but de salir la réputation d’Arash Derambarsh.
Concernant les plaintes des élus socialistes Alban Thomas et de Jean-Philippe Elie, mon enquête prouve qu’elles sont toutes fantaisistes dans le but de jeter le discrédit sur Arash Derambarsh.
Ainsi, concernant Alban Thomas, les journalistes Marie Turcan et Francois-Luc Doyez se gardent bien de dire que ce dernier a envoyé un mail diffamatoire à tous les membres de la section socialiste pour salir la réputation d’Arash Derambarsh. Pire, le député socialiste Alexis Bachelay dénoncera lui aussi cette « méthode de corbeau ». Quant à sa plainte, les fonctionnaires de police de Courbevoie me confirment que c’est une plainte fantaisiste et imaginaire, classée sans suite.
Concernant Jean-Philippe Elie, les journalistes Marie Turcan et Francois-Luc Doyez ne précisent pas que celui-ci a longtemps sollicité Arash Derambarsh. Pour faire publier son livre au Cherche Midi d’une part, et obtenir, d’autre part, des contacts comme Ronan Le Moal (Directeur général du Credit Mutuel Arkea) afin de trouver une subvention pour sa revue d’éducation.
Et concernant les faux comptes, Jean-Philippe Elie verra toutes ses plaintes classés sans suite, considérées comme fantaisistes et imaginaires.
Idem pour Charles Nouÿrit. « Aucun témoin ne le confirme, et aucune plainte n’a été déposée » précise l’article. Mais, qu’importe pourvu qu’il s’agisse de salir Arash Derambarsh. Pour Marie Turcan et Francois-Luc Doyez, c’est évident, c’est forcément lui. En enquêtant, j’ai appris que Charles Nouÿrit a eu de nombreuses altercations avec de nombreuses personnes. C’est un adepte des clashs.
Apres vérification, Arash Derambarsh n’est évidemment pas impliqué dans cette affaire. Ni dans celle avec Robin d’Angelo, auteur lui aussi d’un papier diffamatoire sur Streetpress, site dont le buzz contre une personnalité est une spécialité éditoriale.
Marie Turcan et Francois-Luc Doyez font témoigner Catherine (@Catnatt) qui affirme qu’un supposé agent de la DGPN aurait envoyé un mail afin de défendre Arash Derambarsh. Cette affirmation sera complètement discréditée par le Ministère de l’intérieur que j’ai interrogé. Elle est également réfutée par Arash Derambarsh.
Concernant Olivier Berthe, Président des Restos du Coeur, Arash Derambarsh a toujours confirmé qu’il reprochait à celui-ci l’application de la loi contre le gaspillage alimentaire. En effet, le Président des Restos du Coeur n’a eu de cesse de critiquer Arash Derambarsh, jusqu’à envoyer un document à tous les parlementaires afin de ne pas voter la loi sur le gaspillage alimentaire.
En réalité, ce n’est un secret pour personne, certaines associations veulent garder la main sur un pré-carré. Les nombreux bénévoles m’ont confirmé cette volonté de discréditer Arash Derambarsh afin de lui faire retirer son projet.
Revenons également sur l’élection du président de Facebook, qui date maintenant de 8 ans déjà. C’était une « blague » qu’il a lui-même confirmée dans l’émission « On n’est pas couché » de Laurent Ruquier, en présence de Mathieu Kassovitz, Lea Salame et Yann Moix.
Enfin, précisons qu’Arash Derambarsh n’est qu’un conseiller municipal, qui n’a aucun avantage ni bénéfice. Et qu’il n’a été candidat à aucune élection intermédiaire, ni départementale, ni régionale, ni interne des Republicains, mais pourrait-on lui reprocher si c’était le cas ?
Impliqué au service de valeurs
On lui reproche une omniprésence médiatique mais je ne me rappelle pas que Marie Turcan et Francois-Luc Doyez aient fait ces reproches à d’autres élus comme Francois Kalfon, Razzy Hamadi, Geoffroy Didier, Guillaume Peltier ou encore Thierry Solere. Il a très souvent parlé du fond comme le gaspillage alimentaire ou s’est exprimé en tant qu’élu et éditeur lors des attentats de Charlie Hebdo afin de réaffirmer les valeurs de la France.
Cette opération de démolition discrédite donc les Inrocks et Libération, dont Johan Hufnagel est le responsable du site internet. Ce comportement s’assimile plus à du militantisme, voire à du militarisme, qu’à du journalisme.
Au regard de cet article à charge exclusivement, il est regrettable de ne proposer qu’une vision manichéenne de cet élu. On lui reproche sûrement d’être un élu de « droite » porté sur des sujets de « gauche ». Il convenait donc de rétablir l’honneur de cet élu.
Plusieurs journaux français et internationaux ont salué son travail, son dynamisme et son action comme Le Monde, The Guardian, The Independent, Paris Match, Le Figaro, Nice Matin, France 24, RFI ou encore Le Parisien.
Médiaterranée a également publicisé dès le début la mobilisation antigaspi portée par Arash Derambarsh. Tout le monde salue son travail sauf Les Inrocks et Libération, bizarre, triste, dommage et honteux pour la profession, la politique et le monde, quel gaspillage d’énergie ! Au cas où le gaspillage alimentaire et la défense des démunis puissent encore intéresser Marie Turcan et son confrère Francois-Luc Doyez, voici l’explication de la loi sur le Huffington Post. Au final, il y a une loi et c’est temps mieux !
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