Blog Arash Derambarsh élu à Courbevoie

Blog Arash Derambarsh élu à Courbevoie

Author: Arash Derambarsh (Page 10 of 24)

Livre d’Arash Derambarsh : « Manifeste contre le gaspillage » (Fayard)

couverture livre

Manifeste contre le gaspillage (éditions Fayard) – 10 euros (intégralité des droits reversés à la Croix Rouge Française)

« À 20 ans, j’ai eu faim et honte de le dire. Il n’est pas simple, dans une société où l’image importe tant, d’avouer qu’on ne gagne pas beaucoup d’argent. À compter de ce jour, le combat contre le gaspillage alimentaire est devenu ma priorité. Comment tolérer cette aberration en bas de chez nous : des kilos de nourriture mis à la poubelle par les supermarchés, à deux pas des SDF qui peinent à se nourrir et dorment dans la rue ?

Avec l’aide de bénévoles et d’amis de ma ville, avec aussi le soutien de personnalités, j’ai initié une vaste mobilisation et réussi à faire plier la grande distribution : le 21 mai 2015, l’Assemblée nationale a voté à l’unanimité un amendement obligeant les grandes surfaces à distribuer leurs invendus à l’association de leur choix. Le Conseil constitutionnel l’a invalidé pour un motif de procédure, mais une nouvelle proposition de loi a immédiatement été redéposée, et elle sera votée très bientôt. Nos efforts ont aussi permis le vote d’un amendement au Parlement européen le 9 juillet.

À la fois récit de cette action collective et guide pratique, ce manifeste prouve qu’il est facile de cesser de gaspiller : en n’achetant que le nécessaire, en faisant ses achats dans le bon ordre, en comprenant mieux l’étiquetage et les dates de péremption, en apprenant à accommoder les restes, mais aussi en veillant à économiser l’eau et l’énergie.

Parce que chacun peut contribuer à faire reculer la faim dans notre pays et dans le monde. »

Né en 1979 à Paris, éditeur, thésard et futur avocat, Arash Derambarsh s’est engagé très tôt en politique. Depuis 2014, il est conseiller municipal à Courbevoie.

Préfaces de Mathieu Kassovitz et de Jean-Jacques Eledjam (président de la Croix-Rouge française), postface de Stéphanie Rivoal (présidente d’Action contre la faim).

vidéo Le Parisien TV (1)

vidéo Le Parisien TV (2)

 vidéo Le Parisien TV (3)

Le parisien gaspillage

A lire : Le Parisien  » Arash Derambarsh, l’indigné du gaspillage »

Lire également sur RFI : « Manifeste contre le gaspillage, plaidoyer pour une France sans faim »

Tribune d’Arash Derambarsh dans le Huffington Post – « Contre la faim et la soif, il faut une loi contre le gaspillage alimentaire ! »

Arash Derambarsh huffingtonpost

Tribune d’Arash Derambarsh dans le Huffington Post – Contre la faim et la soif, il faut une loi contre le gaspillage alimentaire ! »

A l’approche de chaque grande échéance électorale, par préoccupation altruiste ou par pur calcul opportuniste, revient la question du désamour des Français pour leur classe politique.

La réponse est pourtant simple, elle tient en un mot qui contient à lui seul toutes les dérives, le manque d’idée, le cynisme, l’opportunisme dont nous subissons tous les effets au quotidien.

Ce mot qui fâche, dont chacun se défend ardemment, ce mot qui à lui seul chez certains résume toute une carrière politique, ce mot est l’incroyable défaut qui freine notre pays et qui fait d’un élan positif un boulet administratif quand la bataille des égos passe avant l’intérêt collectif.

Ce mot tabou, osons le dire, est: la récupération politique.

Ce domaine ne demande aucune compétence, juste le temps de latence minimum pour analyser comment mettre à son profit l’idée d’autrui et une réactivité maximum pour faire oublier la paternité du projet.

Madame Royal a reculé face au lobby de l’huile de palme en s’excusant face à Nutella, elle a reculé face au lobby du diesel et des pétroliers, elle a reculé face à l’ecotaxe. Aujourd’hui, elle utilise un double langage face à la grande distribution : elle ne veut pas de la loi mais veut un accord qui ne sera jamais respecté. Ce double langage pose problème et c’est ce que nous dénonçons aujourd’hui : le manque de courage politique

Madame Royal était Ministre de l’Ecologie en 1992. J’avais 12 ans; J’en ai aujourd’hui 36. Qu’a-t-elle fait? Sa récente traversée du désert ne lui aurait-elle pas fait toucher la misère du doigt pour qu’elle ne se réveille que maintenant sur l’enjeu du gaspillage alimentaire?

Non, la seule faim jamais assouvie chez Madame Royal est celle qui nourrit sa carrière politique. Elle a immédiatement décelé l’angle médiatique intéressant pour se mettre en avant.

Voilà donc Madame Royal sans pudeur et sans états d’âme qui s’empare de la loi contre le gaspillage alimentaire.

Je pense aux citoyens qui œuvrent et se battent avec nous au quotidien pour ce projet.

Je pense aux citoyens qui ont besoin de ces aides.

Je pense aux citoyens dont la souffrance est indignement récupérée, leur existence transformée en outil de propagande,

Il est temps de rétablir les faits.

La réalité est tout autre, et Madame Royal peut essayer tous les effets de manche habituels, cette fois la ficelle est trop visible.

Les articles sont légion pour dénoncer la manipulation comme Paris Match ou le Blog du Monde.

Et c’est d’ailleurs sur le mode de fonctionnement concret de ce projet que l’on peut s’apercevoir que Madame Royal n’a pas été confrontée à la réalité des choses.

C’est pourquoi, faire du bruit sur des négociations avec les grandes enseignes ne sera suivi d’aucun effet. Même si les grands patrons prennent des engagements, dans les faits, ce sont les directeurs de magasins qui décident. En effet, l’accord du 27 août ne concerne pas toute la grande distribution car les deux tiers des grandes surfaces en France sont des franchises.

Et c’est pour cela que personne ne peut prétendre que ces engagements, si louables soient-ils, seront respectés. A Courbevoie, des Monoprix et des Franprix nous ont refusé des stocks. Ils préfèrent mettre de l’eau de javel. Et cet accord n’y changera rien. Une franchise ne reçoit d’ordre de personne.

Or, elles représentent les deux tiers des entreprises. Si une ou deux acceptent de jouer le jeu, et d’autres non, que ferons-nous ? Cela va devenir une usine à gaz. Et puis, nous ne pouvons pas surveiller toutes les entreprises.

Il faut donc mettre « enseigne » et « franchise » sur le même pied d’égalité, obtenir une loi qui concerne une filière dans son ensemble et non des entités variables. Et surtout, il convient d’acter que la solidarité n’est pas une question de nature d’agrément mais d’humanité et là aussi l’égalité s’impose.

De plus, dans ce pseudo accord, rien n’indique quelles sont les associations susceptibles de recueillir ces dons.

À ce propos, nous regrettons leur absence lors de cette réunion capitale.

Concrètement, quelle association pourra venir récupérer les invendus consommables ?

Uniquement les associations agréés ayant une capacité de stocker des invendus consommables (Restos du cœur, Secours Catholique, Banque Alimentaire, etc) ?

Ou bien toutes les associations, agréées ou non, qui œuvrent sur le terrain pour une distribution immédiate de la nourriture parant à l’urgence des plus démunis comme nous l’avons pratiqué à Courbevoie?

La solidarité est un geste spontané, que l’on qualifie d’ailleurs « d’élan de solidarité » et seul le contact avec la réalité d’une cause peut en donner les éléments nécessaires à sa mise en œuvre.

C’est pourquoi nous rappelons à Madame Royal que notre proposition s’appuie sur l’expérience du terrain, sur la confrontation et l’évaluation directes des besoins, sur l’écoute de ceux que nous aidons parce que nous avons tous un jour ou l’autre été confrontés à une situation qui fait que nous savons que la détresse n’est pas calée sur le rythme des administrations et encore moins sur celui d’un bureau ministériel.

Voici concrètement notre travail sur le terrain à Courbevoie (Video AFP).

Nous ne sommes pas de ceux qui « convoquent » mais de ceux qui y sont. Et nous y étions, durant les mois de décembre et janvier, avec des amis et des bénévoles dans notre commune de Courbevoie. Nous avons récupéré trois soirs par semaine des invendus pour les distribuer immédiatement aux personnes nécessiteuses, notamment la classe moyenne et les SDF. Il n’y a eu aucun problème de logistique ni de bénévole. Et il n’y a eu aucun problème de « marché gris ».

Nous avons sensibilisé le supermarché « Carrefour Market Charras » de Courbevoie, à notre projet, prouvant ainsi que quand les bonnes volontés s’unissent, de beaux projets peuvent se concrétiser pour le bien de tous.

Pour nous, ce n’était pas « juste une cause mais une cause juste », et c’est pourquoi elle est devenue le combat de tous. D’abord de nos proches, de nos soutiens sur le terrain et de nos amis sensibles à cette problématique, comme Mathieu Kassovitz, avec qui nous avons décidé de lancer une pétition sur Change.org pour obtenir une loi imposant à tous les supermarchés de distribuer leurs invendus.

Plus de 210.000 personnes ont signé cette pétition française !

Il s’agit du texte à thématique « écologique / agriculture » ayant reçu le plus grand nombre de signatures sur un site de pétition en ligne en France.

Notre combat, soutenu par « la Croix Rouge Française » et « Action contre la faim » s’est tourné vers l’Europe. Et notre grande pétition européenne dépasse aujourd’hui les 640.000 signatures. Vous pouvez d’ailleurs continuer à la signer pour atteindre le million de signatures.

Ce soutien sans précédent démontre que cette initiative parle à tous et que chacun se reconnait dans cette main tendue.

Car la réalité économique de la France fait que l’entraide est un besoin qui va au-delà de la demande des plus démunis, et que devant cette évidence, seule une loi pourra donner de la force à cette nécessité grandissante.

La difficulté et la détresse en France ont un nouveau visage, celui de la classe moyenne qui est confrontée à un équilibre financier qui lui impose des choix. Non plus des choix de vie mais de survie, face à des charges grandissantes, de loyer, d’eau, d’électricité, de santé. Le reste à vivre ne suffit plus à se nourrir.

Cet équilibre périlleux se traduit aussi, et malheureusement, par l’augmentation du nombre de SDF dans nos rues.

Il est aux politiques d’assurer aux Français la sérénité. Mais il est du devoir de tous d’aider son prochain quand il en a les moyens.

C’est pourquoi, en constatant le gâchis alimentaire dont nous sommes tous témoins, j’ai pensé que nous serions tous complices si nous ne faisions rien.

Dans le plus grand silence et la plus grande indifférence, chaque soir, chaque supermarché jette plus de 40 kg de nourriture consommable. Cela représente 500€ et permet de nourrir 100 personnes.

Des chariots entiers de denrées consommables qui pourraient être un don précieux pour ceux qui en ont besoin partent dans des bennes, c’est ce qu’on appelle le gâchis alimentaire.

Face à ce constat, entre tristesse et colère, il ne fallait pas chercher des réponses tortueuses et lointaines, nous avons choisi la simplicité et l’efficacité car nous savons que cette loi n’est pas une loi comme une autre mais une simple évidence de bon sens.

Cette loi est simple. Elle repose sur 3 points et dont le but est d’imposer ou d’inciter les supermarchés à donner quotidiennement tous leurs invendus à l’association de leur choix.

Ce qui aura comme effet concret de proposer un droit opposable.

Avec cet encadrement légal, il y aurait trois conséquences :

  1. Une solidarité accessible à tous pour répondre à l’urgence :

– Chaque citoyen pourra créer une association (selon la procédure) et déposer les statuts de son association en mairie.

– Dans sa commune, il pourra ainsi s’adresser à l’enseigne de son choix, afin que celle-ci lui remette les invendus pour une distribution le soir même (à l’instar de notre association Courbevoie 3.0).

Cette disposition permettra de renforcer l’action des associations traditionnelles de solidarité qui ne peuvent plus faire face à cette attente démesurée.

Il y aura donc deux sortes d’associations pour la distribution de nourriture :

– Les associations agréées qui peuvent stocker (les Restos du cœur, Secours catholique, Secours populaire, Samu social, Croix rouge…) dont le fonctionnement nécessite des soutiens, structures et organisation plus complexes.

– Les associations agréées qui ne peuvent pas stocker en raison d’absence de locaux permettant le stockage en chambre froide. Et qui, pour respecter cette contrainte, opéreront sur le terrain une distribution immédiate le soir même, répondant ainsi à l’urgence.

Il est évident pour les enseignes que l’obligation ou la contrainte ne fonctionne que dans la mesure où elles sont sollicitées par les associations. C’est la création d’un droit opposable.

  1. La solidarité sera l’affaire de tous.

Dans cette relation de proximité, chaque commune pourra ainsi informer ses citoyens des initiatives entreprises sur le terrain afin de mobiliser de nombreux bénévoles.

Ce qui a été fait à Courbevoie comme « laboratoire » a vocation à se décliner partout.

La communication d’une municipalité dispose maintenant de nombreux supports, papiers ou réseaux sociaux et l’impact de Twitter et Facebook, nous l’avons vu lors de cette belle initiative, permet de rassembler les bonnes volontés qui ignoraient tout simplement notre action par manque de communication.

  1. La solidarité renforcera son action

La volonté de cette loi n’est pas de diviser la solidarité mais d’en renforcer les moyens.

C’est pourquoi le surplus de nourriture sera cédé automatiquement aux associations agréées qui peuvent la stocker, venant ainsi renforcer leurs propres collectes.

Pour avoir étudié toutes les possibilités pour lutter contre ce gaspillage alimentaire et mutualiser au maximum les efforts de chacun dans cette action au quotidien, nous avons pris connaissance d’un système quasi-similaire à Herstal en Belgique, porté par le député socialiste Frédéric Daerden.

Son succès nous conforte dans l’idée que la coordination de nos actions respectives pourra éradiquer une partie du manque de nourriture dont souffrent beaucoup de nos concitoyens.

La bonne volonté et ce désir profond d’aider les autres ne pourraient suffire à mettre en place une telle action. Chaque soutien compte et nous sommes heureux de pouvoir compter à nos côtés des associations de renom comme ONE France, ONG fondée par Bono, la Croix rouge française ou encore Action contre la Faim.

De surcroît, notre combat est international et aura vocation à se décliner sur d’autres continents.

Nous devons donc imposer la redistribution des invendus alimentaires aux associations locales qui en font la demande.

La lutte contre la faim et la soif n’est ni de gauche, ni de droite mais elle est du devoir de chacun. Dès lors, dans notre combat transpartisan, il ne peut y avoir qu’une seule volonté commune face à une misère au quotidien : un encadrement légal simple et clair.

Ainsi, le recours à la loi est donc le seul qui permettra de pouvoir répondre à cet enjeu.

Par conséquent, en concertation avec la sénatrice Nathalie Goulet, et les députés Frédéric Lefebvre et Jean-Pierre Decool, nous avons redéposé deux nouvelles propositions de loi. Une au Sénat et une à l’Assemblée Nationale.

La loi sera de nouveau votée dans les 6 mois.

Nous le devons aux millions de démunis qui ont faim et soif dans notre pays au nom de la Fraternité.

Gaspillage alimentaire – Interview d’Arash Derambarsh dans le JT de 20h de TF1

Interview d’Arash Derambarsh dans le JT de 20h de TF1 à propos de la loi votée sur le gaspillage alimentaire


Quel est l’impact des pétitions sur internet ? sur wat.tv

[Tribune Le Monde] « Mettons fin au gaspillage alimentaire en Europe ! »

journal Le Monde 

[Tribune Le Monde] « Mettons fin au gaspillage alimentaire en Europe ! »

Le Parlement européen a voté, le 9 juillet dernier, une résolution historique grâce un amendement déposé par la député européenne Angélique Delahaye. Ainsi, dans le cadre d’une résolution sur l’« économie circulaire », les eurodéputés ont adopté un amendement par lequel ils invitent la Commission européenne à encourager la création, dans les 28 États membres de l’Union Européenne, de conventions prévoyant que le secteur du commerce alimentaire de détail distribue les produits non vendus à des associations caritatives.En Europe, plus de 80 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Et alors que beaucoup ont du mal à nourrir leurs familles et faire face à la crise, chaque supermarché, dans l’Union Européenne, jette plus de 40kg de nourriture par soir ! Il faut savoir que 40kg de nourriture consommable invendue correspond à 500€. Et cela permet de nourrir une centaine de personnes. L’impact sur le plan européen permettrait d’éradiquer une partie de la faim sur notre continent.

Le 21 mai dernier et en seulement quatre mois, grâce à notre mobilisation citoyenne, nous avons obtenu qu’une loi soit votée à l’unanimité par le parlement français, obligeant tous les supermarchés à donner leurs invendus. Cette victoire française a rencontré un écho extraordinaire partout dans le monde. C’est donc le moment d’étendre la mobilisation pour obtenir une mesure similaire au niveau européen pour stopper le gâchis alimentaire dans chaque pays de l’UE.

Nous lançons donc un appel solennel au président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker, et aux 28 chefs d’Etat de l’Union Européenne (dont Angela Merkel, David Cameron, François Hollande ou encore Matteo Renzi qui ont déjà marqué leur intérêt), pour que l’amendement voté par le Parlement européen, devienne une directive européenne et qu’il s’applique dans tous les pays de l’Union, afin que les supermarchés ne jettent plus de nourriture dans aucun pays d’Europe.

Cette directive, à l’image de la loi votée en France ou à Herstal en Belgique est simple : Elle obligerait chaque supermarché à faire don de ses invendus à l’association de son choix. Elle facilitera la récupération des invendus consommables d’un supermarché par des bénévoles. Ces derniers pourront ensuite les distribuer immédiatement aux personnes nécessiteuses, notamment les SDF.

Concrètement, chaque citoyen pourra créer une association et en déposer les statuts à sa mairie. Celui-ci pourra ensuite s’adresser à l’enseigne de son choix dans sa commune, afin que celle-ci lui remette les invendus pour une distribution le soir même. Il y aura donc deux sortes d’associations pour la distribution de nourriture : les associations agréées qui peuvent stocker (les Restos du cœur, Secours catholique, Secours populaire, Samu social, Croix rouge…) ; et les associations agréées qui ne peuvent pas stocker en raison d’absence de locaux permettant le respect de la chambre froide. Dans ce cas, ce serait une distribution immédiate le soir même. Si aucune association ne vient interpeller une enseigne, l’obligation ou la contrainte ne fonctionne donc pas. Ceci pour rassurer les enseignes et les commerçants. Chaque commune pourra ensuite informer les citoyens de cette initiative. Cela permettra de mobiliser de nombreux bénévoles.

Enfin, le surplus de nourriture sera cédé automatiquement aux associations agréées qui peuvent stocker la nourriture. C’est la création d’un réel droit opposable.

La Commission européenne et les chefs d’Etat européen ont une chance historique de prouver que l’Europe de la fraternité existe.

Jean-Jacques Eledjam, président de la Croix Rouge française ; Stephanie Rivoal, présidente Action contre la faim ; Nicole Fontaine, ancienne présidente du Parlement européen, ancienne ministre et Arash Derambarsh, conseiller municipal (LR) de Courbevoie (Hauts-de-Seine).

Arash Derambarsh invité de Claude Askolovitch sur I>Télé

L’invité de Claude Askolovitch du 11/07/2015 –

Gaspillage alimentaire : Alain Juppé soutient Arash Derambarsh

Alain Juppé et Arash Derambarsh

AFP – MediaTerranee Maire de Bordeaux, Alain Juppé vient officiellement d’apporter son soutien à Arash Derambarsh pour son combat contre le gaspillage alimentaire. Un juste combat que le conseiller municipal (Les Républicains) de Courbevoie a remporté en France avec l’unanimité de la cause avant de prendre le même chemin à l’échelle de l’Europe. Ce jeudi, le parlement a en effet voté enfaveur d’une proposition du groupe PPE sur l’économie circulaire, dans laquelle la députée Angélique Delahaye avait intégré la semaine dernière un amendement pour interdire le gaspillage alimentaire dans les grandes surfaces. La proposition a été adoptée par 394 votes pour, face à 197 voix contre. Par ce vote, le parlement incite donc la Commission européenne à agir en faveur de la distribution à des associations caritatives, des invendus des grandes surfaces. Cet objectif, comme l’a indiqué au Figaro Arash Derambarsh, « doit être atteint d’ici la fin de l’année ».

Amendement Historique voté au Parlement européen contre le gaspillage alimentaire

11705330_10153561858286320_2687775407256

AFP 

Dans le cadre d’une résolution adoptée à Strasbourg et portant sur l’« économie circulaire », les eurodéputés ont adopté ce jeudi un amendement par lequel ils «invitent la Commission européenne à encourager la création, dans les États membres, de conventions prévoyant que le secteur du commerce alimentaire de détail distribue les produits non vendus à des associations caritatives». « C’est une première étape dans la lutte contre le gaspillage alimentaire en Europe », a commenté Angélique Delahaye, élue conservatrice française qui a déposé cet amendement.
« On doit encore convaincre les récalcitrants. Et puis la prochaine étape c’est de convaincre la Commission européenne, Jean-Claude Junker, les chefs d’État de l’Union européenne », a ajouté Arash Derambarsh, un élu local français parti en croisade contre le gaspillage alimentaire. M. Derambarsh est à l’origine d’une loi française, adoptée en mai dernier, qui interdit à la grande distribution de jeter ou rendre impropres à la consommation la nourriture invendue de ses rayons: sous peine d’une amende pouvant atteindre 75 000 euros, les supermarchés et hypermarchés de plus de 400 m² devront dorénavant conclure des accords de dons avec une association caritative.
L’élu local rêve désormais de voir une loi similaire adoptée au niveau européen. « On voit que les gens crèvent de faim avec la crise en Grèce, les problèmes au Portugal, en Espagne, en Italie. On ne peut pas continuer comme ça », a-t-il plaidé.

La proposition a été adoptée par 394 votes pour, contre 197 voix contre. Par ce vote, le parlement incite donc la Commission européenne à agir en faveur de la distribution à des associations caritatives, des invendus des grandes surfaces. Cet objectif, comme l’indiquait Arash Derambarsh, élu municipal de Courbevoie qui a impulsé l’initiative, au Figaro, « doit être atteint d’ici la fin de l’année. »

Gaspillage : ArashDerambarsh obtient l’amendement au Parlement européen  (AFP TV)
A lire :
Le Figaro
The Guardian

Stop au gaspillage alimentaire en Europe

10885367_10153518008106320_5114538055691

Il y a encore quelquesmois, avec des amis et bénévoles de ma commune, Courbevoie, nous récupérionsles invendus d’un supermarché pour les distribuer aux personnes nécessiteuses,notamment les SDF.
Suite à une campagne dynamique et enthousiaste qui n’a duré que quatre mois, nous avons obtenu levote d’une loi historique à l’Assemblée Nationale le 21 mai dernier.
Cette loi impose les supermarchés de céder leurs invendus consommables à l’association de leur choix. Il convient toutefois d’étendre cette législation à l’Union européenne.
En effet, en Europe, sur 280 millions d’habitants, plus de 80 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Et alors que beaucoup ont du mal à nourrir leurs familles et faire face à la crise, chaque supermarché, dans l’Union Européenne, jette plus de 40kg minimum de nourriture par soir !
Grâce à notre mobilisation citoyenne sur Change.org, nous venons de faire voter en France une loi obligeant tous les supermarchés à donner leurs invendus. Cette victoire française a rencontré un écho extraordinaire partout dans le monde comme ici avec le Guardian.
C’est donc le moment d’étendre la mobilisation pour obtenir une loi similaire au niveau européen pour stopper le gâchis alimentaire dans chaque pays européen.
Nous avons besoin de tous les citoyens pour que cette loi française devienne une directive européenne. Elle pourra ainsi s’appliquer dans tous les pays de l’Union, afin qu’on ne jette plus de nourriture dans aucun pays d’Europe.
Cette directive que nous voulons est simple : obligation pour chaque supermarché de donner ses invendus à l’association de son choix.
Concrètement, voici ce que nous voulons comme encadrement légal :
1. Chaque citoyen peut créer une association et déposer les statuts (validés au préalable à la préfecture évidemment) à sa mairie. Celui-ci pourra ensuite s’adresser à l’enseigne de son choix dans sa commune, afin que celle-ci lui remette les invendus pour une distribution le soir même (à l’instar de notre initiative à Courbevoie).
Il y aura donc deux sortes d’associations pour la distribution de nourriture : les associations agréées qui peuvent stocker (les Restos du cœur, Secours catholique, Secours populaire, Samu social, Croix rouge…) ; et les associations agréées qui ne peuvent pas stocker en raison d’absence de locaux permettant le respect à la chambre froide. Dans ce cas, ça serait une distribution immédiate le soir même (à l’instar de mon association « Courbevoie 3.0 »).
Si aucune association ne vient interpeller une enseigne, l’obligation ou la contrainte ne fonctionne donc pas. Ceci pour rassurer les enseignes et les commerçants.
2. Chaque commune pourra informer les citoyens qu’il y aura cette initiative. Cela permettra de mobiliser de nombreux bénévoles. Exactement comme j’ai fait à Courbevoie (tribune dans le « Courbevoie magazine », communication via Facebook, Twitter).
3. Le surplus de nourriture sera cédé automatiquement aux associations agréés qui peuvent stocker la nourriture. Je rappelle, comme vous le savez, que les Restos du cœur (comme toutes les autres) font des collectes de nourriture en ce moment.
Nous voulons donc la reconnaissance d’un réel droit opposable européen, ainsi que la création d’un encadrement légal pour la distribution directe des invendus consommables.
La Commission européenne prépare actuellement une « stratégie sur l’économie circulaire » qui inclut la lutte contre le gaspillage et elle vient de lancer une consultation publique pour recueillir les avis des citoyens sur cette question. Si nous sommes des centaines de milliers à demander à la Commission européenne d’inclure l’obligation pour les supermarchés de donner leurs invendus alimentaires, elle ne pourra pas ignorer notre appel.
Nous lançons donc une grande pétition européenne pour dire « Stop au gâchis alimentaire en Europe/ Stop Food Waste in Europe ! ».
Avec mon ami Mathieu Kassovitz et Nicole Fontaine (ancienne Présidente du Parlement européen), nous mènerons cette campagne Européenne avec les ONG « Action contre la Faim » et la « Croix Rouge Française ».
Cette pétition est lancée simultanément dans 6 autres pays en Europe par des personnalités qui, comme nous, veulent mettre fin au gaspillage alimentaire.
Nikos Aliagas en Grèce
Manuel Bruscas en Espagne 
Frédéric Daerden en Belgique
Daniele Messina en Italie
– Claudia Ruthner en Allemagne
Tristram Stuart au Royaume Uni

Disons « Stop au gaspillage alimentaire en Europe ! »

Arash Derambarsh sur I>Télé et Canal Plus : « la Loi sur le gaspillage alimentaire est un vote Historique ! »

Arash Derambarsh (élu dans la ville de Courbevoie) sur I>Télé et Canal Plus : « la Loi sur le gaspillage alimentaire est un vote Historique ! »
Les députés ont adopté, le 21 mai 2015, à l’unanimité des amendements au projet de loi sur la transition énergétique qui visent à limiter le gaspillage alimentaire.
Le texte prévoit d’empêcher les moyennes et grandes surfaces de rendre impropre à la consommation les invendus.  Une loi félicitée par le conseiller municipal (UMP – Les Républicains) à Courbevoie (Hauts-de-Seine), Arash Derambarsh, qui qualifie la décision le vote d’« Historique ».
Il avait milité pour obtenir cette loi. 
Il a été reçu deux fois à l’Elysée le 5 mai et le 11 juin.

«Avant la loi, seules les associations qui pouvaient stocker la nourriture, pouvaient la récupérer auprès des enseignes et la redistribuer», a-t-il expliqué sur i-Télé. Il assure que désormais, «n’importe quelle association peut venir récupérer de la nourriture consommable».
L’objectif est maintenant d’obtenir une directive européenne afin que tous les habitants de l’UE puissent manger à leur faim.

Loi sur le gaspillage : «un vote historique… par libezap

THE LAW ON FOOD WASTE : FROM COURBEVOIE TO THE ASSEMBLY

Tribune dans le média anglais d’information « Resource »

For three nights every week in the months of December and January, along with friends and volunteers in my town of Courbevoie, we recovered unsold food from the Carrefour Market Charras supermarket, for distribution to needy people, especially the middle class and the homeless.

AFP-photo-Arash-Derambarsh.jpg
Arash Derambarsh
Copyright : Bertrand Guay (AFP)

Thanks to this experience, along with my friend Mathieu Kassovitz, who is knowledgeable about this issue, we decided to start apetition on Change.org for legislation requiring all French supermarketsdistribute their unsold food.
As of today, more than 210,000 people have signed it ! It has received more signatures than any other ‘ecological / agriculture’ petition on an online site in France.
Why create a law ?
Today in France, we have :
•          On the one hand, a middle class that has more and more economic problems. Indeed, from the 10th of each month, millions of French are out of money after paying their rent and expenses. In addition, there are more and more homeless on our streets.
•          On the other hand, every supermarket throws away more than 40 kilogrammes of food every day. This is unthinkable with the current economic crisis !
Our proposal was therefore simple and effective: to pass a law requiring or incentivising supermarkets to give – night after night – all their unsold food to the association of their choice.
Thus, with a legal framework, there would be three consequences :
1. Every citizen can create an association and file the articles (validated beforehand by the prefecture) to its town hall. This could then apply to the store of choice in its area, asking that it hand over its unsold food for distribution (as with our initiative in Courbevoie).
There will be two kinds of associations for the distribution of food : approved associations that can store items (such as the charities Secours Catholique, Secours Populaire, the Red Cross and so on) and approved corporations that cannot store food because of lack of a cold room. In this case, the organisation would immediately distribute food the same evening (as with my association, Courbevoie 3.0).
2. Each municipality may inform its citizens about this initiative. This will mobilise many volunteers, just like I did in Courbevoie (through contributions to the Courbevoie magazine and communication via Facebook, Twitter).
3. The surplus food will be automatically transferred to approved associations that can store it. This is important as, at the present moment, the Restos du Coeur [a French charity that delivers food packages and hot meals ], like other charities, is having to carry out food drives to acquire.
This proposal, which we field tested in Courbevoie, can eradicate some of the hunger in our country.
Gaining political and popular support
Many parliamentarians and elected officials, from both the right and left, support our approach, as do many celebrities such as Johnny and Laetitia Hallyday. The deputy mayor of our town, Jacques Kossowski, for instance, supported me, and I thank him warmly.
There is a real national unity around our request. We also received valuable support from the association France ONE, the NGO founded by Bono, the lead singer of U2. Indeed, our struggle is international and could be used in other continents.
We presented this initiative on 28 January and 17 February at the National Assembly. And on 5 May, we were received at the Élysée Palace, where I received the support of the President of the Republic for our petition.
Our petition was passed unanimously on Friday, 10 April in the Senate as part of the law called ‘Macron’. The Union of Democrats and Independents (UDI) Senator Nathalie Goulet inserted an amendment into the law, and the Senate voted unanimously in favour of this legal framework for the direct distribution of unsold consumables with two clarifications: this concerns supermarkets over 1,000 square metres, and they will be able to partner with the association of their choice.
The Macron law will be officially passed in late June. Moreover, the Socialist deputy Guillaume Garot has fully summarised our petition in its report. It was not easy because he was opposed to parts of our proposal, but we persuaded him thanks to our arguments, and above all, thanks to the pressure of public opinion.
In parallel with the Macron Act, a law on ‘energy transition’ is being presented for a final reading at the National Assembly. UMP MP Frédéric Lefebvre, along with others (including UDI MP Maurice Leroy), decided to seize the opportunity to insert various amendments thereto, including the same one inserted in the Macron Act.
Through this, all supermarket brands will be required to give their unsold food to the association of their choice.
The goal is to pass the provision as quickly as possible. And the ‘energy transition’ law is being passed at this very moment. It is a victory, as all the groups have agreed to vote for it.
Future steps
The aim will then be to explain the applicability of the law to the French people. I was in Saint-Maur a few days ago, and then I was at a festival in Brides les Bains (in the Rhone-Alpes region) from 5 to 7 June. This initiative, which came from my town of Courbevoie, could be applicable in all of France.
This law, for which I fought for many long months, will allow all the middle class and the poor to eat and drink without the fear of whether or not they can afford it. And we will finally see the end of scandalous images of bleach being used on unsold food to prevent its consumption.
In the coming days, we will perform the same action at the European level. In Europe, more than 100 million people live below the poverty line.
So, along with Change.org, we’re going to gather the signatures of one million European citizens, and, through the permissions of the Lisbon Treaty’s Citizens’ Initiative, call for a European directive that will require all supermarkets in Europe to pass on their unsold supplies. Brotherhood still has meaning.

by Arash Derambarsh (elected official in the city of Courbevoie), with the support of Mathieu Kassovitz (actor, director)

Arash Derambarsh reçu à l’Elysée avec les ONG la « Croix-Rouge » et « Action contre la faim »

Gaspillage Alimentaire – Arash Derambarsh reçu à l’Elysée avec les ONG la « Croix-Rouge » et « Action contre la faim » (Le Parisien)

La une du Parisien hauts-de-Seine

de gauche à droite : Kamran Rahimian (producteur), Dorian Dreuil (Action contre la faim), Stéphanie Rivoal (Présidente Action contre la faim), Patrice Biancone (Conseiller du Président de la République), Arash Derambarsh (élu dans la ville de Courbevoie), Antoine Boutonnet (Croix Rouge française), Jérémy Brouillaud (Courbevoie), Olivier Rio (Courbevoie) C’est la deuxième fois, après le 5 mai qu’Arash Derambarsh est reçu à l’Elysée.

Arash Derambarsh « Notre force est d’avoir éveillé les consciences » (Dauphiné Libéré)

Interview d’Arash Derambarsh « Notre force est d’avoir éveillé les consciences » (Dauphiné Libéré)
dauphine-libere.jpg

La presse internationale félicite Arash Derambarsh et salue la loi sur le gaspillage alimentaire votée en France !

La presse internationale félicite Arash Derambarsh et salue la loi sur le gaspillage alimentaire votée en France !
Revue de presse.

guardian-logo.jpg
– The Guardian (Angleterre) (Man who forced French supermarkets to donatefood wants to take law global)

Arash Derambarsh, a local councillor who kickstarted fight against food waste in his Paris suburb, wants to convince more countries to follow France’s example

A councillor whose campaign against food waste led to a law forcing French supermarkets to donate unwanted food to charity has set his sights on getting similar legislation passed globally.

Arash Derambarsh said it was “scandalous and absurd” that food is wasted and in some cases deliberately spoiled while the homeless, poor and unemployed go hungry.

Derambarsh – a municipal councillor for the “Divers Droit” (diverse right) in Courbevoie, north-west of Paris – persuaded French MPs to adopt the regulation after a petition gained more than 200,000 signatures and celebrity support in just four months.

The amendment was approved as part of a wider law – the Loi Macron – that covers economic activity and equality in France and is expected to be passed by the national assembly on Tuesday, entering the statute books shortly afterwards.

It will bar supermarkets from throwing away food approaching best-before dates and deliberately poisoning products with bleach to stop them being retrieved by people foraging through bins.

Now Derambarsh wants to convince European countries and the wider world to adopt similar bans. “Food is the basis of life, it is an elementary factor in our existence,” he told the Guardian.

“I have been insulted and attacked and accused of being naive and idealistic, but I became a local councillor because I wanted to help people. Perhaps it is naive to be concerned about other human beings, but I know what it is like to be hungry.

“When I was a law student living on about €400 a month after I’d paid my rent, I used to have one proper meal a day around 5pm. I’d eat pasta, or potatoes, but it’s hard to study or work if you are hungry and always thinking about where the next meal will come from.”

Derambarsh started his campaign by collecting and distributing unwanted food from his local supermarket. “Every day we’d help around 100 people. Half would be single mothers with several children, pensioners or public workers on low salaries, the other half would be those living on the streets or in shelters,” he said.

Derambarsh is planning to table the issue – via the campaign group ONE, founded by U2 singer Bono – when the United Nations discusses its Millennium development goals to end poverty in September as well as at the G20 economic summit in Turkey in November and the COP21 environment conference in Paris in December.

An estimated 7.1m tonnes of food is binned in France each year – 67% of it by consumers, 15% by restaurants and 11% by shops. The figure for food waste across the EU is 89mtonnes while an estimated 1.3bn tonnes are wasted worldwide.

AFP.jpg
– AFP Japon 仏スーパー食品廃棄禁止法、署名運動は次に欧州へ

AFP-International.jpg

AFP International 
Frenchman takes fight against supermarket food wasteabroad
AFP France Entre Robin des Bois et Forrest Gump, un Français en croisade contre le gaspillage

AFP Chine
德朗巴爾希 食品界羅賓漢

france24.jpg

France 24 (anglais) Frenchman takes fight against supermarket waste to Europe

France 24 (français) Arash Derambarsh, l’élufrançais qui veut éradiquer la faim dans le monde

greenme.jpg


– Greenme.it (Italie)  (« Sprechi alimentari : laFrancia obbliga con una legge i supermercati a donare il cibo avanzato)

t%C3%A9l%C3%A9chargement.jpgMetro (Angleterre) (« Arash Derambarsh – Man behind French ban on throwingout waste wants the world to follow suit »)

images1.jpg – The Independent (Angleterre) (Arash Derambarsh – Man behind campaign for French supermarkets to donate waste food wants to take law global)
cbc.png

– CBC Radio (Canada) (“French politician forces supermarkets to donateunwanted food. Now he wants the world to follow suit”)

sabah1.png
– Daily Sabah (Turquie) Arash Derambarsh – Frenchman wants to take ‘fooddonation’ campaign to global level

chili.jpg

– T13 (Chili) El hombre que consiguió que los supermercados en Francia no boten alimentos Arash Derambarsh, logróque los supermercados franceses donen los alimentos que no venden aorganizaciones de caridad.

cuba.png

– Cuba Debate (Cuba) El concejal que obligóa Francia a no desperdiciar alimentos

wales-%281%29.jpg

– Quality unearthed (Pay de Galles – Wales) Meet Arash Derambarsh, the councillor who is wagingwar against food waste in France, and now further afield ?

macleans.jpg



– Maclean’s (Canada) Arash Derambarsh, the man tackling France’s food waste Paris councillor Arash Derambarsh is taking his boldplan of turning trash into food to the world

mexique.png

– Reporte Indigo (Mexique) Digan ‘no’ al desperdicio El regidor francéspromotor de la ley que obliga a supermercados a donar comida no caducada buscaglobalizar su campaña

bbc.jpg

– BBC Mundo (Amérique latine) El hombre que consiguióque los supermercados en Francia no boten alimentos

courrier-international.jpg

– Courrier International Gaspillage alimentaire: le Royaume-Uni suivra-t-il l’exemple français ?


Holland.jpg

Groene Courant (Pays-Bas – Holland -Netherlands) FRANSMAN LOBBYT VOOR EUROPEES SUPERMARKTVERBOD OPVERKWISTING VOEDSEL

11264813_10153458427086320_5179678421558
La République Tchèque

10418925_10153475211651320_6734680967818
La Grèce

  
RT (Russie Télévision version française)


RT (Russie Télévision version anglaise)                  
                    

EBS (Télévision Corée du Sud)

La loi sur le gâchis alimentaire votée : de Courbevoie à l’Assemblée Nationale!

Le Huffington Post

– La loi sur le gâchis alimentaire votée : de Courbevoie à l’Assemblée Nationale ! –
Durant les mois de décembre et janvier, avec des amis et bénévoles de ma commune, Courbevoie, nous avons récupéré trois soirs par semaine les invendus du supermarché « Carrefour Market Charras » de Courbevoie, pour les distribuer aux personnes nécessiteuses, notamment la classe moyennes et les SDF.
Fort de cette expérience et avec mon ami Mathieu Kassovitz, sensible à cette question, nous avons décidé de lancer une pétition sur Change.org pour obtenir une loi imposant à tous les supermarchés de distribuer leurs invendus. Aujourd’hui, plus de 210.000 personnes ont signé ! Il s’agit du texte à thématique « écologique / agriculture » ayant reçu le plus grand nombre de signatures sur un site de pétition en ligne en France.
Pourquoi une loi ?
En France, aujourd’hui, nous avons :
D’un côté, une classe moyenne qui a de plus en plus de problèmes économiques. En effet, dès le 10 de chaque mois, des millions de Français sont sous l’eau après avoir payé leur loyer et leurs charges. En outre, il y a de plus en plus de SDF dans nos rues.
De l’autre côté, chaque supermarché gâche chaque jour plus de 40 kg de nourriture. C’est impensable avec la crise économique actuelle !
Notre proposition a donc été simple et efficace : voter une loi imposant, ou incitant aux supermarchés de donner, soir après soir, tous leurs invendus à l’association de leur choix.
Concrètement, nous souhaitons proposer un droit opposable. Ainsi, avec un encadrement légal, il y aurait trois conséquences :
1. Chaque citoyen peut créer une association et déposer les statuts (validés au préalable à la préfecture évidemment) à sa mairie. Celui-ci pourra ensuite s’adresser à l’enseigne de son choix dans sa commune, afin que celle-ci lui remette les invendus pour une distribution le soir même (à l’instar de notre initiative à Courbevoie).
Il y aura donc deux sortes d’associations pour la distribution de nourriture : les associations agréées qui peuvent stocker (les Restos du cœur, Secours catholique, Secours populaire, Samu social, Croix rouge…) ; et les associations agréées qui ne peuvent pas stocker en raison d’absence de locaux permettant le respect à la chambre froide. Dans ce cas, ça serait une distribution immédiate le soir même (à l’instar de mon association « Courbevoie 3.0 »).
Si aucune association ne vient interpeller une enseigne, l’obligation ou la contrainte ne fonctionne donc pas. Ceci pour rassurer les enseignes et les commerçants.
2. Chaque commune pourra informer les citoyens qu’il y aura cette initiative. Cela permettra de mobiliser de nombreux bénévoles. Exactement comme j’ai fait à Courbevoie (tribune dans le « Courbevoie magazine », communication via Facebook, Twitter).
3. Le surplus de nourriture sera cédé automatiquement aux associations agréés qui peuvent stocker la nourriture. Je rappelle, comme vous le savez, que les Restos du coeur (comme toutes les autres) font des collectes de nourriture en ce moment. Un système quasi-similaire a été appliqué en Belgique, par le député socialiste Frédéric Daerden à Herstal. Ça marche très bien comme vous pouvez l’imaginer. Cette proposition, que nous avons donc testée sur le terrain à Courbevoie peut aider à éradiquer une partie de la faim dans notre pays.
De nombreux parlementaires et élus, de droite comme de gauche, soutiennent notre démarche comme Thierry Solère, Pouria Amirshahi, Alexis Bachelay, Frédéric Lefebvre, Nathalie Goulet, Xavier Bertrand ou encore Jean-Christophe Lagarde. Il y a une réelle union nationale autour de notre demande.
De plus, de nombreuses personnalités tel que Johnny et Laeticia Hallyday, Bruno Gaccio, Anthony Kavanagh, Nikos Aliagas, Omar et Helene Sy, Valerie Damido, Youri Djorkaeff ou encore Antoine et Emma de Caunes. Nous avons également reçu le précieux soutien de l’association ONE France. Cette ONG a été fondée par Bono, le chanteur du groupe U2. En effet, notre combat est international et aura vocation à se décliner sur d’autres continents.
Nous avons été auditionné, les 28 janvier et 17 février, à l’Assemblée nationale pour présenter cette initiative. Et le 5 mai, nous avons été reçus à l’Élysée. J’ai reçu le soutien du Président de la République pour notre pétition.
Notre pétition a été votée à l’unanimité le vendredi 10 avril dernier au Sénat dans la loi dite Macron. La sénatrice UDI Nathalie Goulet a saisi l’opportunité de cette loi pour y insérer un amendement. Le Senat l’a voté à l’unanimité avec deux précisions : cela concerne les enseignes de plus de 1000m2 et elles auront la possibilité de faire un partenariat avec l’association de leur choix. C’est donc la reconnaissance d’un réel droit opposable et la création d’un encadrement légal pour la distribution directe des invendus consommables.
La loi Macron sera votée fin juin. A ce propos, le député-maire de notre ville, Jacques Kossowski m’a apporté son soutien. Je tiens à le remercier chaleureusement.
Par ailleurs, le député socialiste Guillaume Garot a repris intégralement notre pétition dans son rapport. Ce n’était pas chose facile car il était opposé à notre proposition de droit opposable. Mais nous l’avons persuadé grâce à nos arguments. Et surtout, grâce à la pression de l’opinion publique. Mais en parallèle de cette Loi Macron, la loi dite « transition énergétique » se présente en dernière lecture à l’assemblée Nationale.
Et le député UMP Frédéric Lefebvre, avec d’autres députés (dont le député UDI Maurice Leroy), ont décidé de saisir l’opportunité pour y insérer différents amendements, dont celui inséré à l’identique dans la Loi Macron.
Par ce biais, toutes les enseignes auront l’obligation de donner leurs invendus consommables à l’association de leur choix.
L’objectif est de faire passer le dispositif le plus rapidement possible. Et la loi « transition énergétique » est votée en ce moment même. C’est donc une victoire car tous les groupes sont d’accord pour la voter.
L’objectif sera ensuite d’expliquer l’applicabilité de la loi à tous les français. J’ai été à Saint-Maur il y a quelques jours. Et je serai au Festival « nourrir sa santé » à Brides les Bains (Savoie en région Rhône-Alpes) du 5 au 7 juin. Cette initiative qui vient de ma ville, Courbevoie, pourra ainsi s’appliquer dans toute la France. Cette loi, pour laquelle je me suis battu depuis de longs mois, permettra à toute la classe moyenne et aux démunis de pouvoir manger et boire sans la crainte du pouvoir d’achat. Et de voir enfin disparaître les scandaleuses images de l’eau de javel sur de la nourriture consommable.
La Fraternité a encore du sens dans notre pays.
Pour info :

La pétition votée à l’Assemblée Nationale sur le gaspillage alimentaire a dépassé les 200 000 signatures (Libération)

La pétition en faveur d’une loi imposant aux supermarchés de distribuer leurs invendus a dépassé la barre des 210.000 signatures. Elle a été lancée il y a quatre mois jour pour jour par Arash Derambarsh et Mathieu Kassovitz. 
Il s’agit de la pétition en ligne en matière « écologie / environnement » ayant reçu le plus grand nombre de signatures.

Gaspillage Alimentaire : Un vote Historique !

« En 4 mois, 200 000 citoyens ont signé sur Change.org et permis le vote d’une loi obligeant les supermarchés à donner leurs invendus. »

victoire.jpg
C’est un vote Historique !
             Interview sur France Info            

         
             Interview sur I>Télé
            

Voici l’amendement (déposé par le député Frédéric Lefebvre) qui a été voté par l’Assemblée Nationale à l’unanimité le 21 mai 2015

AMENDEMENT ——— ARTICLE 22 UNDECIES
1° Avant le premier alinéa, il est ajouté un : « I.– » ;
2° L’article est complété par dix alinéas ainsi rédigés : « II. – Après l’article L. 541-15-1 il est inséré une sous-section 1 bis intitulée : « Prévention des déchets alimentaires », comprenant l’article L.541-15-2 et un article L. 541-15-3 ainsi rédigé :
« Art. L. 541-15-3. – I. – Les distributeurs du secteur alimentaire assurent la commercialisation de leurs denrées alimentaires ou  leur valorisation conformément à la hiérarchie établie au 1° ter A du I de l’article L.541-1 du code de l’environnement. Sans préjudice des règles relatives à la sécurité sanitaire, ils ne peuvent délibérément rendre ses invendus alimentaires impropres à la consommation ou à toute autre forme de valorisation prévue au même article.
« II. – Aucune stipulation contractuelle ne peut faire obstacle au don de denrées alimentaires vendues sous marque de distributeur au sens de l’article L. 112-6 du code de la consommation par un opérateur du secteur alimentaire à une association caritative habilitée conformément aux dispositions de l’article L. 230-6 du code rural et de la pêche maritime et prévu par une convention conclue par eux.
« III. – Le don de denrées alimentaires par un commerce de détail alimentaire dont la surface de vente est supérieure au seuil mentionné au 1er alinéa de l’article 3 de la loi n°72-657 du 13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certaines catégories de commerçants et artisans âgés à une association caritative habilitée conformément aux dispositions de l’article L. 230-6 du code rural et de la pêche maritime fait l’objet d’une convention qui en précise les modalités.
« IV. – Le présent article n’est pas applicable aux denrées impropres à la consommation. « Un décret fixe les modalités d’application du présent article. 5
« III. – Avant le 1er juillet 2016, les commerces de détail alimentaires dont la surface de vente est supérieure au seuil mentionné au 1er alinéa de  l’article 3 de la loi n°72-657 du 13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certaines catégories de commerçants et artisans âgés proposent à une ou plusieurs associations mentionnées au même III de conclure une convention précisant les modalités selon lesquelles les denrées alimentaires leur sont cédées à titre gratuit. « Les commerces de détail ayant conclu une telle convention antérieurement à la promulgation de la présente loi sont réputés satisfaire au présent IV.
« IV. – Le manquement aux dispositions du III de l’article 22 undecies de la loi n° du relative à la transition énergétique pour la croissance verte est puni de 2 ans d’emprisonnement et de 75000 euros d’amende.
« V – A l’exception du III, le présent article entre en vigueur le 1erjuillet 2016. EXPOSÉ SOMMAIRE
Au mois de décembre 2011, Frédéric Lefebvre avait, alors qu’il était secrétaire d’État chargé de la consommation, lancé un appel à la générosité des entreprises de la grande distribution afin que les « Restos du cœur », la « Croix-Rouge », le « Secours Populaire » et la « Banque alimentaire » puissent répondre aux demandes dont ils faisaient l’objet.
Cet appel avait permis à ces entreprises de fournir aux associations de quoi fournir des repas aux mois de février et mars 2012.
Alors que notre pays connaît une crise majeure et, hélas, durable, les Restos du cœur lancent leur trentième campagne hivernale.
Lors de la campagne 2013‑2014, l’association créée par Coluche en 1985 a dépassé pour la première fois le million de personnes inscrites dans ses centres, et servi 130 millions de repas.
De nombreuses associations caritatives, dont la Banque alimentaire qui a organisé les 28 et 29 novembre, sa trentième grande collecte annuelle, ont récemment interpellé les pouvoirs publics devant l’urgence de la situation.
Comme le dit si crûment le président du Secours populaire : « La faim dans le monde, elle est chez nous ». On dénombre ainsi aujourd’hui 100 banques alimentaires en France et 256 en Europe et leur nombre de bénéficiaires ne cesse de croître.
Les associations qui concourent à permettre à nombre de nos concitoyens de pouvoir s’alimenter sont confrontées à un afflux de personnes qui demandent une aide Dans le cadre d’une enquête du Secours populaire de la fin de l’année 2013, 41 % des Français interrogés ont affirmé avoir déjà connu une situation de pauvreté, 62 % des mères seules ont confié avoir rencontré des difficultés à se procurer une alimentation saine et équilibrée, tout comme 37 % de l’ensemble des personnes interrogées.
Selon un baromètre publié par l’observatoire BFM Business et Ca Com le 3 novembre 2014, plus de neuf Français sur dix (92 %) n’excluent pas totalement le risque de plonger un jour dans la précarité et 37 % des sondés déclarent avoir des revenus insuffisants pour finir le mois.
Ce sont ainsi des millions de Français et d’européens qui font appel aux organismes caritatifs ou qui restreignent, parfois au-delà du supportable, leurs dépenses d’alimentation.
Derrières ces chiffres, il y a une réalité humaine qui nous oblige et un constat que nous ne pouvons plus ignorer : un nombre grandissant de Français et d’européens ne peuvent même plus faire face financièrement à leurs besoins premiers.
Lors des dernières élections européennes, les citoyens de l’Union ont envoyé un message fort dans nombre de pays touchés par la crise, en votant pour les extrêmes, car ils veulent redevenir prioritaires !
Il est de la responsabilité des décideurs politiques nationaux de prendre en compte cette réalité sociale et de prendre les mesures qui permettront de répondre aux attentes d’un nombre croissant de nos compatriotes.
Depuis le mois de décembre 2014, un élu municipal de Courbevoie, Arash Derambarsh, organise régulièrement, après avoir lancé un appel sur les réseaux sociaux, des distributions de denrées invendues des supermarchés de sa commune à des personnes dans le besoin avec le concours d’associations.
Cette initiative, qui a permis de distribuer à chaque fois entre 10 et 20 kilogrammes de denrées par supermarché, doit être saluée, mais elle pose la question de la réglementation applicable, car aujourd’hui nombre de grandes surface n’osent s’engager dans cette démarche par elle-même car la loi le leur interdit, ce qui se traduit, dans une France qui a faim, par des gaspillages alimentaires intolérables.
Lors des débats relatif au projet de loi pour la croissance et l’activité, Frédéric Lefebvre et Jean-Pierre Decool ont déposé des amendements inspirés par cette démarche, amendements repris avec succès par la sénatrice Nathalie Goulet.
Lors des débats en commission spéciale le 15 avril 2015, la présidente de la commission, la rapporteure de la commission spéciale a indiqué que le gaspillage alimentaire était « un sujet important ayant vocation à donner lieu à un grand débat »  dans le prolongement du rapport Garot et a fait savoir que les différents groupes de l’Assemblée nationale, finiraient par se « retrouver sur certaines propositions en séance publique ».
C’est pourquoi, le présent amendement vise à permettre la mise en place d’une convention d’organisation de la collecte sécurisée des denrées alimentaires invendues, encore consommables, au profit d’une ou plusieurs associations d’aide alimentaire, pour les grandes surface.

Page 10 of 24

Powered by WordPress & Theme by Anders Norén & With support of Alexandre Balmes