Phil Collins (groupe Genesis) arrête la musique. Une triste nouvelle… Cette décision a visiblement était mûrement réfléchie par l’artiste de 60 ans et a été motivée par de gros soucis de santé. Déjà handicapé par des problèmes d’audition depuis quelques années, le mélomane s’est vu frappé par un autre coup du sort. Après une opération ratée des vertèbres, Phil Collins souffre désormais d’intenses douleurs au dos et a perdu toute sensibilité dans les mains et dans les doigts, ce qui lui rend impossible la pratique de la batterie, son instrument de prédilection. Le chanteur qui ne peut plus jouer a donc décider de se retirer. Quelque peu amer, le chanteur déclarait dans cette même interview ne plus être en phase avec le milieu : « Je n’appartiens plus vraiment à ce monde et je pense que je ne manquerai à personne. Je suis beaucoup plus heureux à écrire dans mon coin. Ce n’est pas très surprenant que les gens aient fini par me détester. Je suis désolé d’avoir eu autant de succès. Je n’avais vraiment pas prévu que ça se passe comme ça « . Avec sept Grammy Awards , un Oscar et deux Golden Globes , Phil Collins est le seul, avec Paul McCartney et Michael Jackson , à avoir vendu plus de 100 millions d’albums à travers le monde à la fois comme artiste solo mais aussi comme leader de groupe. Artiste prolifique, Phil Collins était à l’origine de nombreux tubes :Another Day in Paradise, Against All Odds, In the Air Tonight , One More Night,… J’ai un regret…ne jamais être allé le voir en concert.
Phil Collins et le Groupe Genesis ont bercé ma jeunesse.
Taschen est une maison d’édition pour laquelle j’ai beaucoup d’affection. Je voulais depuis longtemps en faire un post sur mon blog. Mon amie et talentueuse Lou Mollgaard (Public Relations France) m’a fait redécouvrir son catalogue. Cette maison d’édition fait des livres intelligents, beaux et toujours culturels. Je conseille à chacun d’avoir au moins un livre de Taschen dans sa bibliothèque. Par exemple, cet exemplaire du réalisateur Spike Lee et Aaron Perry-Zucker sur Barack Obama (avec l’aide de tous les bloggueurs). La grande aventure de Taschen débute en 1980, quand Benedikt Taschen, alors âgé de 18 ans, ouvre une boutique en Allemagne, dans sa Cologne natale, pour y revendre son immense collection de bandes dessinées. Un an plus tard, il publie déjà ses propres catalogues pour promouvoir ses marchandises, mais il ne percera vraiment dans le monde du livre d’art qu’en 1984. Cette année-là, il rachète les 40 000 invendus d’un ouvrage en anglais sur Magritte et les revend à une fraction du prix initial. S’intéressant très tôt à l’art, Taschen trouve les livres d’art trop chers et difficiles à trouver. Le succès de son entreprise audacieuse prouve qu’il n’est pas le seul à penser que le marché de l’édition d’art doit être démocratisé. L’objectif de Taschen est donc de publier de fabuleux livres innovants et bon marché pour qu’ils soient à la portée de tout le monde tout autour du monde. Taschen ne se contente pas de suivre la mode mais de créer la tendance et l’événement. HISTOIRE Taschen débuta en publiant des collections de bande dessinée (Taschen Comic). Puis elle s’est ensuite fait connaître en proposant des livres d’art à bas prix, sur des thèmes habituellement ignorés des librairies traditionnelles, incluant également des sujets en marge tel que l’histoire de la photographie érotique ou pornographique, le fétichisme, l’art queer et homosexuel, ou des magazines pour adultes (dont de nombreux livres en collaboration avec Playboy). Taschen a eu une influence notable en donnant une visibilité à ces sujets controversés, tout en proposant en parallèle au grand-public ses autres publications : rééditions de bande dessinées, photographie d’art, peinture, art contemporain, design, mode, histoire de la publicité, cinéma et architecture. L’ambition de l’entreprise est de publier des livres d’art, innovants et au design soigné, à des prix populaires. La série Icons par exemple, publie plusieurs nouveaux volumes chaque année à environ 7 euros, prix dérisoire pour des publications de collections d’art. Basic Art est une autre série populaire, d’environ 300 volumes dédiés chacun à un artiste en particulier, allant des plus célèbres artistes (tel Michel-Ange) à des artistes moins connus (tel Norman Rockwell). Taschen a publié le second livre le plus cher de l’histoire de l’édition, GOAT (acronyme de Greatest of All Time), un ouvrage de 700 pages sur le boxeur Mohamed Ali à 12 500$, que le journal Der Spiegel désigna comme « la plus grande, lourde et brillante chose jamais publiée dans l’histoire de la civilisation ». Taschen publia également Sumo (1500$), rétrospective de Helmut Newton, et un volume en édition limitée Araki à 2500$. Taschen est le leader incontesté dans son secteur, loin devant les autres maisons d’édition comme DAAB. Enfin, Taschen possède aussi ses propres librairies à Berlin, Tokyo, Los Angeles, New York, Paris, Bruxelles et Copenhague.
TASCHEN France (Boutique) 2, rue de BuciF-75006 ParisTel.: +33-1-40 51 70 93Fax: +33-1-43 26 73 80
Le Livre « Le mieux est l’ami du bien » est un ouvrage de réflexion personnelle de Frédéric Lefebvre, qui est nourri d’anecdotes, d’analyses, d’hommes politiques, d’écrivains, de journalistes ou d’homme de la rue, ainsi que d’explications techniques, que Frédéric Lefebvre cite et dont il donne les sources explicitement. Sur les 500 pages du livre, quelques références n’ont pas été intégrées. Ces références seront bien évidemment réintégrées lors de la réimpression du livre.
Je suis éditeur depuis dix ans. J’aime mon métier. Et j’ai la chance de rencontrer des gens si différents. Ainsi, en 2001, je rencontre Frédéric Lefebvre à Neuilly-sur-Seine. J’ai alors 21 ans et je suis éditeur aux éditions JM Laffont. Ce jour-là, il était avec Nicolas Sarkozy, député-maire de Neuilly (Hauts-de-Seine), et avec Franck Louvrier, son éternel conseiller en communication. J’ai connu très jeune Nicolas Sarkozy en jouant au football à l’Olympique de Neuilly, mais je ne connaissais pas son entourage. Pourtant, je me suis toujours intéressé aux hommes de l’ombre, aux entourages et ceux qui entourent un animal politique. Mon père me disait toujours qu’un puissant est justement puissant au regard de son entourage. Dis-moi qui t’entoure et je dirais qui tu es. Avec Frédéric Lefebvre et Franck Louvrier, Nicolas Sarkozy s’est entouré de fidèles et de vrais professionnels. Cette fameuse journée, je me dirige donc vers Frédéric. Il me donne son numéro de portable et sa collaboratrice me donne un rendez-vous peu de temps après. Ce numéro de portable, Frédéric ne le changera pas. C’est toujours le même. C’est ce côté authentique que j’ai aimé chez lui. Depuis tout ce temps, je lui ai proposé de faire un livre. Depuis dix ans. Il a toujours refusé. Chez Laffont, puis aux éditions Ramsay et enfin aux éditions du cherche midi. Mais ma persévérance a payé, il a finalement accepté. Je tiens également à dire que Frédéric a accepté par fidélité à mon égard. En effet, lorsqu’il a décidé d’écrire, il a refusé les offres des autres éditeurs qui voulaient le publier. D’homme de l’ombre, il est passé à la lumière en 2007, après l’élection présidentielle de Nicolas Sarkozy. Ecarté de la très fameuse réception controversée du Fouquet’s, ce fameux soir de la victoire, j’ai pensé à Frédéric. Lui qui ouvrait systématiquement le chemin du candidat Sarkozy à chaque meeting durant la campagne électorale de 2007, lui qui a fait un travail considérable pour Nicolas Sarkozy, il n’a pas été invité à fêter la victoire. J’ai trouvé ça triste et injuste. Il s’en expliquera un jour en détail. Je l’ai interrogé très régulièrement sur cette période et il m’a toujours répondu de la même façon : pas de rancœur, pas de mauvais sentiment, pas de haine. Et surtout, pas de trahison. Cela prouve que c’est un homme de conviction et un homme loyal. C’est rare. Alors, bien sûr, je ne partage pas toutes ses idées, toutes ses positions et ses points de vue. Mais le rôle d’un éditeur n’est pas de prendre fait et cause pour un auteur mais de le laisser s’exprimer. Libre ensuite aux Français d’en juger. Ma conception de la démocratie est la défense de la liberté totale d’expression défendue notamment par Voltaire. Cette vision est illustrée par l’apocryphe « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire. » et qui trouve en réalité sa source dans « J’aimais l’auteur du livre de l’Esprit Helvétius. Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n’ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu’il débite avec emphase. J’ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l’ont condamné pour ces vérités mêmes. » (Questions sur l’Encyclopédie, article « Homme »). Ce livre, je tiens à le souligner, fait 522 pages. Plus de 800000 signes. C’est considérable. Il l’a écrit seul. Par ailleurs, il a des idées. Contestables ou pas, il les développe. Sur le travail, la santé, la culture, le logement, la sécurité, les questions de société, l’écologie, l’immigration, l’économie et les finances publiques. Ces idées feront échos pour la prochaine élection présidentielle de 2012. Il dévoile son projet et il propose d’en débattre. J’ai connu beaucoup de politiques qui venaient me voir et qui me disaient « tiens, je veux faire un livre pour faire des médias, donnez-moi svp un plan intéressant pour mon livre car les élections approchent ». Quelle honte pour la Politique Française et quelle piètre idée de la Politique. Au moins, Frédéric Lefebvre a des idées, et il a des convictions. Cela change. Enfin, par l’écriture, il souhaite balayer la caricature si souvent faite de lui. Pour connaitre le vrai Frédéric Lefebvre, je peux affirmer qu’il n’a rien à voir avec l’image qui est véhiculé par-ci et par-là. Qu’importe après tout. Par ce livre, j’ai voulu que Frédéric puisse s’exprimer le plus lisiblement possible. Sans parasitage, sans caricature et sans passion autour de sa personne. Aujourd’hui, quoi qu’on en dise, la voix de Frédéric compte dans le débat public et il existe dans la vie politique nationale. Craint par beaucoup, respecté par les uns, ironisé et moqué par les autres. Il n’a jamais refusé un débat et n’a pas de tabous. Ce livre s’intitule « Le mieux est l’ami du bien« . Il dira pourquoi. C’est son choix et son livre. Il s’est battu pour tous ses détails dont la couverture. Il s’en expliquera également si l’occasion lui est donnée. J’ai voulu que ce livre soit authentique et qu’il illustre le vrai Frédéric Lefebvre. A vous d’en juger maintenant. Pour commander son livre sur Amazon
Voici un résumé du livre : « Il y a des moments privilégiés dans la vie, des moments que l’on n’a pas nécessairement choisis, des moments qui vous permettent de vous adresser à ceux pour qui vous vous êtes engagés depuis votre plus tendre jeunesse : c’est un de ces moments rares, précieux, que la vie a mis sur ma route. Un moment qui m’a permis d’écrire ce livre pour les français. J’ai choisi de leur dévoiler ce qui me fait avancer dans ce monde politique dont je n’apprécie pas toujours les codes. Comme eux ! Je prends du plaisir à en donner aux autres. J’ai depuis toujours le désir ardent de participer à changer la vie des français. Dans l’ombre de Nicolas Sarkozy, puis comme parlementaire, j’ai pu agir pour améliorer leur vie quotidienne. Le ministère de la parole, je veux dire « la parole de ma formation politique » a été, pour moi, un honneur. J’ai même parfois pris du bonheur à riposter aux malveillants. Mais cela a participé de ma propre caricature ; les français m’ont perçu comme le mousquetaire du Président de la République sans toujours percevoir mon engagement profond pour une société plus juste, pour une société du mieux être ou la qualité prime sur la quantité. C’est en revenant sur certains épisodes de ma vie, sur mon action politique que je m’efforce de dessiner des réformes qui me semblent indispensables pour préparer notre pays à une mutation d’envergure. Plutôt que la critique, j’ai choisi la proposition. Voici un livre sur le travail, la santé, l’éducation, la création, le logement, la sécurité, le pouvoir d’achat, la dépense publique, la laïcité mais aussi, la vie et la mort, la mondialisation et l’identité de la France. Voici mes idées pour changer la vie quotidienne des français. Je les dévoile sans tabou et sans provocation ».
Enorme coup de coeur pour ce roman. Je vous laisse lire l’interview superbe de Marie Chaudey sur le site Lavie.fr Génération Facebook ou comment la Toile a poussé Ron Leshem, écrivain israélien, à écrire son roman Niloufar en collaboration étroite avec de jeunes Iraniens. Il a 35 ans et ne manque pas d’audace. Après avoir connu le succès avec un premier roman décapant sur les soldats israéliens, l’écrivain et scénariste Ron Leshem récidive en poussant le bouchon encore plus loin. Jusqu’à se mettre dans la peau d’un ennemi de l’État hébreu : un Iranien. Dans Niloufar (traduit au Seuil), il a inventé une intrigue au cœur même de Téhéran, capitale où, en tant qu’Israélien, il ne peut mettre les pieds. Une histoire d’amour tragique entre le narrateur, jeune provincial idéaliste qui veut la liberté, et une championne automobile délurée. Un roman rendu possible grâce à l’utilisation du réseau social Facebook. Comment votre aventure – se mettre dans la peau de « l’ennemi » – a-t-elle commencé ? Une nuit où mes pensées sur l’Iran tournaient en rond, j’ai vérifié que le régime de Téhéran autorisait Facebook. J’ai alors envoyé une centaine de demandes pour devenir l’ami de jeunes Iraniens. Je l’avais déjà fait avec des Palestiniens ou des Égyptiens, en obtenant quelques résultats. Mais cette fois, j’ai reçu au matin 100 réponses positives de la part des Iraniens ! Et quand j’ai regardé les photos de leurs appartements, de leurs familles, de leurs bureaux, quand j’ai vu quels livres ils lisaient, quelles musiques ils écoutaient, je suis tombé des nues : ils auraient pu être mes voisins de palier… Ils étaient si différents de tout ce que j’avais pu imaginer – des ombres dans un pays sous tchador. Là, je réalisais soudain que leur mode de vie était très occidentalisé. De leur côté, ils avaient fantasmé Israël en immense désert aride… Une ville comme Tel-Aviv était pour eux une surprise totale ! L’interdiction qui vous est faite de les rencontrer n’a-t-elle pas aiguisé votre envie de les connaître et de les rejoindre par la fiction ? Bien sûr. Mais je tiens à préciser d’abord que j’écris généralement dans l’urgence de devenir quelqu’un d’autre. Je n’écris jamais sur moi, ça ne m’intéresse pas. En tant que romancier, j’ai la passion de vivre d’autres vies. J’écris pour combler mon ignorance. Je me suis lancé dans mon précédent roman, Beaufort, le jour où j’ai réalisé que, comme tous les citoyens israéliens, j’envoyais des soldats mourir en notre nom sans rien connaître de leur vie sur le front. Ma prise de conscience a été si forte que je me suis glissé dans la tête de ces gars postés au Sud-Liban. Et cette fois, ce sont les Iraniens, que je sentais soudain si proches grâce à Internet et dont l’accès m’était interdit dans la réalité, qui sont devenus mon obsession. Même si vous savez bien qu’en Israël déjà, de manière collective, nous sommes obsédés par l’Iran. Nous avons tendance à penser que les Iraniens passent leurs journées à chercher des solutions pour nous éliminer. Leur gouvernement ne cache pas son intention de nous rayer de la carte, c’est vrai, mais il a tant d’autres soucis. Moi, ma découverte et mon grand choc, ça a été de constater nos ressemblances, plus fortes encore qu’avec les Arabes, et pas de la même fibre qu’avec les Européens. Je dirais que les Iraniens sont à la fois un peuple sentimental et capable d’être agressif. Comme nous. Quel était votre objectif en écrivant ce roman ? D’abord me mettre dans la peau de ceux qui vivent au quotidien sous ce régime aux lois religieuses tyranniques. Mais aussi faire entendre la voix des jeunes Iraniens qui mènent une sorte de double existence : bridés dans les lieux publics, ils se déchaînent derrière les portes closes. Après deux ou trois mois de chat sur Internet, une fille et deux garçons sont devenus mes interlocuteurs privilégiés. Alors que l’écriture est habituellement un exercice de grande solitude, cette fois, grâce à Internet, elle est devenue partage. Nous échangions des e-mails en continu. Et comme je ne voulais mettre personne en danger, j’utilisais une adresse e-mail saoudienne. Les murs de mon bureau se sont recouverts de cartes de Téhéran et de photos. J’ai lu des tonnes de documents et de livres. Mais c’est surtout grâce à mes amis iraniens sur le Web que j’ai pu vivre en imagination à Téhéran. Internet tient un grand rôle dans la vie de vos personnages iraniens, il leur ouvre le monde. Vous montrez néanmoins toutes ses ambiguïtés… Que font mes personnages sur le Web ? Certes, ils s’informent très sérieusement et ils échangent avec des étrangers mais ils s’achètent aussi une parcelle virtuelle sur la Lune… Si Internet donne accès à l’extérieur, il permet également de s’enfermer chez soi derrière ses volets clos, alors que quelqu’un vient d’être pendu à une grue devant votre fenêtre. En Israël aussi, je tiens ce discours quand je suis face à un public de jeunes : je les mets en garde contre ce qui les éloigne trop de la réalité, y compris Internet à haute dose. Ça ne m’a pas empêché de vivre en direct, avec beaucoup d’émotion, les événements de Tunisie et d’Égypte, qui doivent tant à Facebook et aux réseaux sociaux. J’envie et j’admire tous ces jeunes qui mènent un combat pour plus de justice. Je suis heureux pour mes amis égyptiens car ils viennent de remporter une grande victoire. Cependant, je ne peux m’empêcher d’être inquiet en pensant aux élections à venir. Car ce ne seront pas les centaines de milliers de manifestants de la place Tahrir qui feront le poids mais les millions d’autres électeurs plus conservateurs. Je crains que mes amis, qui attendent un rapide changement démocratique, ne soient déçus. Comment votre livre a-t-il été reçu en Israël ? Il a fait partie de la liste des best-sellers. Mais je ne suis pas sûr que les lecteurs israéliens aient bien compris le message. Dans mon roman, ils n’ont voulu voir que l’Iran : le quotidien sous un régime fanatique. Sans pointer les similitudes entre une jeunesse israélienne individualiste, non concernée par la politique, et ces jeunes Iraniens qui s’étourdissent sur le mode « sexe, drogues et rock’n roll ». Mes lecteurs n’ont pas assez vu non plus le rapport avec le danger religieux en Israël. Compte tenu du poids démographique des ultra-orthodoxes et de leur influence grandissante sur la politique de nos gouvernements, j’ai très peur qu’Israël ne soit plus une démocratie dans 20 ans. Soyons clairs : je n’ai rien contre la religion. Mais dès que celle-ci est mêlée à la politique, on court à la catastrophe. Au Moyen-Orient, tous ceux qui sont pour la liberté et la démocratie sont mes frères. En revanche, ceux qui veulent détruire ces valeurs-là sont mes ennemis. Qu’ils soient musulmans ou juifs, mollahs fanatiques ou rabbins ultra-orthodoxes. Niloufar de Ron Leshem, Seuil, 21 €. Une plongée dans l’Iran d’aujourd’hui qui brise quelques tabous sur la jeunesse.
Voilà deux années que je garde la voix de cette chanteuse suédoise de Stockholm dans ma tête. Filippa Engellau a juste une voix magnifique. Son répertoire est varié. Voici son titre « SOUL »
Lorsque mes parents ont quitté l’Iran en 1979, comme un très grand nombre d’iraniens, ils ont choisi de venir en France. La France…ce n’était pas un hasard mais une évidence. Ce pays est juste le lieu de toutes les espérances. Certains disent que ce petit pays en taille a eu une Histoire qui l’a souvent dépassé. D’autres diront que la voix de la France compte car elle a toujours été avant-gardiste et en première ligne de toutes les révoltes et des indignations. Je suis d’accord avec la seconde affirmation. C’est une fierté d’être Français. Je suis né en France. Et j’ai beaucoup voyagé dans le monde. J’ai eu cette chance. J’ai également eu l’honneur de travailler au Ministère des Affaires étrangères, surnommé le « Quai d’Orsay ». Dans le monde, les populations aiment la France. C’est une évidence. Aujourd’hui, pour être franc, je suis triste de voir la voix et l’image de mon pays se dégrader de cette façon. Je ne reviendrai pas sur toute cette séquence lamentable du mois de janvier et de février. Mais de grâce, Ressaisissons-nous ! Que ceux qui bafouent l’image de notre pays comprennent qu’ils sont en train de ruiner l’Histoire de France. Même s’il n’est jamais trop tard, notre politique internationale est aujourd’hui un fiasco. Il n’y a aucune cohérence, aucun sentiment d’éthique et aucune crédibilité. Le monde attend la France et la France n’est pas au rendez-vous… Je n’en dirais pas plus de l’Union Européenne qui est également effacée. A sa décharge, si l’Europe est effacée, elle reste et demeure la solution. La grande Histoire s’écrit et malheureusement sans nous…En attendant que la prochaine génération reprenne le flambeau.
Cyril Paglino m’a beaucoup parlé de son ancien métier : la break dance. Son nom d’artiste est Lil Klash. Je vous laisse admirer.
L’histoire du b-boying commence dans le Boogie Down, quartier du sud du Bronx (même si certaines opinions ont orienté l’hypothèse que le b-boying serait né sur la côte Ouest) des années 1970 et est intimement lié à la destinée d’un chef de gang, membre des Bronx River Projects, une fraction des Black Spades. Il va changer d’orientation et créer, sous le pseudonyme d’Afrika Bambaataa, la Bronx River Association, plus tard renommée Zulu Nation (en 1973). Poussé par ses études sur l’histoire de l’Afrique et son amour pour la musique, il veut canaliser l’énergie des jeunes gens de son quartier dans des activités artistiques pour éviter qu’ils ne finissent dans des gangs. On lui doit la naissance d’un nouveau mouvement : le Hip-Hop, dont les 5 piliers sont le MCing, le writing, le deejaying, le human beatbox et le b-boying. Afrika Bambaataa créera également l’un des premiers groupes de B-Boys, les Zulu Kings. L’influence du DJ d’origine jamaïcaine Kool Herc dans le développement de cette culture Hip-Hop qui s’oppose à la culture de violence qui régnait alors dans ces quartiers défavorisés des métropoles américaines est aussi à noter. Aujourd’hui la breakdance est basé sur le respect et l’originalité. Vocabulaire à connaître : Rappel : Les quatre piliers du hip-hop sont le rap, le writing, le DJ’ing et le break dance. Le break dance (ou break) est un terme utilisé pour désigner un style de danse développé à New York dans les années 1970, caractérisé par son aspect acrobatique et ses figures au sol. Un danseur de break dance est appelé breaker, b-boy, ou encore b-girl s’il s’agit d’une femme. Le rap est une forme d’expression musicale avec des paroles. C’est un style de musique de plus en plus connu et de plus en plus utilisé. Il est le moyen de faire passer, en chanson, sa haine, l’actualité et tout autre sujet qui tient à cœur à l’auteur. Le writing ou graffiti est un style d’écriture particulier qu’on retrouve très fréquemment sur les murs et dont la police d’écriture est très complexe. Considéré comme un art, c’est également un moyen d’expression.Les graffeurs signent leurs œuvres par des « tags ». Le DJ’ing quant à lui est un procédé utilisé en musique permettant d’obtenir un effet sonore particulier. Termes spécifiques : Crew : un groupe de danse ou un groupe de graffiti. Battle : défi de danse entre deux crew ou deux danseurs. Bite : du verbe to bite en anglais (mordre) : action de copier ou de voler un mouvement d’un autre danseur ou d’un autre crew. Équivalent français : « pomper ». Spin : tourner sur une partie du corps. Exemple : on nomme Head Spin l’action de tourner sur la tête. Power move : Phazes en français, mouvements les plus acrobatiques et aériens du break dance, comme le Flare (Thomas) ou le Airflare (Vrille). À la base le Thomas est une figure de gymnastique. Style : mouvements qui ont besoin de moins de force physique et de plus d’attitude, de rythme et de style. Top rock : pas de préparation du breaker avant sa descente au sol. Up rock : danse de combat. Foot work : construction exécutée au sol avec les jambes. Phase: terme plus récent de power move, il comprend le thomas, la vrille, la coupole, … Cette catégorie regroupe plus spécifiquement les techniques s’appuyant sur des mouvements circulaires répétitifs des jambes (d’où le terme de « phase » comme dans un mouvement oscillatoire). Blaze: l’équivalent d’un pseudonyme auto proclamé après avoir acquis une certaine réputation. Par exemple, un grand phaseur coréen a pour blaze ‘the end’. Bee-Bop : variante dans le passe-passe. Freeze : positions statiques sur une ou plusieurs parties du corps. Le freeze peut aller de la position élémentaire du baby freeze à celles les plus évoluées, alliant souplesse et inventivité comme les planches hollowback. Tricks : Mouvement technique, enchainement de freezes.
Voici un film que je regarde très souvent. New York, New York est un film musical américain de Martin Scorsese sorti en 1977. Avec Liza Minnelli et Robert De Niro, ce film deviendra intemporel. Doyle est un saxophoniste de jazz. Il rencontre Francine Evans, une chanteuse et tous deux, jouent dans le même orchestre. Mais Doyle crée son propre orchestre, plus orienté musique noire. Il va épouser Francine, mais les aléas de la vie vont les séparer. La fin est magnifique. Je la regarde toujours en pensant qu’elle finira bien…mais lescénario ne change pas. Dans ce très grand film, Robert de Niro séduira Liza Minelli en lui parlant de l’accord majeur. Cette dernère va lui dédicacer une chanson : New York – New York
Theme from New York, New York (aussi connu sous le titre New York, New York) est la chanson thématique du film New York, New York de Martin Scorsese sorti en 1977. Elle est composée par John Kander, avec des paroles de Fred Ebb. Elle a été écrite pour et a été chantée dans le film par Liza Minnelli. En 1979 (année de ma naissance), Frank Sinatra l’enregistra pour son album Trilogy: Past Present Future, sorti en 1980.
Ma soirée aux Bains Douches en 2001, il y a 10 ans déjà…
J’ai toujours été un petit garçon perturbateur, pas très bon à l’école et toujours le premier à faire des bêtises. Mais je n’ai jamais dépassé la ligne jaune. Jamais de bagarre, jamais de drogue, jamais de cigarette, et à peine un peu d’alcool (surtout du vin français et du champagne). Bref, j’avais des valeurs et une éducation. Alors, quand mes parents sont repartis en Iran pour le travail en 1998, j’ai dû louer un studio à Courbevoie, ma ville d’enfance. J’ai travaillé dur pour payer mes études. Et comme j’aimais faire la fête, j’ai commencé à organiser des soirées. De petites soirées d’abord, humbles, confidentielles puis peu à peu, de plus en plus belles et de plus en plus importantes. Ainsi, j’ai travaillé de 18 ans à 24 ans avec ce qui se faisait de mieux dans le monde de la nuit : Jean-Roch au VIP Room, Tony Gomez à l’Etoile et surtout, j’ai débuté avec David et Cathy Guetta aux Bains Douches. Quand j’ai connu David Guetta, j’avais 19 ans. Je venais à peine d’entrer en première année de DEUG de Droit à l’Université Paris 10 Nanterre. J’ai rencontré un jeune homme de 32 ans en 1999 (il est né en 1967). Beaucoup de charisme, de simplicité et quelqu’un de drôle. Il était déjà très respecté, comme sa femme Cathy. Concernant Cathy et son frère Chris, j’ai eu un excellent feeling. Chris était un bon DJ et il mixait au 1er étage, au restaurant. CathyGuetta était partout, très RP et présente à toutes les tables. Je voyais ce couple comme très complémentaire et très soudé. David m’avait toujours confié qu’il aimait par-dessus tout la musique. Celle qui fait danser tout le monde. Les Bains Douches à cette époque, c’était des soirées fantastiques. On pouvait côtoyer des gens si différents… On pouvait danser avec Steven Spielberg, Jennifer Lopez, Jamel Debbouze, la Princesse Soraya, Vanessa Paradis, la concierge d’en face, un coiffeur, des jeunes étudiants, des mannequins, des politiques, des drag queens, des homos et des hétéros, etc. Tout le monde dansait sur la piste sans se dévisager et sans se dénigrer. C’était de la bonne musique et il y en avait pour tous les goûts. J’ai payé mes études grâce à eux et je suis heureux de voir la réussite de David Guetta aujourd’hui. Il le mérite, c’est un bosseur et je suis très fier de son parcours. Bravo à lui et à Cathy pour cette réussite. Il donne une belle image de la France à l’étranger : celle de la réussite avec le travail. Celle de la méritocratie. David Guetta travaille aujourd’hui avec les plus grands noms de la musique et de la chanson comme Akon, Will I Am, les Black Eyed Peas, Taio Cruz, Kylie Minogue, Flo Rida, Estelle, Kelly Rowland, Rihanna, Madonna, Britney Spears ou encore U2. Sur l’ensemble de sa carrière, il a vendu plus de 3 millions d’albums et 15 millions de disques, soit 18 millions de disques : un record en tant que DJ. Il collectionne les récompenses dont les Grammy Awards. J’ai beaucoup appris grâce à eux…et j’ai payé mon DEUG de Droit grâce à David Guetta…
Merci Jean-Claude ! Je rassure les fans. Le livre de Jean-Claude Van Damme sera distribué à l’international et sera traduit en anglais, en arabe, en espagnol, en japonais, en chinois, en indien, en russe, etc
JEUDI 10 janvier 2011 : Au lendemain de l’allocution télévisée de Hosni Moubarak, annoncant qu’il déléguait ses pouvoirs mais restait en place jusqu’en septembre, les manifestants réclament, plus que jamais, son départ sur la place Tahrir au Caire et dans d’autres villes du pays. Jeudi, 23h10 : L’intervention présidentielle a provoqué la consternation et la colère parmi les manifestants de la place Tarhir. Ils ont réclamé que l’armée, déployée en force autour des manifestants, prenne position: «Armée égyptienne, il faut faire un choix, le régime ou le peuple!» Vendredi 11 janvier 2011 à 8h30 : Dans un «communiqué numéro 1», le conseil suprême des forces armées a annoncé qu’il examinait «les mesures» nécessaires pour protéger le pays et «appuyer les demandes légitimes du peuple». La télévision d’Etat avait interrompu ses programmes pour diffuser ce texte bref lu par un militaire en uniforme. 8h35 : «Si elle le souhaite, nous sommes prêts à accompagner l’Egypte dans cette période de transition», a proposé sur France 2 la chef de la diplomatie française, Michèle Alliot-Marie, égratignant au passage les pressions des Etats-Unis en soulignant la nécessité «d’être respectueux» de la volonté des Egyptiens. 9h05 : Des dizaines de milliers de manifestants se rassemble depuis l’aube sur la place Tahrir, prêts pour une nouvelle mobilisation massive contre le président égyptien Hosni Moubarak, qui s’accroche au pouvoir. 9h40 : «Nous voulons voir des faits, exactement comme l’exigent également les manifestants sur la place du Caire et en Egypte. Il faut un changement rapide», a déclaré sur la radio WDR5 Guido Westerwelle, chef de la diplomatie allemande, depuis New York où il doit participer au Conseil de sécurité des nations unies. 9h45 : Khairy Ramadan Ali, un menuisier qui travaillait pour le compte de l’ambassade américaine depuis 18 ans a été tué durant les violences qui ont émaillé les manifestations antigouvernementales dans le pays, a annoncé la secrétaire d’Etat Hillary Clinton. Il était porté disparu depuis le 28 janvier. 10h50 : L’armée égyptienne affirme qu’elle se porte garante des réformes promises par le président Hosni Moubarak, qui a délégué la veille ses prérogatives à son vice-président sous la pression de la rue, selon un communiqué lu à la télévision d’Etat. 10h54 : L’armée égyptienne a appelle à «un retour à la vie normale», alors que des dizaines de milliers de personnes continuaient à manifester au Caire contre le régime du président Hosni Moubarak. 10h55 : L’armée met en garde contre toute atteinte à la sécurité de la nation 11heures : L’armée égyptienne assure qu’elle garantira des «élections libres et honnêtes» 11h19 : Trois soldats de l’armée égyptienne ont abandonné leurs armes et leurs uniformes pour se joindre aux manifestants anti-régime dans le centre du Caire, affirment des témoins. 12h19 : La prière du vendredi vient de prendre fin en Egypte. Place Tahrir, au Caire, des milliers de personnes y ont participé. 12h26 : L’Allemagne appelle les responsables égyptiens à «prendre acte» de la volonté populaire d’une transition démocratique sans le président Hosni Moubarak. «Nous voulons voir des faits, exactement comme l’exigent également les manifestants sur la place du Caire et en Egypte. Il faut un changement rapide», a déclaré le chef de la diplomatie allemande Guido Westerwelle, depuis New York où il doit participer au Conseil de sécurité des Nations unies. «C’est au peuple égyptien de décider lui-même qui le dirige», a-t-il réaffirmé. 12h39 : Des tensions sont signalées par la télévision Al Jazeera entre manifestants et soldats à proximité du palais présidentiel. Rassemblés devant l’édifice, les manifestants espéraient obtenir le ralliement de l’armée et ont laissé éclater leur colère en apprenant la position des militaires. 12h45 : Des manifestants se dirigent vers la télévision d’Etat, au Caire. 12h56 : Des dizaines de milliers de personnes manifestent partout dans le pays après la prière du vendredi, dans les villes de Mahala, Tanta, d’Alexandrie, d’Ismaïlia, mais aussi de Suez. A chaque fois le même slogan : «Moubarak doit partir !». 13h15 : A Alexandrie la foule des manifestants est estimée à 100 000 personnes. 13h45 : Selon France 24 qui cite la chaîne El Arabiya, Moubarak aurait quitté Le Caire. 14 heures : Selon un officiel égyptien cité par la chaîne France 24, Hosni Moubarak aurait quitté Le Caire dans la nuit de jeudi à vendredi, après son discours. 14h05 : «Ne lâchez pas sinon c’est la déroute». Pour les «tombeurs de Ben Ali», l’ex-président tunisien, dont la révolution a inspiré et servi d’exemple aux manifestations en Egypte, seule la pression pourra faire partir le raïs égyptien Hosni Moubarak. 14h16 : Une source porche du gouvernement confirme que Hosni Moubarak a bien quitté la capitale égyptienne en compagnie de sa famille pour une destination inconnue. 14h17 : Le ministère français des Affaires étrangères dénonce des critiques «injustes» contre le travail de l’ambassade au Caire, accusée dans des médias de ne pas suffisamment assister les Français pendant les violences et les manifestations. «Dès le début des événements, notre ambassade au Caire, notre Consulat général, ainsi que l’ensemble de notre dispositif français en Egypte se sont mobilisées pour veiller à la sécurité de nos compatriotes», déclare le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero. 14h27 : La source proche du gouvernement qui a annoncé le départ de Moubarak du Caire refuse de préciser si le président et sa famille ont quitté l’Egypte ou gagné la station balnéaire de Charm el-Cheikh (le point rouge sur la carte ci-dessous) dans le Sinaï, où le président a une résidence. 14h35 : Selon le député travailliste israélien Binyamin Ben Eliezer, le président égyptien Hosni Moubarak lui a avoué, lors d’une conversation téléphonique jeudi soir, peu avant son allocution télévisée, qu’il cherchait «une porte de sortie honorable». «Il sait que c’est fini, que c’est la fin de la route. Il ne m’a dit qu’une seule chose peu avant son discours, c’est qu’il cherchait une voie de sortie». 14h46 : Selon une estimation de l’AFP, plus d’un million de personnes sont massées sur la place Tahrir. 14h55 : A Alexandrie, les manifestants se dirigent vers le palais présidentiel, selon Al-Jazeera. Des marins-pêcheurs les ravitaillent. Même chose au Caire, où au moins 3 000 personnes se dirigent vers la principale résidence du président Hosni Moubarak, dans le quartier de Héliopolis. Leur nombre grossit à vue d’oeil. 15h05 : Hosni Moubarak a quitté Le Caire pour Charm el-Cheikh, dans le Sinaï, indique le porte-parole du Parti national démocrate (PND, au pouvoir). 15h10 : Près de 2 000 manifestants se trouvent à l’extérieur du bâtiment de la télévision d’Etat, sur les rives du Nil, près de la place Tahrir, réclamant la démission de Moubarak. 15h15 : Le voyagiste allemand TUI annonce qu’il va rapatrier, par des vols exceptionnels, les 13 et 14 février, ses 300 clients encore présents dans le pays. 15h20 : Au Caire, les militaires bloquent les rues menant au palais présidentiel. 15h30 : Des milliers de manifestants ont pris le contrôle de bâtiments administratifs dans la ville de Suez. Ils ne bougeront pas avant la démission de leur président, selon le journal Al-Arham. 15h40 : La présidence égyptienne va diffuser sous peu un communiqué «important et urgent», a annoncé vendredi la télévision d’Etat. 15h50 : Selon Blake Hounshell, journaliste à Foreign Policy, un magazine de politique internationale, c’est dans une résidence située au milieu d’un golf que s’est installé Moubarak à Charm el-Cheikh. 16h05 : Selon Al Jazeera, deux hélicoptères militaires survolent actuellement le palais présidentiel au Caire. 16h10 : Wyclef Jean, le chanteur des Fugees, qui a un temps envisagé de se présenter aux élections en Haïti, se mobilise lui aussi pour l’Egypte : il compose une chanson pour les manifestants. 16h15 : L’armée distribue des boissons aux manifestants aux abords du bâtiment de la Télévision d’État, au Caire, selon une journaliste égyptienne citée par France 24. 16h20 : Hossam Badrawi, le nouveau secrétaire général du Parti national démocratique (PND, au pouvoir), devrait annoncer sa démission dans les prochaines heures, selon la BBC. 16h25 : A El-Arich, dans le Sinaï, des coups de feu ont été échangés entre manifestants et forces de l’ordre, faisant un mort et 20 blessés, selon Al-Jazeera. Un millier de personnes ont attaqué un commissariat, lançant des cocktails molotov et brûlant des voitures. 16h35 : Le déplacement du président Hosni Moubarak dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh constitue «une première étape positive», affirme un haut responsable américain. 16h40 : Un proche du pouvoir affirme que le secrétaire général du parti au pouvoir, Hossam Badrawi, va démissionner. 16h45 : Al-Arabiya avance un bilan de 5 morts lors des affrontement à El-Arich, entre manifestants et forces de l’ordre. 16h50 : Grâce au site Bambuser, des manifestants envoient des vidéos en direct, grâce à leur téléphone portable, dont celle-ci tournée près du palais présidentiel. 16h55 : Hossam Badrawi, le secrétaire général du NDP (le parti au pouvoir), a décidé de quitter son poste et le parti, selon al-Jazeera 16h57 : Selon le quotidien londonien The Guardian, la télévision d’Etat égyptienne donne désormais la parole à des manifestants, ce que l’envoyé spécial considère comme un signe… 17h : Le principal porte-parole de l’armée vient d’arriver dans les studios de la télévision d’Etat, au Caire. 17h10 : Hosni Moubarak démissionne, selon le vice-président Omar Souleimane. La foule agglutinée place Tahrir explose de joie, dans une indescriptible clameur. 17h15 : Hosni Moubarak quitte la présidence de l’Egypte et remet le pouvoir à l’armée, selon la déclaration télévisée du vice-président Omar Souleimane. «Le peuple a fait chuter le régime !», scandent les manifestants rassemblés place Tahrir. 17h20 : Le raïs «a décidé de renoncer à ses fonctions de président de la République», proclame Omar Souleimane. Il a chargé le Conseil militaire suprême de prendre en charge les affaires publiques «dans les circonstances difficiles que traverse le pays». 17h30 : Catherine Ashton, porte-parole de la diplomatie de l’Union européenne, estime qu’Hosni Moubarak a «écouté la voix du peuple». 17h35 : Barack Obama va faire une déclaration dans quelques instants à la télévision américaine. 17h40 : Une explosion de joie retentit à Tunis quelques minutes après l’annonce de la démission du président égyptien Hosni Moubarak. 17h38 : Le Hamas salue le «début de la victoire de la révolution égyptienne». 17h42 : Israël espère que la période de transition qui s’ouvre en Egypte après l’annonce vendredi de la démission du président égyptien Hosni Moubarak se fera «sans secousse», selon un responsable gouvernemental israélien.
Wayne Rooney a choisi le meilleur moment pour marquer un but fantastique. A l’occasion du derby face à Manchester City, les Red Devils ont fait un pas de plus vers le titre en s’imposant 2-1. Une victoire décrochée grâce à un retourné acrobatique exceptionnel de Rooney à la 78eme. « Je pense que c’est le plus beau but de ma carrière, a reconnu l’attaquant anglais après le match. J’ai vu le ballon arriver dans la surface, et je me suis dit : « Pourquoi pas ? » Heureusement, il est entré dans la lucarne. Neuf fois sur dix, il serait allé au dessus de la barre transversale. C’est l’instinct. Vous n’avez pas le temps de réfléchir. »
Jugé pour inceste à 93 ans, Philippe Hamelain nie toujours les faits, sauf une fois, au chalet…Philippe Hamelin, 93 ans, a été condamné par le juge André Perreault à une peine de deux ans moins un jour à purger dans la collectivité, pour avoir agressé sexuellement ses deux filles, dès l’âge de cinq ans, de 1956 à 1963.
Comme chaque année, le salon du livre de Paris aura lieu au printemps (du 18 au 21 mars). Je vous propose le programme du cherche midi éditeur. Notre stand sera placé entre le journal l’Express (non non, ce n’est pas encore une maison d’édition) et les éditions Robert Laffont.
J’aurai l’occasion de revenir sur le salon du livre de Paris dans un prochain post. Vendredi 18 mars 2011 19h – 20h :Anne Pouget (Le pourquoi des choses Tome 3) 19h – 20h :François Marchand (Plan Social) 20h – 201h :Jeannie Longo (Jeannie par Longo) 20h – 21h :Franck Hériot (La vengeance du Djinn) 20h – 21h :Patrice Delbourg (L’homme au lacets défaits) Samedi 19 mars 2011 11h – 12h30 :Professeur Philippe Even (La recherche biomédicale en danger) 14h30 – 16h :PIEM (Le petit Piem illustré) 14h30 – 16h :Maître Jean-Yves Le Borgne (La garde à vue : un résidu de barbarie) 15h – 16h :Imam Hassen Chalghoumi (Pour l’Islam de France) 16h – 17h30 :Elisabeth Guigou (Pour une Europe juste) 16h – 17h30 :Valère Staraselski (La fête de l’Humanité) 16h30 – 18h :Egon Kragel et Yves Couprie (OVNIS – enquête sur un secret d’Etat) Dimanche 20 mars 2011 11h – 12h :Frédéric Lefebvre 11h – 12h :Eric Yung (Les nouvelles archives de l’étrange) 11h – 12h :Le député Alain Bocquet (Un Marx et ça repart !) 11h – 12h :Philippe Vauvillé (Le narcisse) 15h – 16h :Pierre Benichou (le pavé Coluche) 15h – 16h :Patrick Pelloux (Histoire d’urgences Tome 2) 15h – 16h :Sihem Souid (Omerta dans la police) 15h – 17h :Eric Naulleau (Pensées de Pierre Dac) 16h – 17h :Jonathan Lambert (Le monde à Lambert) 16h – 17h :Francis Huster (Lettre aux Femmes et à l’amour) 16h – 17h30 :Jean-Pierre Castaldi (Aux hasards de ma vie) 17h – 18h :Catherine Salvador (Henri Salvador – la joie de vivre) 17h – 18h :Victor Lanoux (Laisser flotter les rubans)
Né en 1979 à Paris, Arash Derambarsh est Docteur en droit et avocat au Barreau de Paris.
Arash Derambarsh s'est engagé très tôt en politique. Conseiller municipal Les Républicains depuis mars 2014 à Courbevoie, il est à l'origine de la loi contre le gaspillage alimentaire votée à l'unanimité le 3 février 2016 qui oblige les supermarchés à donner leurs invendus alimentaires aux associations. Le magazine américain Foreign Policy l'a classé dans les 100 personnalités les plus influentes dans le monde en 2016. Il est l'auteur du Manifeste contre le gaspillage (Fayard), prix Edgar-Faure du meilleur livre politique de l'année 2015.
En 2017, Arash Derambarsh a publié aux éditions Plon "Agriculteurs, les raisons d'un désespoir" (co-écrit avec Eric de la Chesnais, chef du service "agriculture" au Figaro).
Enfin, il publie en 2019 aux éditions du cherche midi son livre "Tomber 9 fois, se relever 10" qui parle de son parcours scolaire.
Livre Arash Derambarsh « Manifeste contre le gaspillage »
Livre Arash Derambarsh « Agriculteurs, les raisons d’un désespoir »
Linkedin – Arash Derambarsh
Livre numérique
Je milite pour le livre numérique. Voici ma tribune dans le journal Le Monde.
Nous voici dans un tournant historique en matière de support pour l'écriture. Mais le conservatisme et le pessimisme demeurent.
Pourtant, dans ce virage unique, voici un bras de fer inédit entre le conservatisme et le modernisme. Ce modernisme, des sociétés telles que Google ou Amazon veulent l'imposer pour certains, la proposer pour d'autres.
Car, en effet, il s'agit de 200 000 titres en anglais et de journaux dans plusieurs langues. Voilà ce que propose le vendeur américain de livres sur Internet Amazon. Quant à Google, ce dernier ne fait pas les choses à moitié. Le géant de la recherche sur Internet va lancer sa librairie numérique au premier semestre 2010, en Europe, en proposant d'emblée quelque 500 000 titres aux internautes. Des partenariats avec des éditeurs sont, par ailleurs, signés pour deux millions d'ouvrages.
En France, la grande majorité des éditeurs contestent le comportement de Google. Le Syndicat national des éditeurs français (SNE) et le groupe La Martinière, appuyé par Gallimard et Flammarion, poursuivent actuellement le géant de l'Internet pour contrefaçon. De surcroît, la chancelière allemande, Angela Merkel, a condamné Google Editions. Elle défend, à juste titre, la protection des droits d'auteur sur Internet. Elle rejette, par ailleurs, la numérisation des ouvrages de bibliothèque si on ne tient pas compte de cette protection, comme le fait Google.
Il s'agit donc de protéger la propriété littéraire, car sans auteurs, pas de livres. Les éditeurs français exigent de Google le respect de la loi, et ils ont raison. Toutefois, le livre électronique est une chance. Il apporte une réponse pratique. En effet, le Kindle, livre électronique d'Amazon, peut télécharger 1 500 ouvrages. Pour le cartable des étudiants, c'est une réponse exceptionnelle. De plus, la nouvelle génération pourra beaucoup plus facilement se familiariser avec les classiques.
Par ailleurs, ce marché est rentable pour un secteur d'activité qui est à bout de souffle. Cependant, il s'agit de sauvegarder les libraires et les points de vente. Pourquoi, d'ailleurs, ne pas les adapter rapidement au numérique ? En France, après une longue période d'immobilisme, les choses commencent à évoluer. La Fnac, par exemple, a annoncé avoir vendu 40 000 livres au format numérique, et propose désormais 30 000 titres sur son site. Mais c'est tout le secteur de la distribution qu'il va falloir réformer et adapter.
L'Union européenne et le G20 doivent donc se saisir de cette question. Le téléchargement est mondial et n'a pas de frontières. De même que les Etats doivent contrôler la mondialisation et non la subir. Le secteur musical n'avait pas vu venir le tsunami Internet, et son économie a vacillé. Il faut donc développer une offre légale, payante, et ne pas subir ce qu'a connu le monde du disque. Le politique doit jouer son rôle et imposer un prix unique du livre numérique afin de sauver les acquis des auteurs.
Enfin, on se trompe si l'on considère le livre papier comme sacré. Le papier et le livre électronique cohabiteront un temps, mais, à l'heure du numérique, les générations futures s'en passeront sans problème. Aux éditeurs de prendre leur destin en main afin de prévoir l'avenir.