Jeudi 20 décembre 2012, la cour d’assises de Paris vient d’acquitter Marc Machin.
Elle disposait depuis le départ d’une certitude absolue : Marc Machin est innocent puisqu’un autre homme, David Sagno, a été depuis reconnu coupable de ce meurtre et condamné, aveux et preuves ADN à l’appui.
Marc Machin est la huitième personne en France depuis la Seconde Guerre mondiale à être acquittée d’un crime à l’issue d’une procédure de révision.
Mais pourquoi toute cette confusion et tout ce gâchis ?
Marc Machin a été condamné en 2004 à 18 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises des Hauts-de-Seine pour le meurtre de Marie-Agnès Bedot le 1er décembre 2001 au pont de Neuilly. Cette peine avait été confirmée en 2005 en appel et assortie de 12 ans de sûreté par la cour d’assises des Yvelines.
Après avoir avoué le meurtre durant sa garde à vue, Marc Machin s’était immédiatement rétracté et a ensuite toujours nié les faits.
Début mars 2008, un autre homme, David Sagno, s’est accusé de ce meurtre ainsi que de celui d’une autre femme, Maria-Judith Araujo, toujours au pont de Neuilly, le 22 mai 2002. De plus, ses traces ADN ont été retrouvées sur des vêtements et sous un des ongles de la première victime.
Dès lors, Marc Machin a été remis en liberté et il a attendu la révision de son procès.
Je l’ai rencontré par le biais de son père. C’est un garçon calme et attachant. Condamné injustement, il a vu six années de sa jeunesse partir en fumée pour un crime qu’il a n’a jamais commis…
Lorsque Marc Machin sort de prison, je rencontre un garçon adorable. Il manque d’affection et réclame de l’aide. Mais il y a aussi en lui beaucoup de colère, de pulsion et de fragilité.
Il n’aura ni aide psychiatrique, ni aide psychologique, ni formation scolaire, professionnelle et civique. Il n’a pas de logement stable et n’a pas d’argent. En effet, il a dépensé son à-valoir en très peu de temps.
J’ai donc deux objectifs : publier son récit. Le faire parler dans son livre car il avait un réel besoin de s’exprimer. Et par ailleurs, l’aider humblement dans sa réinsertion. Il fallait lui apporter une aide et un soutien concernant sa réhabilitation.
En France, pays des Lumières, de la République et de la Justice, chaque citoyen a des droits, des devoirs et des obligations. Nul ne doit payer pour un acte qu’il n’a jamais commis.
L’objectif de cet ouvrage était pour moi de faire bouger les lignes de la société française en matière pénale.
Ainsi, cet ouvrage, « Seul contre Tous ! » avait comme but de relancer le débat fondamental sur la réforme urgente de la justice concernant la prise en charge de la victime, la fonction de l’avocat, le principe de l’enquête et le rôle du juge d’instruction, qui doit instruire à charge et à décharge. Surtout, je voulais qu’il mette en lumière le problème grave du vide juridique concernant le statut des victimes d’erreurs judiciaires comme le cas de Marc Machin.
Nous l’avons déjà constaté avec l’affaire d’Outreau.
Mais la justice est lente, trop lente. Et Marc Machin n’aura rien obtenu. J’ai alerté tout le monde : les juges d’instruction Emmanuelle Robinson et Charlotte Bilger, qui sont remarquables et compétentes, beaucoup de politiques et les médias. Mais rien n’a bougé et Marc Machin a été rattrapé par ses pulsions.
Je condamne fermement ses actes ultérieurs évidemment. Mes pensées les plus sincères vont évidemment à l’égard de ces jeunes filles. Néanmoins, il nous faut clairement dénoncer l’immobilisme dans ce pays, dénoncer ceux qui n’ont pas l’ambition de faire bouger les lignes. Je pense notamment à Christophe Ingrain, conseiller justice à l’Elysée (sous Nicolas Sarkozy) qui n’a pas souhaité recevoir Marc Machin. Je pense également à Rachida Dati qui ne l’a pas reçu, préférant les défilés de mode au dysfonctionnement judiciaire. On m’a proposé un conseiller de la Garde des Sceaux… c’est dire l’intérêt que l’on a porté à ce dossier.
Dès lors, je décide de le faire recevoir par un proche du Président de la République Nicolas Sarkozy.
Je rend hommage à Dominique Paillé, conseiller du Président de la République et porte-parole adjoint de l’UMP qui l’a reçu et qui l’a écouté. C’est le rôle du politique d’être à l’écoute et d’avoir la volonté de faire évoluer la société sans porter de jugement et faire ingérence à la séparation des pouvoirs.
Il n’y a pas les bons d’un côté et les méchants de l’autre. Le manichéisme n’est pas un schéma de pensée juste pour l’être humain qui est complexe, sensible et fragile.
Lorsqu’on relâche quelqu’un en liberté sans imposer un suivi psychiatrique et psychologique, il ne faut pas s’étonner ensuite des conséquences.
Aujourd’hui, justice est faite pour Marc Machin. Je suis heureux pour lui. Une nouvelle vie commence pour lui, la vraie…
A méditer afin qu’il n’y ait plus ce genre de cas car c’est un échec pour tout le monde…
Category: Arash Derambarsh (Page 15 of 24)
J’ai le plaisir d’annoncer le lancement du Club « Courbevoie, ma ville 3.0« .
Le club « Courbevoie – Ma ville 3.0 » est un club regroupant des Courbevoisiens de toute génération.
Ce club a la volonté de porter une « voix » originale, indépendante et responsable à Courbevoie. Ce club réunit chaque mois plusieurs personnalités de tous horizons (société civile, entrepreneurs, journalistes, bloggers, politiques, experts, dirigeants,…) afin de débattre de sujets divers (civisme, sport, numérique, vivre-ensemble, santé, environnement, transports, politique, social, travail, emploi, sécurité,…).
L’objectif est de :
– Valoriser le défi du vivre-ensemble
– Encourager l’engagement civique
– Accompagner les projets (stages, emplois et formations)
– susciter les contacts entre les courbevoisiens
– Former l’ouverture d’esprit
– Organiser des événements (concerts, forums, débats, dîners,…)
Faut-il croire aux Expériences de Mort Imminente ? Faut-il croire à la vie après la mort ?
L’expérience de mort imminente (EMI) désigne un ensemble de «sensations» vécues par certains individus pendant un coma avancé ou une mort clinique avant qu’ils soient réanimés et dont ils témoignent souvent comme d’une possibilité que la conscience survive à la mort.
D’autres expressions sont parfois utilisées, comme «expérience aux frontières de la mort», «expérience de mort approchée» (EMA), «expérience de mort-retour», «near-death experience» (NDE).
Les neurosciences expliquent ce phénomène par une altération de la conscience cérébrale dont les mécanismes physiologiques ont largement été étudiés.
Croire ou ne pas y croire ?
Voici un documentaire fort intéressant sur les expériences de morts imminentes, voyez par vous même et donnez-moi votre avis.
Un gros coup de cœur pour la romancière Charline Quarré. Une personnalité humaine unique et chaleureuse.
Née à Paris d’un père normalien et d’une mère fantaisiste, Charline grandit avec une aversion héréditaire pour l’école. Lectrice compulsive, elle commence à écrire à l’âge de 7 ans. Après son premier roman (« À contre-jour »), elle vient de publier, à 29 ans, son second roman (« Pas ce soir ») aux éditions Baudelaire.
C’est une soirée mondaine parisienne.
Un petit monde où mensonges, manipulations et ragots provoquent parfois des dérapages incontrôlés.
Où les faiblesses des uns font la gloire des autres.
C’est une soirée qui réveille les souvenirs endormis d’Eugénie, jeune femme odieuse et misanthrope.
C’est l’histoire de ce que l’on découvre derrière le plus efficace des cache-misère, l’arrogance. Son style incisif ne ménage rien ni personne. Elle manie le tragique avec légèreté, fait passer du rire aux larmes avec désinvolture.
Pour commander sur Amazon
J’ai obtenu pour le cherche midi éditeur, maison d’édition française pour laquelle je travaille depuis 2007, les droits internationaux des autobiographies de la star de cinéma Jean-Claude Van Damme et de la star du net Keenan Cahill.
Voici les deux articles de presse concernant ces deux futurs auteurs.
Mon objectif est simple : l’édition française doit faire signer les stars internationales directement sans passer par des traductions. Nous devons avoir cette ambition et obtenir cette légitimité.
1) Les mémoires de Van prévus pour Cannes 2013 (Le Point – Marion Cocquet)
L’aventure a commencé sur la Croisette, c’est là-bas qu’elle se poursuivra. Lors de la présentation à Cannes en 2010 de son long-métrage The Eagle Path, Jean-Claude Van Damme avait annoncé la vente des droits internationaux de ses mémoires au Cherche-Midi. Arash Derambarsh, directeur de collection en charge du projet, annonce désormais la parution du livre pour le prochain festival du film… histoire de lui assurer une promotion d’envergure. La publication avait dans un premier temps été annoncée pour janvier 2011. Mais le travail d’écriture, assuré par « JCVD » lui-même avec l’aide de Gille Lhote et du producteur Antoine Henriquet, a pris du temps, explique Arash Derambarsh – d’autant que le Belge le plus connu d’Hollywood a dans l’intervalle assuré plusieurs tournages.
2) Keenan Cahill, star du Web, futur écrivain (Le Point – Marion Cocquet)
L’adolescent malade, devenu célèbre avec ses reprises de chansons diffusées sur YouTube, s’apprête à publier son autobiographie.
Écrire son autobiographie à 17 ans ? L’idée a évidemment de quoi faire sourire. Elle se comprend pourtant mieux chez un jeune homme qui a peu de chances de dépasser la trentaine que chez un Justin Bieber. Keenan Cahill, superstar du Web depuis deux ans, souffre depuis son plus jeune âge du syndrome de Maroteaux-Lamy, une maladie dégénérative extrêmement grave qui le cloue régulièrement sur un lit d’hôpital. Le Cherche Midi vient d’acheter les droits internationaux de son livre, corédigé avec son manager, David Graham, et le producteur Romuald Boulanger. Son titre provisoire ? « Living Teenage Dream ».
Un nom de circonstance. C’est avec Teenage Dream de Katy Perry que Keenan Cahill s’est fait connaître, en août 2011. Le gamin a pris l’habitude de se filmer, dans sa chambre, en train de chanter – en play-back et avec forces mimiques – ses tubes favoris, pour poster ensuite ses vidéos sur YouTube. Ce jour-là, son Teenage Dream fait le buzz au point que Katy Perry elle-même reprend la séquence sur son compte Twitter : Keenan devient, en quelques jours, un véritable phénomène. Ses prestations sont suivies, depuis, par des dizaines de milliers de personnes (il a atteint, en septembre, les 415 millions de vues sur la plate-forme de partage de vidéos). Et sa dégaine troublante (il est atteint de nanisme et de dysmorphie faciale, conséquence de sa maladie) ajoutée à son sens aigu de l’autodérision fait de lui une mascotte du Web.
Deux ans plus tard, le « rêve d’ado » en question a pris des allures d’entreprise. Plus de vidéos amateurs sombres et mal cadrées, ou presque. Le gamin reçoit dans sa tanière les plus grands noms de la pop – de 50 Cent à David Guetta, en passant par Jennifer Aniston ou LMFAO – et, encadré par deux managers, joue le rôle de sponsor privilégié pour les jeunes talents ou les stars en mal de popularité. Le tournant laisse dubitatifs ses anciens fans et lui a valu quelques volées de bois vert. Mais Arash Derambarsh, directeur de collection au Cherche Midi et responsable du projet, s’insurge. « Peu importe combien il gagne aujourd’hui, c’est un gamin qui souffre d’une maladie incurable et qui parvient à se faire plaisir au lieu de se morfondre dans sa chambre. » L’histoire promet.
Analyse visionnaire de l’internet en 1995 par Tatiana F-Salomon (présidente fondatrice des Humains associés)
On 25 août 2012
Voici une passionnante analyse de Tatiana F-Salomon (présidente fondatrice des Humains associés) en 1995. Elle s’exprime sur l’internet à une période où le « cyberspace » faisait ses premiers pas…
Hôte et à la fois l’invité dans le Cyberspace,
nous savons heureusement que l’hôte est indifféremment celui qui reçoit que celui qui est reçu.
L’hospitalité est notre mot de passe parce qu’il signifie l’acte d’inclusion, d’accueil, d’intégration par excellence.
Dans un conte derviche où il est question de l’hôte et des invités, il est souligné la nécessité de l’interrelation des différents individus qui le composent et la manière dont ils peuvent se compléter mutuellement, de s’entraider.
“Certains invités sont plus rapides que d’autres à comprendre et à saisir les rapports entre les différents éléments de la maison (Cyberspace ?), ce sont ceux-là qui peuvent communiquer ce qu’ils savent à leurs amis plus lents”.
Or, nous savons par expérience que cela est relatif car comme chaque-un de nous peut être à la fois l’hôte et l’invité à son tour, nous sommes à la fois rapides et lents, de ce fait nous avons toujours soit à apprendre de l’autre, soit à apprendre à l’autre.
Le Cyberspace devient le lieu de la réciprocité de coopération d’apprentissage où sans cesse nous devons apprendre à apprendre, apprendre à prendre, à choisir ce qui nous convient le mieux. Apprendre à donner, apprendre à recevoir et à transmettre, dans un espace où tout est invité à procéder par échange.
Notre souhait est donc celui de l’hospitalité, en d’autres termes, invités du Cyberspace, nous proposons à notre tour d’être l’hôte de tous ceux qui comme nous travaillent dans le but de l’actualisation d’une humanité fraternelle et solidaire.
Nous pensons que le Cyberspace peut permettre aux humains la mise en commun de nos connaissances, de notre savoir, de notre imagination créatrice, car avec la réalité virtuelle – pour tous ceux qui s’intéressent à la métaphysique – une analogie s’impose entre la “réalité virtuelle” et celle de mondes angéliques dit mondes des virtualités.
De grands maîtres de sagesse ont traité ce sujet et pour ceux qui s’y intéressent, nous donnons à la fin de notre point de vue une liste non-exaustive, cela va de soi, des traités en question.
En passant, je citerai pour mieux me faire comprendre Ibn El Arabi qui dit sans ménagement au XIIe siècle :
“Les anges sont les pouvoirs cachés (virtualités) dans les facultés et les organes de l’homme” (Idries Shah, Les Soufis, éd.Payot, 1979, p.129).
Dans ce sens, les pouvoirs (virtuels) cachés dans les facultés et les organes de l’homme une fois éveillés peuvent faire émerger aussi bien le meilleur (l’ange) que le pire en nous-mêmes.
Un Cyberspace s’ouvre à nous, serait-il ce lieu de coopération, de fraternité et de solidarité auquel nous aspirons, ou a contrario de dominations, de pouvoir et d’asservissement ? L’expérience venant avant la compréhension, seul le temps nous le dira.
Je pense, en attendant, qu’il nous faut prendre en considération les deux cas de figure et rester attentifs au moindre signe qui nous dira si du Cyberspace, espace d’hospitalité, nous sommes en train de glisser vers un cyberspace d’exclusion.
Pour le moment, notre souhait est celui d’aller vers ce qui nous unit plutôt que vers ce qui nous divise, et d’apprendre à apprendre à coopérer fraternellement, humainement, à vivre réellement ensemble…
Tatiana F-Salomon.
Paris, janvier 1995
Coup de coeur livre : « Là, tu dépasses les borgnes ! ,…et autres expressions détournées » de Sarah Doraghi
On 25 août 2012
Coup de coeur pour le livre de la journaliste Sarah Doraghi : « Là, tu dépasses les borgnes ! ,…et autres expressions détournées » (First Editions).
Synopsis
« Jouer cartons sur table », « s’ennuyer comme un remords », « avoir du pain sur la manche », « prendre quelqu’un sous son épaule », « faire table basse du passé », « arrondir les ongles »… Vous découvrirez au fil des pages comment les expressions françaises, déjà fleuries, deviennent des bijoux de drôlerie lorsqu’on glisse sur les peaux de banane de notre belle langue !
Toutes ces jolies « foirades » de la langue sont illustrées et mises en scène par Emad, jeune dessinateur franco-iranien, qui nous prouve avec humour que la réalité de ces expressions revisitées est parfois plus étonnante encore que ce que les mots nous laissaient entendre
L’auteur :
Sarah Négar Doraghi a grandit sous la révolution iranienne et la guerre entre l’Iran et l’Irak avant d’arriver à Paris, en août 1983 à l’âge de dix ans. Elle ne parle alors pas un seul mot de français.
Quelques années plus tard, elle passe son baccalauréat, fréquente la faculté de droit à Paris, part à Washington (G. M. University) et sort de l’ESJ en 1998. Sarah Doraghi collabore à France-Soir, Santé Famille, se retrouve responsable de la presse française à Davos le temps d’un World Economic Forum, décolle sur Comédie avec QIf (Question d’Intégration en France), débarque à la Matinale (Canal +), co-présente le Culture Club et depuis septembre 2006 concocte la chronique Culture sur Télématin (France 2).
Une femme brillante ! Son livre coûte moins de 3 euros !
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Débat sur l’équipe de France de football sur Europe 1.
Avec : Arash Derambarsh (dirigeant club de football de Courbevoie), Stéphane Truchi (IFOP), Laurent Guimier, Guy Birenbaum, David Abiker, Guy Roux et Lise Pressac.
La défaite de la droite républicaine est sévère. L’analyse doit être sincère et honnête : nous perdons toutes les élections depuis cinq années.
Une page doit se tourner. La droite n’a plus le choix : il lui faut renouveler ses femmes et ses hommes, refonder ses structures, réinventer des méthodes et moderniser ses idées. Sous peine d’être durablement marginalisée dans le paysage politique français.
Raison de cette sanction : la trahison des idéaux de la droite et de nos valeurs. Ainsi, je dénonce depuis longtemps la stratégie de la droitisation.
Les appels du pied au FN sont indécents
La séquence législative a prouvé que la stratégie présidentielle de Nicolas Sarkozy, inspirée par Patrick Buisson a plus profité au Front national qu’à l’UMP. En effet, à l’époque du discours de Grenoble, prononcé par Nicolas Sarkozy le 30 juillet 2010, un tiers des sympathisants de l’UMP étaient favorables à une alliance avec le parti d’extrême droite. Aujourd’hui, ils sont les deux tiers.
Or, nous avons une incompatibilité de valeurs, de programme et de stratégie avec le FN et ses idées : incompatibilité de valeurs, car ce parti n’a jamais clarifié ses positions sur l’antisémitisme, la Shoah, le racisme et sa conception des valeurs du « vivre-ensemble ». Certes, la stratégie de Marine Le Pen est de donner des gages à la communauté juive et de porter les attaques contre ce qu’elle voit comme le nouvel ennemi : l’Islam. Pour autant, rappelons que la présidente du FN s’est rendue en Autriche pendant la campagne électorale, à ce fameux bal nazi, à Vienne. Pendant la campagne des législatives, elle n’a pas non plus condamné le tatouage nazi que portait un candidat du Rassemblement Bleu Marine. Il y a par ailleurs aussi une incompatibilité de programme avec le FN, car on ne peut pas s’entendre avec un parti qui prône la sortie de l’euro.
Une grande partie de l’électorat modéré s’est détournée de l’UMP car troublée et désorientée. Cet électorat, il faudra aller le chercher et lui parler.
Cette stratégie est à l’évidence une impasse idéologique et morale. Cet échec entraîne toujours une défaite politique comme l’ont très bien affirmé Nathalie Kosciusko-Morizet, Thierry Solère, Jean-Christophe Fromantin, François Fillon, Chantal Jouanno, François Baroin, Xavier Bertrand ou encore Henri Guaino.
Quelles sont nos valeurs ?
Pour reconstruire, il faudra donc se rassembler autour de valeurs communes : la méritocratie, le travail, la nation, l’Europe, la laïcité et le lien intergénérationnel.
Nous croyons en une France entreprenante et travailleuse, à l’économie de marché et à la récompense du travail. Nous croyons également en une France juste et solidaire, ce qui ne veut pas dire l’assistanat, mais la responsabilité, l’éducation. Nous croyons, par ailleurs, en une France qui doit être moteur d’une Europe non bureaucratique, mais politique, capable de défendre plus efficacement ses intérêts économiques et sociaux.
Enfin, c’est l’attachement à la nation, qui se construit sur une intégration réussie et suppose le rejet de la xénophobie et de l’islamophobie, qui est notre différence fondamentale avec le Front national.
La République française doit favoriser et valoriser l’union nationale autour de concepts à réétudier et réactualiser. Ainsi, valorisons plutôt nos valeurs communes à droite autour du « vivre-ensemble« . Cela passe par la promotion de valeurs telle que la laïcité, la tolérance, le respect et la dignité. Cela passe également par la formation des jeunes à la citoyenneté, telle que l’enseignement théorique et pratique de l’instruction civique, le retour à un service militaire ou civil.
Mais il faut également sanctionner davantage les actes d’incivisme. Ainsi, le travail de la justice et de la police doit être réorganisé. Il n’est pas normal qu’une victime ait autant de mal à faire valoir ses droits. Une simple plainte au commissariat devient un parcours du combattant. En effet, l’agent de police incite souvent la victime à faire une main courante, ce qui n’a aucune conséquence judiciaire. Au mieux, la plainte sera faite contre X quand bien même la victime connaît l’identité de son agresseur. Et pour la grande majorité des cas, il y aura un classement sans suite. Cela entraîne des frustrations et convainc la victime de se faire justice elle-même. De plus, il faudra appliquer la peine qui a été jugée.
Nous croyons à la solidarité entre générations et envers les pauvres
Dans ce « vivre-ensemble« , il faudra reconsidérer notre rapport avec la pauvreté et développer la solidarité avec les plus pauvres. Certes, nous devons valoriser la méritocratie et le travail, mais écarter les plus pauvres, comme aux États-Unis d’Amérique, fera reculer notre « Pacte républicain« . Notre système actuel n’est pas le bon, car il favorise clairement l’assistanat, le népotisme et les réseaux.
Ce concept doit également prendre en considération la connaissance des différentes cultures et religions présentes en France. Faire reculer la méconnaissance signifie un enseignement plus adapté et une valorisation des matières comme la géographie, l’histoire ou les sciences.
Enfin, ce concept doit prendre en compte la relation intergénérationnelle. Il est évident que les générations se comprennent moins qu’avant. Les raisons sont multiples, mais la révolution numérique est un élément de réponse. Cette révolution est pourtant une chance et une opportunité.
La jeunesse est une chance pour une nation et le respect des personnes âgées est vital.
Les hommes et les femmes politiques ont une grande responsabilité. Les Français ne pardonneront pas l’atteinte à notre Pacte républicain.
À notre génération de porter les vraies valeurs de la droite républicaine française.
Livre – coups de coeur : Jean-Philippe Blanc (« Revivre à tout prix ! ») et Mustapha Kessous (« Les 100 histoires des Jeux olympiques »)
On 9 juin 2012
Mes deux coups de coeur pour le mois de juin :
1) Jean-Philippe Blanc – « Revivre à tout prix ! »
Nous sommes le vendredi 15 février 2008, il est 6h30 du matin. Jean-Philippe Blanc rentre d’une fête en scooter. C’est alors qu’il est violemment percuté par une voiture.
Celui-ci commence alors un long voyage : Il présente un score de Glasgow 3 au niveau coma et une mydriase droite. Cela signifie le seuil de la mort !
Pourtant, il va s’en sortir…
Ce récit, c’est l’histoire d’un retour à la vie après un accident qui a provoqué un coma prolongé.
Jean-Philippe Blanc revient sur le parcours qu’il a dû suivre, entre rééducation et séances d’orthophonie, expliquant de quelle manière il a traversé cette épreuve tant morale que physique.
C’est l’histoire extraordinaire d’un homme, qui est à deux doigts de mourir, et qui pourtant revient à la vie…grâce à l’amour et à son courage.
C’est surtout l’histoire d’un ami de plus de dix ans, que j’estime et que je respecte.
A lire !
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Revivre a Tout Prix
Broché: 224 pages
Editeur : TREDANIEL LA MAISNIE
2) Mustapha Kessous – « Les 100 histoires des Jeux olympiques »
Mustapha Kessous est journaliste au Monde. Il s’est spécialisé dans les domaines « société », « sport », « politique » et « géo-politique ».
Ainsi, les Jeux olympiques sont l’un des plus grands spectacles mondiaux. Nous venons y contempler les Dieux du stade accomplir des exploits, vivre des tragédies, rechercher le geste parfait. Nous y observons aussi que le sport n’est pas hors du monde, des enjeux géopolitiques et économiques, des progrès techniques, et puis des mesquineries, de la corruption, du dopage,… Un concentré de notre société et des destins individuels mêlés.
Du poing ganté de cuir noir des athlètes Carlo et Smith à Mexico, aux courses irréelles de Usain Bolt, du parcours de la flamme olympique à l’attentat de Munich contre l’équipe israélienne, d’Alain Mimoun et son mouchoir blanc à Nadia Comaneci et à tous ces moments célèbres ou un peu oubliés qui peuplent notre mémoire collective, voici 100 histoires qui ont fait celle des Jeux olympiques. Mustapha Kessous nous montre donc les coulisses des JO comme nous ne l’avons jamais vu. Indispensable ! Pour commander ce livre, cliquez sur le lien ci-dessous :
Les 100 histoires des Jeux olympiques
Broché: 128 pages
Editeur : PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE – PUF (30 mai 2012)
Collection : Que sais-je ?
Ma tribune dans le journal LE MONDE intitulée « Le défi renouvelé du travail de mémoire », co-écrite avec Jonathan Hayoun (président de l’UEJF). Nous avons ont participé du 28 mars au 1er avril à un voyage de la mémoire en Pologne. Nous avons visité le Ghetto de Varsovie, le camp d’extermination de Treblinka et les camps de concentration et d’extermination d’Auschwitz – Birkenau.Je découvre avec tristesse et indignation le lieu où dormaient les détenus dans le camp de concentration de Birkenau en Pologne——————–Enfants de la République française, nous sommes inquiets. Nous avons choisi de faire dialoguer les identités juives et perses. Nous avons décidé, réunissant français et iraniens, de lutter ensemble contre le négationnisme. C’est pourquoi, nous interpellons nos dirigeants politiques sur le danger que représentent les entraves au travail de mémoire. Face au négationnisme qu’il faut combattre, nous devons aussi faire le pari de l’humanisme, du savoir et de la pédagogie.Alors que l’on pourrait croire que la lutte contre le négationnisme est devenue obsolète, force est de constater qu’il n’en est rien. En France, l’enseignement de l’histoire de la Shoah est parfois mis à mal. Dans des classes, des professeurs menacés renoncent à enseigner l’histoire de la Shoah. Et pour les dirigeants iraniens, le négationnisme est devenu une arme au service de la violence d’Etat.Certes, il existe un certain nombre de cadres institutionnels et juridiques solides qui nous permettent de mener une réflexion apaisée sur les questions mémorielles. Le drame de l’holocauste a été reconnu et condamné par le Tribunal militaire international de Nuremberg en 1945. En France, il ne peut y avoir de négation de la Shoah impunie grâce à la loi Gayssot, qui sanctionne l’expression publique des idées négationnistes. Chaque geste soutenant ce délit doit être combattu dans les tribunaux comme ailleurs. Et il en est de même dans le combat contre l’oubli des crimes contre l’humanité qui ont eu lieu en Yougoslavie, au Cambodge et lors du génocide des Tutsi au Rwanda sans oublier le génocide des Arméniens, sans oublier celui concernant l’arrestation d’Omar El Bechir qui sous mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité.En Pologne, dans la ville Oswiecm, qui a donné son nom au camp d’Auschwitz, le temps grignote la mémoire. Notre venue, avec une délégation franco-iranienne, il y a quelques jours, a embarrassé ses habitants. Pour que la vie reprenne son cours sur ce site et dans ses alentours, certains ont la volonté d’effacer des traces, de limiter l’accès ou d’en réduire la portée. Des maisons toutes neuves jouxtent les limites du camp. Dans son jardin, une grand-mère caresse son chien à deux pas des lieux de pendaison. Comment fait-on pour vivre si proche voire même sur une fosse commune ?Depuis plusieurs années, pour ne pas incommoder la population qui a construit des maisons sur la route, nous devons nous rendre à pied jusqu’à la Judenramp, menant aux camps d’extermination d’Auschwitz-Birkenau (1,2 millions de morts), stoppés par un sens interdit « sauf aux riverains ». Les habitants ont obtenu que les cars ne puissent plus y accéder. C’est sur ce lieu chargé d’une histoire terrible que les déportés juifs ont subi la Sélection et que la très grande majorité d’entre eux ont été envoyés vers les chambres à gaz.Pourtant, et malgré son importance indiscutable, ce lieu n’a été réintégré au Musée que très récemment mais trop rares sont les visiteurs qui s’y rendent. Le cas est encore plus marquant s’agissant du Bunker 1 qui a été le premier lieu d’extermination systématique par le gaz des Juifs envoyés à Auschwitz-Birkenau. Cette grange, transformée par les SS en chambre à gaz a été rendue à ses propriétaires après la guerre et une nouvelle maison a été édifiée sur les ruines de la chambre à gaz et à proximité des fosses communes utilisées pour la crémation des victimes. Ce n’est que depuis quelques années et grâce au combat de l’historien Marcello Pezzetti et l’intervention de Richard Prasquier que les propriétaires ont accepté de vendre leur maison afin qu’elle soit détruite et qu’une plaque commémorative soit érigée. La route pour s’y rendre est aussi interdite aux cars, aucune indication n’est fournie par le Musée ou la ville et les habitants des maisons voisines veillent à dénoncer toute incursion d’un bus. A croire que dormir et jouer sur une fosse commune ne dérange personne et que la délimiter précisément n’est pas une priorité. Et l’idéologie officielle du Musée d’Auschwitz est de mettre en parallèle les victimes juives et polonaises sans expliquer que tout le mécanisme d’extermination ne concerne que les Juifs et les Tziganes. Ils jouent sur la notion d’extermination directe et indirecte pour atténuer, voire nier, la spécificité du sort réservé aux Juifs et aux Tziganes.Or, que reste-t-il de la mémoire de la Shoah, si le lieu qui la garde porte en lui les germes de sa négation ? Nous ne voulons plus retourner à Auschwitz pour être indignés ou nous sentir de trop. Le site d’Auschwitz doit être débarrassé des tentatives de banalisation voire d’effacement du lieu de l’extermination tout comme d’un usage politique atténuant la spécificité du sort réservé aux Juifs.On ne saurait dire à quel point la négation de la Shoah est grave. Le négationnisme est l’ultime moment de l’effort d’annihilation des Juifs entrepris par les nazis. Non contents de mettre fin à leur vie, ils se sont attachés à effacer toutes traces de leur disparition. La Solution Finale visait à supprimer à tout jamais le peuple juif de la terre et des consciences.Pour renforcer les cadres institutionnels de préservation de la mémoire et des lieux de mémoire, nous proposons la création d’un Fond Européen qui aurait vocation à garantir la transmission de la mémoire, en protégeant les lieux décisifs et en permettant aux lycéens de l’Union Européenne de visiter les camps de la mort. Ce n’est pas une dépense, mais un investissement sur l’avenir. Nous permettrons à une nouvelle génération de voir, analyser et comprendre afin de faire barrage à la haine et à ceux qui trahissent la réalité de l’Histoire.Aux candidats de se prononcer sur ces sujets durant la campagne électorale. Au prochain Président de la République de porter la question du négationnisme, de la préservation des lieux de mémoire et de l’éducation à l’ordre du jour du prochain G20 et des réunions de l’Union Européenne.La Shoah ne devint un sujet de préoccupation pour les sociétés occidentales qu’à partir des années soixante-dix. A nous de faire en sorte qu’elle le reste.
Derrière un livre se trouve des êtres humains, des « petites mains », des artisans. Ils donnent vie au livre et à la création. Cette vidéo leur rend hommage. Merci pour leur fantastique travail.
Voici en vidéo l’histoire de la création et de la fabrication d’un livre. A l’aide de la méthode traditionnelle d’impression.
Superbe vidéo de Glen Milner.
Voici ma tribune publiée au Nouvel Observateur +. Elle est intitulée « le défi du Vivre Ensemble en France«
Le niveau de cette campagne électorale n’est pas satisfaisant. Aucun des sujets qui inquiètent et qui intéressent les Français n’est débattu contradictoirement. Le buzz, la passion, le dénigrement et les insultes sont préférés au sérieux, à la sérénité, au respect et au débat. Tout est plus rapide, plus sauvage et plus artificiel. Nous manquons de calme dans le débat public.
Or, une élection présidentielle a cet avantage de permettre le rassemblement du peuple français autour de sujets forts. Nous devons débattre et nous devons nous respecter.
Nous, Français, avons le droit à un débat national sur notre justice, notre santé, notre politique internationale et européenne, notre politique économique, culturelle et numérique, sur le travail, sur les valeurs et sur notre identité nationale. Sans clivage stérile ni politique politicienne.
Valorisons ce qui va bien dans notre pays
Les événements de Toulouse, comme tout autre événement, ne doivent pas venir parasiter le débat public. L’obscurantisme ne vaincra jamais notre longue et vieille démocratie, acquise par le sang et les larmes de jeunes français à qui nous devons rendre hommage. La République ne doit pas vaciller. Mon ami Abd Al Malik me dit souvent qu’un arbre qui tombe fait toujours plus de bruit qu’une forêt qui pousse. Nous pointons sans cesse le doigt sur ce qui ne va pas mais nous ne valorisons jamais ce qui marche dans notre pays.
Néanmoins, il est légitime de nous remettre en question et de répondre aux interrogations qui divisent notre nation.
Ainsi, quel constat et quelle réponse concernant les relations entre les différentes communautés religieuses ? De même, quid des relations au sein de l’entreprise, les relations entre personnes d’origines ethniques différentes, les relations entre générations, les relations au sein des familles et surtout les relations entre hommes et femmes ?
Par ailleurs, comment répondre aux différentes menaces de notre « Pacte républicain » ? Je pense notamment à l’accroissement des inégalités sociales, la crise économique et financière, les extrémismes religieux, l’individualisme, les extrémismes politiques, le repli communautaire ou encore le fossé entre les générations ?
La solution : le « vivre ensemble »
Pour répondre à ces menaces, à ces peurs et à ces inquiétudes, la réponse doit être le « vivre ensemble ». Prenons le temps d’en débattre, au-delà des clivages politiques. Ne laissons pas le calendrier électoral et le buzz médiatique rythmer ce débat que les Français réclament, mais dans le calme.
La République française doit favoriser et valoriser l’union nationale autour de concepts à réétudier et réactualiser. Pourquoi ne pas nous fixer un calendrier pour en débattre comme le font les Scandinaves ?
Ce concept du « vivre-ensemble » doit être fondé sur des droits, des devoirs et des obligations pour chacun et chacune d’entre nous.
Notre France est démembrée (les urbains contre les ruraux, les patrons contre les employés, le communautarisme, les nationaux et les étrangers,…) mais la peur et la méconnaissance ne peuvent reculer qu’avec cette seule et unique réponse du « vivre ensemble ».
Une promotion des valeurs est nécessaire
Ainsi, cela passe par la promotion de valeurs telle que la laïcité, la tolérance, le respect et la dignité. Cela passe également par la formation des jeunes à la citoyenneté telle que l’enseignement théorique et pratique de l’instruction civique, le retour à un service militaire ou civil.Mais il faut également sanctionner davantage les actes d’incivisme. Ainsi, le travail de la justice et de la police doit être réorganisé. Il n’est pas normal qu’une victime ait autant de mal à faire valoir ses droits. Une simple plainte au commissariat devient un parcours du combattant. En effet, l’agent de police incite souvent la victime à faire une main courante, ce qui n’a aucune conséquence judiciaire. Au mieux, la plainte sera faite contre X quand bien même la victime connaît l’identité de son agresseur. Et pour la grande majorité des cas, il y aura un classement sans suite. Cela entraîne des frustrations et convainc la victime à se faire justice elle-même. De plus, il faudra appliquer la peine qui a été jugée.
Dans ce « vivre-ensemble », il faudra reconsidérer notre rapport avec la pauvreté et développer la solidarité avec les plus pauvres. Certes, nous devons valoriser la méritocratie et le travail, mais écarter les plus pauvres, comme aux Etats-Unis d’Amérique, fera reculer notre « Pacte républicain ». Notre système actuel n’est pas le bon car il favorise clairement l’assistanat, le népotisme et les réseaux.
Favorisons l’éducation
Ce concept doit également prendre en considération la connaissance des différentes cultures et religions présentes en France. Faire reculer la méconnaissance signifie un enseignement plus adapté et une valorisation des matières comme la géographie, l’histoire ou les sciences.
Enfin, ce concept doit prendre en compte la relation intergénérationnelle. Il est évident que les générations se comprennent moins qu’avant. Les raisons sont multiples mais la révolution numérique est un élément de réponse. Cette révolution est pourtant une chance et une opportunité.
Les hommes et les femmes politiques ont une grande responsabilité. Les journalistes et les médias également. Les français ne pardonneront pas l’atteinte à notre Pacte républicain.
N’oublions pas qu’une démocratie reste fragile. L’Iran a basculé dans la théocratie en 1979 et l’Allemagne dans la dictature en 1933.
En cette période où il n’y a jamais eu si peu de guerres et de conflits dans le monde, mais avec une des plus grandes crises que nous subissons, l’Histoire peut basculer d’un côté ou d’un autre. Aux responsables d’être à la hauteur des enjeux de notre époque. Celui de relever le défi du « vivre ensemble » à la française afin d’éclairer de nouveau le monde.
J’ai répondu favorablement à l’invitation de l’UEJF (Union des Etudiants des Juifs de France) afin d’effectuer un devoir de mémoire en Pologne dans les camps de concentration et d’extermination (Auschwitz Birkenau et de Treblinka).
C’est une grande fierté et un honneur de me rendre sur ces lieux afin de m’y recueillir et de rendre hommage aux victimes de la Shoah.
Le devoir de l’Homme est de transmettre.
Programme
– Mercredi 28 mars
Soir : Départ de Paris, avion vers Varsovie
Table-ronde d’ouverture
– Jeudi 29 mars
Matin : Visite du quartier du ghetto de Varsovie
Réception à l’Ambassade de France à Varsovie
Après-midi : Visite du camp d’extermination de Treblinka
Soir : Nuit à Cracovie
– Vendredi 30 mars
Matin : Visite du site du camp d’extermination de Birkenau, et alentours (Judenramp, bunkers 1 et 2)
Après-midi : Visite du camp d’Auschwitz et du musée d’Auschwitz
Soir : Dîner, rencontre avec des étudiants juifs polonais
– Samedi 31 mars
Matin : Visite de la ville de Cracovie et du quartier juif
Après-midi : Témoignage de Benjamin Orenstein, rescapé d’Auschwitz
Soir : Soirée de clôture à la résidence du consul de Cracovie
– Dimanche 1er mars
Matin : Conclusion du voyage
Après-midi : Retour à Varsovie, avion retour vers Paris
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