Voici Le livre à lire pour tout lecteur qui se respecte.
Stefan Zweig est un génie. Cette nouvelle ne fait que 116 pages (version roman aux éditions Stock) mais l’essentiel se trouve dedans. Pas d’artifice et un style haletant.
Le Joueur d’échecs (en allemand Schachnovelle) est une nouvelle de Stefan Zweig publiée à titre posthume en 1943. L’auteur l’écrivit durant les quatre derniers mois de sa vie, de novembre 1941 à son suicide, le 22 février 1942. La traduction française parut en Suisse en 1944 et fut révisée en 1981 (Jacqueline Des Gouttes).
Sur un paquebot s’opposent deux champions d’échecs que tout sépare : le champion en titre, d’une origine modeste mais tacticien redoutable (Mirko Czentovic) et un aristocrate qui n’a pu pratiquer que mentalement, isolé dans une geôle privée pendant la répression nazie (M.B.).
Tout les sépare sauf une dernière partie d’échecs…
Voici un livre d’un suspens poignant qui nous montre toute la fragilité de l’esprit humain, toute la perversion du rouleau compresseur nazi.
Socialement assez bizarre, proche du nihilisme, j’admire tout de même l’auteur pour son grand pacifisme et ses prises de position lors de la Seconde Guerre Mondiale.
Quand ce texte paraît à Stockholm (Suède) en 1943, Stefan Zweig, désespéré par la montée et les victoires du nazisme, s’est donné la mort l’année précédente au Brésil, en compagnie de sa femme. La catastrophe des années 40 lui apparaissait comme la négation de tout son travail d’homme et d’écrivain. « Le joueur d’échecs » est donc une confession à peine déguisée de cette désespérance.
Voici les derniers mots de Stefan Zweig, qu’il a écrit, avant son suicide :
« Avant de quitter la vie de ma propre volonté et avec ma lucidité, j’éprouve le besoin de remplir un dernier devoir : adresser de profonds remerciements au Brésil, ce merveilleux pays qui m’a procuré, ainsi qu’à mon travail, un repos si amical et si hospitalier. De jour en jour, j’ai appris à l’aimer davantage et nulle part ailleurs je n’aurais préféré édifier une nouvelle existence, maintenant que le monde de mon langage a disparu pour moi et que ma patrie spirituelle, l’Europe, s’est détruite elle-même.
Mais à soixante ans passés il faudrait avoir des forces particulières pour recommencer sa vie de fond en comble. Et les miennes sont épuisées par les longues années d’errance. Aussi, je pense qu’il vaut mieux mettre fin à temps, et la tête haute, à une existence où le travail intellectuel a toujours été la joie la plus pure et la liberté individuelle le bien suprême de ce monde.
Je salue tous mes amis. Puissent-ils voir encore l’aurore après la longue nuit ! Moi je suis trop impatient, je pars avant eux« .
Stefan Zweig – Pétropolis, 22 février 1942
Category: Arash Derambarsh (Page 17 of 24)
Si tu veux mon avis, rien ne dure.
Il n’est jamais trop tard ou trop tôt,
pour celui ou celle que tu veux être.
Il n’y a pas de limite de temps,
c’est quand tu veux.
Tu peux changer ou rester le même,
il n’y a pas de règles.
On peut en tirer le meilleur ou le pire,
j’espère que tu en tireras le meilleur.
J’espère que tu verras des choses qui te secoueront.
J’espère que tu rencontreras des personnes, avec un autre point de vue.
J’espère que tu seras fier (fière) de toi…
Mais si ce n’est pas le cas,
j’espère que tu trouveras la force de tout recommencer…
Car rien ne dure.
Conformément au nouvel Article 226-4-1 (créé par la LOI n°2011-267 du 14 mars 2011 – art. 2) , » Le fait d’usurper l’identité d’un tiers ou de faire usage d’une ou plusieurs données de toute nature permettant de l’identifier en vue de troubler sa tranquillité ou celle d’autrui, ou de porter atteinte à son honneur ou à sa considération, est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende. Cette infraction est punie des mêmes peines lorsqu’elle est commise sur un réseau de communication au public en ligne« .
Tout est clarifié maintenant mais cela n’a pas toujours été le cas. En effet, c’était un vrai casse tête chinois pour les tribunaux qui ne savaient pas sur quelle disposition pénale fonder une poursuite.
– Ainsi, prenons l’exemple de l’affaire d’Omar Sy (de « Omar et Fred » – la SAV de Canal +)
Un internaute a été condamné par le tribunal à 1 500€ de dommages et intérêts pour avoir usurpé l’identité de l’artiste Omar Sy, de « Omar et Fred » sur Facebook. Mais cet internaute a été condamné pour atteinte à la vie privée et au droit à l’image et non pour usurpation d’identité même si ça a bien été abordé. Il se faisait apparemment passé pour Omar Sy en ayant créé un faux profil sur le réseau social, en utilisant la photo de l’artiste et en diffusant des informations le concernant comme si Omar lui-même les publiait. La victime a donc porté plainte, l’adresse IP de l’internaute retrouvée pour le présenter devant le tribunal.
Les Faits : Par une ordonnance de référé du 24 novembre 2010, le Président du tribunal de grande instance de Paris a sanctionné l’internaute qui avait créé sur Facebook un faux profil de Omar Sy, auteur, artiste interprète et humouriste connu grâce notamment au duo “Omar et Fred” sur Canal +.
Un internaute a utilisé l’identité du comédien pour créer un faux profil Facebook qui diffusait des clichés le représentant seul ou avec son partenaire de scène, des commentaires que l’artiste était censé avoir écrit ainsi que les réponses de ses « amis » qui y avaient accédé pensant s’adresser à lui.
De nombreuses personnes, croyant être sur la vraie page personnelle d’Omar sur Facebook s’y étaient présentées comme étant ses amis, diffusaient des informations personnelles, des photographies.
Omar a alors fait valoir que la mise en ligne d’un faux profil Facebook est constitutif d’un « avatar fictif qui parasite sa vie privée » et viole son droit à l’image.
Après avoir obtenu du juge qu’il l’autorise à disposer des informations sur l’identité et les coordonnées de l’auteur, Omar a donc assigné l’auteur de cette manoeuvre afin de faire cesser la diffusion de ce faux profil et être indemnisé de ses préjudices.
Aux termes de sa décision, le juge des référés a tranché deux problèmes de droit :
– Le premier, sur la forme : une adresse IP peut être utilement utilisée pour identifier personnellement l’auteur d’une faute sur Internet.
– Le second, sur le fond : la création d’un faux profil Facebook constitue une faute sanctionnée sur le fondement de l’atteinte au respect du droit à la vie privée et au droit à l’image.
1) L’utilisation d’une adresse IP comme moyen d’identification de l’auteur d’une faute sur Internet
L’auteur de l’usurpation litigieuse invoquait pour sa défense l’argument selon lequel une adresse IP ne pouvait être utilement utilisée pour l’identifier personnellement.
Tout d’abord, afin d’étayer ce argument, l’intéressé a produit en justice une “étude approfondie” de I’UFC que Choisir aux termes de laquelle “modifier son adresse IP ou usurper celle d’un tiers était à la portée du plus grand.
Le Président du tribunal a jugé que :
« le simple fait d’évoquer des expertises non contradictoires diligentées par une association de défense de consommateurs pour affirmer que l’usurpation d’une adresse IP est un jeu d’enfant et qu’il ne faut lui attribuer aucune valeur probatoire, ne permet pas, en l’absence de tout autre élément de preuve, de retenir que le bénéficiaire d’une adresse IP n’est pas son utilisateur. »
Ensuite, le défendeur rappelait un arrêt de la cour d’appel de Paris du 15 mai 2007 ayant retenu que “la série de chiffres » (formée par l’adresse IP) ne constitue en rien une donnée indirectement nominative relative à la personne dans la mesure où elle ne se rapporte qu’à une machine et non à la personne qui utilise l’ordinateur pour se livrer à la contrefaçon.
Toutefois, le Président du tribunal a observé que le considérant susvisé répondait à l’exception de nullité soulevée par un prévenu qui soutenait que le fait de collecter et d’extraire une adresse IP constituait manifestement un traitement de données à caractère personnel nécessitant, pour être collectée et transmise, l’autorisation de la Cnil de sorte que la procédure pénale le concernant était fondée sur des opérations illicites, mais ne statuait pas sur l’identité de l’auteur de l’infraction, qui ne contestait pas avoir procédé à des téléchargements illicites.
Mais surtout, afin de retenir l’adresse IP de M. Alexandre P. comme identifiant efficace et personnel de ce dernier pour engager sa responsabilité, il a été jugé que ce dernier « n’établit, ni même n’allégue qu’un tiers aurait utilisé sans son accord son ordinateur ou que l’adresse IP qui lui était attribuée aurait été frauduleusement détournée, étant précisé que la preuve d’une telle usurpation aurait pu être rapportée tant par une enquête diligentée à la suite d’une plainte pénale que par une expertise civile judiciaire, en examinant notamment l’ordinateur émetteur ».
Cette décision impose donc aux parties défenderesses dans ce type de litige :
– Soit d’indiquer aux juges le tiers qui aurait été susceptible d’utiliser sans son accord son ordinateur;
– Soit de rapporter la preuve que l’adresse IP qui leur est attribuée aurait été frauduleusement détournée afin, le cas échéant, de ne pas engager leur éventuelle responsabilité.
2) La création d’un faux profil Facebook constitue une faute sanctionnée sur le fondement de l’atteinte au respect du droit à la vie privée et au droit à l’image
La Président du tribunal a rappelé que :
« Toute personne, quelle que soit sa notoriété, a droit, en application de l’article 9 du code civil, au respect de sa vie privée et est fondée à en obtenir la protection en fixant elle-même les limites de ce qui peut être divulgué à ce sujet. Toute personne dispose également, en application du même texte, d’un droit exclusif qui lui permet de s’opposer à la reproduction de son image, sans son consentement préalable.
Ces droits qui découlent également de l’article 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (CEDH) peuvent toutefois céder devant les nécessités de l’information du public et de la liberté d’expression, consacrées par l’article 10 de la même Convention, dans le cadre de l’équilibre qu’il revient au juge de dégager, en vertu du second alinéa du dit article, entre ces principes d’égale valeur dans une société démocratique ».
En l’espèce, afin retenir l’atteinte portée à la vie privée et au droit à l’image de Omar, le juge a considéré que :
« aucun élément ne justifiait que les informations concernant ses goûts ainsi que le nom de certains de ses amis soit portées à la connaissance du public. De la même façon, le défendeur ne pouvait, sans le consentement du demandeur, publier des photographies de celui-ci pour illustrer un site portant atteinte à sa vie privée. »
Il conviendra de relever avec intérêt que la notion d’usurpation d’identité n’apparaît à aucun moment dans cette décision et que dorénavant la création d’un faux profil sur Facebook engage de plein droit la responsabilité de son auteur.
Depuis la Loi du 14 mars 2011 (dite LOPPSI 2), cette jurisprudence n’a donc plus lieu de jouer. Dorénavant, en cas de faux profil Facebook ou Twitter (ou autres d’ailleurs), il faudra invoquer l’article 226-4-1 du code pénal.
Pour être sincère, cette image de José Mourinho m’a fait rire. Un spectacle à lui tout seul…
Ainsi, le match de football Real Madrid – FC Barcelone a dégénéré en bagarre générale.
C’est Marcelo qui a mis le feu aux poudres en « découpant » gratuitement Fabregas, nouvelle coqueluche du Nou Camp, devant les deux bancs de touche à la 94e minute de jeu. Ce geste déplacé a déclenché une bagarre, avec deux victimes collatérales, à savoir Ozil et Villa, expulsés deux les deux. Alors que les esprits s’échauffent et que la tension est à son comble, Mourinho entre en piste. Le technicien portugais désire participer aux festivités et vient tirer l’oreille de Tito Villanova, l’adjoint de Guardiola. Ce dernier se retourne et se venge en lui collant une claque.
A noté que le brésilien Kaká est resté à l’écart de cet imbroglio.
Triste spectacle tout cela…même si le match a été d’un très grand niveau.
Michael Jordan est le meilleur joueur de basket en NBA de tous les temps. Il gagna tous les titres collectifs possibles : titre universitaire avec North Carolina, titre olympique avec les Etats-Unis avec la fameuse Dream Team, titre NBA avec les Chicago Bulls…
Il remporta presque toutes les récompenses individuelles possibles : MVP de saison régulière, MVP de All Star Game, MVP des finales NBA, meilleur marqueur, meilleur défenseur…
C’est une légende vivante du sport mondial.
Le Franc a été la première monnaie désignée en France.
Celui-ci a été, au tout début, le franc à cheval, frappé en 1360. En effet, elle a été une pièce d’or émise pour payer la rançon du roi de France Jean II le Bon, fait prisonnier par les Anglais à la bataille de Poitiers.
La monnaie, pour un Etat et une Nation, représente un symbole régalien éminemment fort.
D’ailleurs, le faux-monnayage est classé dans le code pénal français au chapitre des crimes et délits contre la nation, l’État et la paix publique et c’est lourdement condamné à trente ans de réclusion criminelle et de 450000 euros d’amende conformément à l’article 442-1 du code pénal.
Depuis la création du Franc au 14ème siècle, aucune monnaie n’a illustré une fresque étrangère. Elles ont toutes illustré, et c’est compréhensible, un symbole important de l’histoire de France.
Aucune monnaie, sauf celle du billet de 200 francs, représentant Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, plus connu sous le nom de Montesquieu.
Ainsi, du côté verso du billet, il est représenté le portrait de Montesquieu à l’identique sur un fond de « style persan« , avec en médaillon, à droite d’un ovale blanc laissant apparaître le filigrane, une évocation des « Lettres Persanes » (1721), juste au-dessus du Château de la Brède (Gironde) où il est né.
Les « Lettres persanes » est un roman épistolaire de Montesquieu rassemblant la correspondance fictive échangée entre deux voyageurs persans, Usbek et Rica, et leurs amis respectifs restés en Perse.
Cette illustration est donc un beau symbole et constitue une passerelle culturelle entre la culture persane, l’Iran, et la France.
Fiche technique du billet de 200 francs
Couleur : Polychrome, dominante vert-jaune.
Recto : Portrait de Montesquieu (Charles de Secondat, baron de la Brède), écrivain français né au Château de la Brède, près de Bordeaux, en 1689, mort à Paris en 1755, avec à droite ses armoiries et à gauche, une allégorie symbolisant la Loi et un écusson symbolisant son œuvre magistrale de « l’Esprit des Lois » en 1748.
Verso : Portrait de Montesquieu à l’identique sur un fond de « style persan », avec en médaillon, à droite d’un ovale blanc laissant apparaître le filigrane, une évocation des « Lettres Persanes » (1721). En dessous, le Château de la Brède (Gironde) où il est né.
Filigrane : Portrait de Montesquieu.
Chère Madame, chère Virginie,
Voici une lettre ouverte à votre attention.
Autant le dire tout de suite, je n’ai pas de respect pour votre société et nous ne partageons pas les mêmes valeurs. Mais qu’importe, il faut de tout pour faire un monde.
Le problème, c’est que votre société porte atteinte à l’ordre public. Et je vais vous dire pourquoi.
Parmi les émissions que la société Endemol produit, on peut citer Big Brother, Loft Story, Nice People, Secret Story ou encore Fear Factor.
Vous présidez la société Endemol France depuis 2007. Et depuis votre prise de fonction, vous avez marqué un tournant en 2009, avec la création d’un groupe travaillant sur l’élaboration d’une charte éthique afin de répondre aux critiques soulevées par certains programmes de télé réalité.
Le résultat est malheureusement le suivant : le suicide d’un des candidats de l’émission « Secret Story 3 », François-Xavier Leuridan (« FX »). Le lien de causalité est direct évidemment.
A ce propos, je vous propose de lire cet article du Nouvel Observateur intitulé « Les suicidés de la téléréalité » de Marion Le Roy.
La liste des victimes est longue malheureusement.
– Prenons l’exemple, tout d’abord, de l’émission peu glorieuse « Secret Story« .
Au cours de la diffusion de la troisième saison de cette émission, le CSA a demandé à TF1 d’ajouter la signalétique « déconseillé aux moins de 10 ans » après avoir reçu des plaintes de téléspectateurs concernant la nudité et la vulgarité de certains candidats. En 2010, cette signalétique, en vigueur dès le premier prime de la saison 4, est utilisée pour tous les prime-time et quotidiennes. La signalétique « déconseillé aux moins de 12 ans » est même employée pour des séquences telles que le « Secret biiip ». À ce propos, le CSA est intervenu auprès de la chaîne le 12 octobre 2010 afin de lui interdire cette pratique, la signalétique devant être la même tout au long du programme. Le CSA a également reproché à TF1 d’avoir diffusé des propos injurieux de candidats ainsi que d’avoir encouragé un couple à avoir un enfant sans informer le public des risques de MST que cela pouvait entraîner, et ce en méconnaissance totale des règles de santé publique. C’est la deuxième année de suite que le programme reçoit un avertissement du CSA.
Comble du ridicule et de la malhonnêteté intellectuelle, votre ami et collaborateur Jean-Marc Morandini, (affilié à la société Endemol), poste également une demi dizaine d’articles par jour sur son blog à ce sujet — informations reprises ensuite dans ses émissions pour Direct 8 et Europe 1.
La réaction des journalistes est unanime :
L’hebdomadaire Télérama, qualifie l’émission de « véritable trou noir », souligne la vulgarité des candidats (« des exhibitionnistes inconnus passent leur temps à se mettre à poil et à parler comme des charretiers alcooliques ») et égratigne son usage des stéréotypes qui, au prétexte de les dénoncer, les consoliderait. Le quotidien Libération évoque « une brochette de jeunes hommes et femmes au QI siliconé », tandis que Le Figaro parle d’un spectacle « soûlant » où les candidats « n’ont rien à dire, et pas grand-chose à montrer ». Le Point, par son journaliste Emmanuel Berretta,ironise sur « la densité intellectuelle » du programme et l’hebdomadaire Marianne y retrouve les « ingrédients habituels de la télé réalité – le sexe, les corps bodybuildés et l’homosexualité inavouée » mais s’inquiète de la banalisation des pratiques utilisées – et valorisées insidieusement – par l’émission (commérage, outing, manipulation, individualisme, compétition malsaine, appât du gain). Même constat pour Renaud Revel, rédacteur en chef à L’Express, qui affirme que l’émission participe de la « déshumanisation rampante de l’être humain » et d’une volonté « d’asservissement du téléspectateur, que l’on tente de tenir à bout de gaffe à coup d’artifices et de pauvres rebondissements ».
– Prenons ensuite l’exemple de « Loft Story« .
Voici Loana, la gagnante de l’émission en 2001
Avant
Après
Voilà la gestion de vos candidats après les émissions : une catastrophe ! Vous les essorez et les broyez.
Vous avez des enfants ? Je vous parie 1 euro symbolique que vous ne les laissez pas regarder vos émissions.
Je ne les regarde pas non plus. Pour une raison très simple : je préfère me cultiver pour ensuite rédiger intelligemment mon mépris. Je ne pense pas que vous ayez une conscience, hormis celle de faire du fric, du buzz et de servir l’intérêt personnel de votre société, ainsi que votre carrière. A ce propos, je tiens d’ailleurs à vous féliciter, chère Virginie, puisque vous avez reçu la décoration de chevalier de l’ordre national du Mérite en 2008. Quelle imposture et quelle honte pour la République Française.
Quel dommage pourtant. Vous êtes brillante et votre parcours est remarquable. C’est du gâchis Virginie. Donnez du Sens plutôt à vos projets. Faites bouger les lignes de ce pays, donnez de l’espoir, éveillez les consciences. Créez de l’émulation dans notre génération, si brillante et si enthousiaste. Mais arrêtez le massacre.
En 2010, votre entreprise a fait face à plus de 3 milliards $ de dettes, suite au rachat de Telefonica. En 2011, un plan de restructuration est prévu pour tenter de rétablir la situation.
J’espère que Endemol disparaitra, et vite, avant qu’il n’y ait d’autres victimes…
P.S : A lire également l’excellente analyse d’Olivier Cimelière
Charlie Bauer, l’ex-compagnon de route de Jacques Mesrine, «l’ennemi public n°1», est décédé, dimanche soir d’une crise cardiaque.
Photo : Vincent Capman
La première fois que je l’ai rencontré, j’ai eu peur. Un homme charismatique, imposant et peu bavard. J’étais aux éditions du cherche midi, avec Roland Courbis d’ailleurs. Je les ai présenté. Il m’avait donné son numéro de téléphone et nous avons eu plusieurs conversations. Je n’ai pas beaucoup partagé ses combats mais je respecte l’homme. Un homme de conviction, cultivé, intelligent et perdu dans ce monde qu’il aimait de moins en moins.
Nous avons publié son dernier ouvrage aux éditions du cherche midi : « Le redresseur de clous«
«Je suis un révolutionnaire et un écrivant», clamait-il.
«Il a rendu l’âme chez lui, terrassé par une crise cardiaque, les pompiers ont tenté de le réanimer sans succès pendant 45 minutes», a déclaré le cinéaste Fred Nicolas, qui a signé en 2008 un documentaire sur ce Robin des Bois, défenseur acharné des droits des prisonniers.
Militant d’extrême gauche, détenu intraitable, Charlie Bauer s’est éteint à son domicile de Montargis, dans le Loiret. Il avait 68 ans et venait d’être grand-père.
Eternel révolté, ce chevelu fort en gueule a passé 25 ans de sa vie en détention, dont neuf dans les quartiers de haute sécurité de la Santé, où il s’est lié d’amitié avec Mesrine, «le Grand Jacques», comme il l’appelait.
Né en 1943 dans le quartier de l’Estaque à Marseille, fils de résistants juifs, le gamin adhère à «8 piges» aux Jeunesses Communistes avec «l’uniforme, le tambour, la soldatesque et tout ça». Ado, pilleur de boutiques de luxe pour distribuer le butin dans les quartiers populaires, il se brouille avec le PCF lors de la guerre d’Algérie, déserte l’appel sous les drapeaux, rejoint le FLN, tente de gêner les actions de l’armée française.Arrêté, il écope de 20 ans de taule et devient activiste, avalant des lames de rasoir pour aller à l’infirmerie et tenter de s’évader. Il refuse les remises de peines, ces «carottes qui transforment le prisonnier en son propre maton», explique-il dans un entretien à Télérama en 2005.
La suite, c’est la dérive vers le grand banditisme.
Cavales, incarcérations. Il subit l’isolement des QHS, connaît la folie. Enfermé à Paris, à Marseille, puis à Lisieux, il rencontre Renée, professeur de philosophie qui devient sa femme. Encouragée par sa moitié, il passe une licence de philo, une licence de sociologie et un doctorat d’anthropologie sociale, qui lui permettent d’enseigner le «marxisme».
Style brut, mots durs, cœur écorché vif, le viking dévore les livres mais milite pour l’accès à la télévision dans les cellules.
Libéré, en 1988, il rédige le best-sellers « Fractures d’une Vie » (éditions Agone), témoignage rageur de son expérience.
«Qu’est-il de plus important, être ou avoir? Chacun, de tout temps, essaie de concilier ces deux modes d’existence et de les conjuguer comme il peut». Ses défauts, Ses erreurs, Ses imperfections, il a appris à les aimer.Auteur de nombreux autres ouvrages, Charlie Bauer avait aussi été conseiller technique pour le film «Mesrine» du réalisateur Jean-François Richet, où son propre rôle était tenu par Gérard Lanvin. Mais pas question pour Charlie de jouer la comédie. «J’ai toujours refusé. Ma tête, je la vois tous les matins dans ma glace, pas besoin de me faire du cinéma», disait-il, cité par La Provence.
Pour lui, humaniste en colère, le combat devait être réel.
A bientôt Charlie…
La coupe du monde de rugby à XV commence très bientôt !
C’est sa septième édition et elle se déroule du 9 septembre au 23 octobre 2011 en Nouvelle-Zélande. Il s’agit de la troisième phase finale de Coupe du monde se disputant sur le sol océanien.
Evidemment, je souhaite que l’équipe de France puisse aller le plus loin possible !
Voici l’entrée des joueurs dumatch de légende « France contre Nouvelle-Zélande » le 6 octobre 2007 à Cardiff. Regardez bien le haka néo-Zélandais et la réaction française… (avec le commentaire de Thierry Gilardi).
Voici les poules de qualification
Poule A
Nouvelle-ZélandeFranceTongaCanadaJapon
Poule B
ArgentineAngleterreÉcosseGéorgieRoumanie
Poule C
AustralieIrlandeItalieRussieÉtats-Unis
Poule D
Afrique du SudGallesFidjiSamoaNamibie
BONUS : regardez le haka de la Nouvelle-Zélande : Fabuleux !
« On a affaire à une équipe de fous dangereux » affirme le directeur inter-régional de la police judiciaire de Marseille, Roland Gauze. Il ne croit pas si bien dire. Un fourgon de transport de fonds vient d’être pillé ce lundi 31 mai 2010 à Marseille par un commando lourdement armé qui s’est emparé de 2,1 millions d’euros. Celui-ci n’a pas hésité à arroser de balles les convoyeurs, les automobilistes alentour et une patrouille de CRS. Miracle, il n’y a pas eu un seul blessé. Et tout ça en plein jour et à quelques mètres seulement du commissariat de police.
Peu de jours avant, et encore à Marseille, des braqueurs ont dérobé près de 200 kilos de bijoux et d’or d’une valeur estimée à 6,4 millions d’euros. En vrais professionnels « remarquablement renseignés », ils ont pris soin d’effacer toutes leurs traces.
Enfin, à Lyon, des voleurs déguisés en policiers et armés de fusils d’assaut ont attaqué le mardi 1er juin une bijouterie. Un scénario qui marque une nouvelle étape dans les braquages en série de ces derniers mois dans la région lyonnaise, premier pôle de fabrication de bijoux en France. Une dizaine d’attaques de bijouteries ont eu lieu ces derniers mois dans la région , conduisant les commerçants à se déclarer en « situation de guerre » contre les malfrats, dont certains ont pris des employés en otages ou à faire usage de leurs armes.
Ce ne sont que des illustrations parmi tant d’autres. En effet, cela se passe partout en France.
Plus récemment encore, durant cet été 2011, des malfaiteurs ont forcé un dabiste de la Brink’s à porter une prétendue ceinture d’explosifs (qui s’est révélée être factice) pour le contraindre à retirer de l’argent dans deux distributeurs automatiques de billets (DAB) : l’un au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) et l’autre à Asnières (Hauts-de-Seine). Le montant du butin d’Asnières n’est pas encore connu mais celui de Blanc-Mesnil s’élève à 80000 € et l’employé a été retrouvé enfermé dans le local technique de l’agence LCL.
Il s’agissait de la troisième attaque de ce type en trois semaines, un nouveau mode opératoire, qui, après les voitures-bélier et les plastiquages de distributeurs, inquiète les policiers.
Mais qui sont ces nouveaux gangsters qui font tant peur à la police ?
Il y a une rupture qui frappe immédiatement : ces nouveaux malfaiteurs sont beaucoup plus violents et n’hésitent pas à tirer sur tout ce qui bouge pour arriver à leurs fins. Comme ça s’est passé à Villiers-sur-Marne, où la policière municipale, Aurélie Fouquet, a été tuée. Les grandes équipes de braqueurs, corses ou de la Côte d’Azur, font preuve de plus de maîtrise et de principe.
La pauvreté sociale et économique, les manques de repères, l’inconscience de la valeur de la vie ou encore le manque de perspective crée ce genre de dérive inacceptable dans un Etat de droit.
Plus grave, l’Etat ne se fait plus respecter. La police recule devant des tueurs qui dégainent une kalachnikov pour mitrailler leur cible, en plein jour, à une heure de grande affluence, sur une artère très fréquentée. C’est un terrible coup de vieux pour « Le Parrain » de Francis Ford Coppola ou encore « Les Affranchis » de Martin Scorcese. Le film culte aujourd’hui serait plutôt « Scarface » de Brian de Palma (avec Al Pacino et Michelle Pfeiffer) ou encore « Heat ».
Je recommande d’ailleurs à tout le monde de voir le film « The French Connection », réalisé par William Friedkin en 1971 et qui a été récompensé par cinq Oscars.
Cette fascination pour le crime organisé ou le grand banditisme est intrigante. Prenons l’exemple du convoyeur de fonds le plus connu de France, Toni Musulin. Il a été condamné à trois ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Lyon pour avoir dérobé plus de 11,6 millions d’euros à bord de son fourgon en novembre 2009. Il est considéré par beaucoup de jeunes en cité comme un héros et comme un « Robin des bois ».
De la fascination à la reproduction d’un acte, le pas est vite franchi. C’est ce que j’appelle tomber dans la facilité.
Voici les conséquences de cette économie souterraine au sens large (Source Le Figaro – Christophe Cornevin) : À l’occasion de ses vingt ans d’existence, Tracfin a vu le nombre de ses saisines augmenter de 12% l’année dernière pour atteindre 20.252 signalements. La cellule de renseignement financier dresse dans son rapport annuel un tableau édifiant de la face obscure de l’économie française. Elle a transmis 404 dossiers à la justice en 2010, portant sur un montant de 524 millions d’euros.
• Détournement massif de prestations d’organismes sociaux
Les fraudes aux différentes branches de la Sécurité sociale ont pris des formes industrielles dans notre pays. Servant à alimenter en partie l’économie souterraine, ces détournements entrent, selon Tracfin, «dans le nouveau champ d’intervention du crime organisé». Le rapport décrit notamment une tentaculaire magouille fondée sur la technique de «comptes de collectes» au préjudice de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV): des prestations sociales ont ainsi transité sur 17.000 comptes pour être reversées au profit d’une centaine de «collecteurs». Une partie des fonds a filé vers des centrales d’achats basées à l’étranger. En deux ans, le préjudice a été estimé à 30 millions d’euros. Au niveau national, le ministère du Travail estimait, en 2009, le montant de la fraude sociale entre 5 milliards et 8 milliards d’euros.
• Mise en place de réseaux d’«entreprises de blanchiment»
L’année dernière, Tracfin dit avoir «détecté l’existence de plusieurs réseaux de financement de filières d’immigration clandestine et de travail illégal» mis en place par des bandes issues de la criminalité organisée. À la manière de la mafia italienne, le grand banditisme a investi certaines branches lucratives. Les experts ont ainsi mis en lumière un «système occulte de collecte de fonds entre de nombreuses entreprises du BTP et un grand nombre de sociétés de téléphonie». En contrepartie de chèques émis au bénéfice de ces dernières, des sociétés du bâtiment récupèrent des espèces pour payer une main-d’œuvre clandestine.
• Retour des grandes escroqueries liées à la spéculation financière
Évoquant un «contexte de déréglementation et d’innovation financière», le rapport a relevé l’année dernière la montée en puissance «d’escroqueries aux placements financiers reposant notamment sur l’exercice illégal de la profession de banquier». Des arnaques identiques à celle mise sur pied par Bernard Madoff, condamné à cent cinquante ans de prison en 2009, ont été observées. Baptisée «pyramide de Ponzi», cette chaîne frauduleuse consiste à rémunérer les placements de premiers épargnants par les seuls fonds apportés par les nouveaux investisseurs. Ce schéma, fondé sur un effet «boule de neige», vole en éclats quand la crise entraîne des défauts de paiement en série. Tel un jeu de dominos, les clients se retrouvent ruinés les uns après les autres.
• Hausse des abus de faiblesse
«Vol, extorsion de fonds, procuration frauduleuse, signature forcée, héritage anticipé, prélèvements indus de biens ou d’argent…»: reprenant le constat établi par le Médiateur de la République le 3 février 2011, la cellule gouvernementale insiste sur la maltraitance financière. «Phénomène peu connu en France et en forte hausse», il concerne en majorité des victimes de plus de 70 ans, un tiers étant nonagénaires. Le plus grand nombre d’affaires a été relevé dans les zones rurales de l’Ouest et du Centre de la France. Dans une affaire sur trois, les suspects figurent parmi les gens de maison, jardiniers ou auxiliaires de vie. Des employés de banque et des commerciaux indélicats ont aussi été épinglés. Un dossier sur deux porte sur des montants inférieurs à 100.000 euros.
• Financement du terrorisme
Prenant la forme d’opérations «ponctuelles, fractionnées et de faible montant» (inférieures à 1000 euros), ces flux financiers irriguant des mouvances terroristes échappent souvent à la vigilance des pouvoirs publics. Tracfin, qui a cependant transmis six «notes d’information» à la justice en 2010, estime que le «milieu associatif», les «petites entreprises» ainsi que les particuliers représentent les «principaux acteurs» susceptibles d’alimenter les activités des poseurs de bombes. Selon ces experts, le «caractère atypique des flux analysés met en exergue un risque terroriste».
Paris, avec le chéquier de ses nouveaux propriétaires qataris et l’imprimatur du Brésilien Leonardo, nouveau directeur sportif, a frappé fort, dépensant plus de 80 millions d’euros dans l’achat de joueurs, dont 43 millions pour Javier Pastore, le très prometteur créateur argentin.
Il s’agit d’un record pour la L1, dont la première journée commence dès samedi.
« L’objectif minimum, c’est la Ligue des champions », a assuré l’entraîneur Antoine Kombouaré, maintenu par les Qataris. « Parce qu’on a fini 4e la saison passée et que l’idée est de franchir un palier, et aussi parce que, vu le recrutement, on ambitionne au moins la troisième place. »
C’est peu dire: outre Pastore, qui ne jouera pas tout de suite, le PSG a attiré trois internationaux français (Ménez, Matuidi et Gameiro), deux gardiens (Douchez, Sirigu) et deux renforts en défense (Sissoko, Bisevac).
Et je trouve que c’est juste normal. Paris est la capitale de la France et doit rivaliser avec le gotha européen et mondial. La critique n’a donc pas sa place.
Que signifie pour moi le PSG ?
Le Paris Saint-Germain a fêté l’année dernière ses 40 ans.
Mon premier souvenir au Parc des Princes (le nom du stade de la Porte de Saint-Cloud et de la porte d’Auteuil) a été à mes douze ans, le samedi 12 juin 1993. C’est la finale de la coupe de France, PSG – Nantes avec sa pléiade de stars et de grands joueurs : Bernard Lama, Ricardo, Georges Weah, David Ginola, Antoine Kombouaré, Claude Makelele,… J’y étais avec mon frère jumeau et mon père. Paris a gagné 3 -0. C’était beau. Le Président de la République François Mitterrand remettait la coupe à Paul Le Guen et Antoine Kombouaré dans un stade complet avec 45000 spectateurs. Il y avait des couleurs, des paillettes, de la joie, des sourires et de la fierté.
Ce mélange d’émotions, c’est l’esprit que je me suis toujours fait du football et de la capitale de la France ; Paris, ville lumière.
Le Paris Saint-Germain en 1970, c’est l’histoire de jeunes passionnés, Daniel Hechter, Jean-Paul Belmondo, Guy Crescent (Président de la société de transport Calberson), Pierre-Etienne Guyot (responsable du Racing-Club de France), Enrico Macias, Sacha Distel, Annie Cordy, Jean Richard, Mireille Mathieu, Robert Castel et surtout 20000 souscripteurs. C’était l’époque des pionniers, des amoureux du football, du sport et de la vie.
Depuis, le club a gagné 14 titres (2 fois champion de France, une coupe d’Europe, 8 coupes de France, 3 coupes de la Ligue) et a connu de très grands noms (Joël Bats, Safet Susic, Luis Fernadez, Dominique Bathenay, Mustapha Dahleb, Dominique Rocheteau, Gérard Houiller, Henri Michel, Jocelyn Angloma, Daniel Bravo, Arthur Jorge, Valdo, Rai, Vincent Guérin, Leonardo, Nicolas Anelka, Youri Djorkaeff, Marco Simone, Okocha, Gabriel Heinze, Ronaldinho, Pauleta, Ludovic Giuly,…).
L’année dernière encore, le PSG ne faisait plus rêver. Pire, il faisait peur et faisait fuir. La violence et les résultats médiocres faisaient mourir le club à petit feu. Mais tel le Phénix qui renaît de ses cendres, le club retrouve son ambition et de la lumière.
L’histoire du Paris Saint-Germain se divise en cinq périodes à mon sens.
1) La période familiale avec Daniel Hechter dans les années 70.
2) Puis avec Francis Borelli, c’était l’ère du patron proche de ses joueurs à façon Bernard tapie version l’Olympique de Marseille (OM) des années 90 sans le côté fric.
3) L’arrivée de Canal Plus a fait passer le club à un stade supérieur, celui de l’ambition et du spectacle. Michel Denisot et Bernard Brochand (actuel député-maire de Cannes) avaient d’ailleurs symbolisé cette période par le slogan « PSG fait nous rêver ».
4) Mais depuis 1998, le PSG a connu neuf présidents (Charles Bietry, Laurent Perpère, Francis Graille, Pierre Blayau, Alain Cayzac, Simon Tahar, Charles Villeneuve, Sébastien Bazin et Robin Leproux). Autant dire, qu’avec cette instabilité, il n’y a aucune possibilité de construire et de bâtir en toute sérénité.
5) Et enfin, l’ère du Qatar et les promesses d’un grand club.
Le PSG doit continuer à faire rêver la France, avec d’autres grandes équipes comme l’Olympique de Marseille (OM), l’Olympique de Lyon (OL) ou encore Le Losc (Lille).
Le PSG doit continuer à faire rêver la France et l’Europe, tout simplement parce que l’Histoire doit s’écrire et ne pas se terminer…
Il y a deux ans, jour pour jour, une personne proche de moi m’a fait découvrir le film « L’Arnaque » (« The Sting« ), réalisé par George Roy Hill avec Paul Newman, Robert Redford et Robert Shaw (excusez du peu).
Ce film est un bijou. Profitez de l’été pour aller vite le voir ou le revoir.
« L’Arnaque » a remporté six oscars en 1974 : Meilleur film, Meilleur scénario original (pour David S. Ward), Meilleur direction artistique (pour Henry Bumstead et James Payne), Meilleurs costumes (pour Edith Head), Meilleur montage (pour William Reynolds)
Pour la petite histoire, le tournage s’est déroulé du 22 janvier à avril 1973. Le maire de Chicago de l’époque, Richard J. Daley, a refusé le tournage du film dans sa ville car il trouvait qu’il lui donnait mauvaise réputation. Il a plus tard permis un tournage de trois jours. Celui-ci a principalement eu lieu sur les terrains de la Universal Pictures à Los Angeles.
Ce film n’a coûté que 7,5 millions de dollars. Comparé à aujourd’hui, ce n’est rien. Comme quoi…
La date de sortie de ce film
– États-Unis : 25 décembre 1973- France : 19 avril 1974 puis 26 décembre 2001 (ressortie)
Synopsis
Une bande de trois petits arnaqueurs dépouille par hasard un convoyeur de fond d’un grand bandit de New York : Doyle Lonnegan (Robert Shaw).
Celui-ci cherche à se venger et tue Luther, un des arnaqueurs qui ont participé au vol. Avant de se faire assassiner, Luther remet à Johnny Hooker (Robert Redford) la carte de visite d’un ancien grand faisan (grand arnaqueur) : Henry Gondorff (Paul Newman). Johnny se rend donc à Chicago pour rencontrer Henry. Les deux complices cherchent donc à monter une arnaque pour se venger de la mort de leur camarade. Ils « ferrent le pigeon » en trichant à une partie de poker, et donnent le coup de grâce avec l’arnaque du faux bookmaker et des courses de chevaux…
La fin est un grand moment…
U2 est le plus grand groupe de rock au monde. C’est un groupe irlandais de rock formé en 1976 à Dublin. Il est composé de Bono (Paul Hewson) au chant, The Edge (David Evans) à la guitare, au piano et au chant, Adam Clayton à la basse et Larry Mullen Junior à la batterie.
Voici un enchaînement magistral lors de la tournée Elevation Tour en 2001 au TD Garden (Fleet Center) à Boston – Massachusetts.
Ce stade contient 20.000 personnes et les concerts ont été nombreux dont Madonna, The Eagles, Justin Timberlake, Barbra Streisand, The Rolling Stones, The Who, Billy Joel, Simon and Garfunkel, Dane Cook, Red Hot Chili Peppers, Rod Stewart, Roger Waters, Bruce Springsteen et autres.
Les deux titres « Bad« puis « Where the Streets Have No Name« s’enchainent et c’est magique.
Un grand moment de concert.
D’abord :
Puis :
« Je vous parle d’un Temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre… » chantait Charles Aznavour. Cela semble s’appliquer au nombre vertigineux de publications de livres par des auteurs qui n’en sont pas les écrivains. Certains ne lisent même pas leurs propres livres mais sont satisfaits de leurs publications. Il est loin, ce Temps, où écrire un livre se faisait seul.
Du moins officiellement…Il est vrai que les controverses ne manquent avec Molière et Corneille, Shakespeare, Dumas ou encore Alphonse Daudet et Paul Arène. Officieusement, il y a eu récemment la polémique concernant l’ouvrage de Patrick Poivre d’Arvor chez Flammarion (maison mère d’Arthaud, l’éditeur de PPDA)
Publier un livre est toujours une démarche personnelle. Pourtant, il arrive qu’un écrivain ou un journaliste écrive à la place de l’auteur, tout en restant dans l’ombre, dans l’anonymat. Cela s’explique par le manque de temps, le manque de talent d’écriture ou encore pour une raison pratique.
Cet « écrivain fantôme » a pour nom « nègre », « plume » ou encore « ghost-writer » chez les anglais.
Le mot « nègre » est traditionnellement utilisé en France mais il est aujourd’hui chargé de connotations négatives évidentes.
C’est en 1845 qu’Eugène de Mirecourt s’exprime, pour la première fois, à propos d’Alexandre Dumas père : « Dumas ? Un mulâtre qui a des nègres ». D’ailleurs, ce terme est utilisé dans son pamphlet « Fabrique de Romans : Maison Alexandre Dumas et Cie, fabrique de romans ». Il est vrai que le père d’Alexandre Dumas n’était autre que le général Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie. Le général Dumas, surnommé également « le Diable noir ». Je rappelle que Bonaparte le met à la retraite et lui refuse toute pension, de même qu’à sa veuve après son décès, malgré sa loyauté et sa bravoure.
Alors que les anglo-saxons définissent cette profession d’écrivain fantôme par « ghost-writer », nous continuons en France à utiliser un terme raciste, stigmatisant et en total décalage avec sa véritable définition.
Cette défintion française est d’ordre historique et non étymologique, contrairement au terme anglo-saxon qui donne une parfaite définition du mot et du sens.
Je m’étonne, depuis mes débuts dans l’édition française en 1999, que beaucoup d’éditeurs reprennent ce terme avec parfois de l’humour, parfois de l’ironie. Cette banalisation des mots fait sens et fait écho. Ce mot blesse car il pointe du doigt le travail ingrat de celui qui restera toujours dans l’ombre alors même qu’il a contribué à la totalité du travail. Ceci est injuste, pas valorisant.
Plus grave, j’estime que ce terme porte atteinte à une partie de notre population qui peut se sentir blessée. J’ai moi-même vu, de mes propres yeux, des amis qui ont été choqués de ce terme.
A l’évidence, c’est une atteinte à notre Pacte Républicain.
Cet héritage historique ne mérite pas de rester dans le patrimoine culturel. Le français est une langue vivante. Elle a donc vocation à évoluer. Je préconise donc le mot « plume » qui semble plus convenable et plus respectable à l’égard de tous.
Supprimons le terme « nègre » de l’édition française.
Près de 80 % d’une génération au niveau du baccalauréaten France… En 1985, c’était l’idéal républicain à atteindre à l’horizon 2000.
Un quart de siècle plus tard, on s’en rapproche enfin, comme le laissent penser les résultats définitifs du bac 2011, publiés lundi 11 juillet : 71,6 % des jeunes de la génération en âge de passer le bac sont bacheliers. Un record historique.
Toutefois, près de 30 % des jeunes n’ont toujours pas accès au bac. Ils sont soit orientés vers des CAP (certificat d’aptitude professionelle), soit ils font partie des 120 000 élèves qui sortent du système scolaire chaque année sans diplôme.
Mais tout ça pour quoi faire finalement ?
On nous a souvent parlé d’éducation, d’instruction et d’enseignement à l’école. Ce que nous entendions par « école », jadis, était la dispense d’un enseignement, d’une instruction. L’instruction désigne tout à la fois le contenu des savoirs élémentaires, le fait d’enseigner et le fait de se soumettre à cet enseignement.
L’enseignement justement, c’est transmettre à la génération future un corpus de connaissances (savoir et savoir-faire) et de valeurs considérées comme faisant partie d’un patrimoine commun. Le terme enseignement, se réfère plutôt à une éducation bien précise.
Il est souvent facile de confondre enseignement et éducation. Ainsi, l’éducation, terme beaucoup plus général, correspond à la formation globale de l’écolier, à divers niveaux tel que la philosophie, les valeurs, la civilité, le religieux, le social, le scientifique, la santé ou encore la moral et l’éthique.
L’éducation vise également à assurer à chaque individu le développement de toutes ses capacités (physiques, intellectuelles et morales). Cette éducation a pour objectif de faire apprendre à l’écolier ses droits, ses obligations et ses devoirs.
Nous avons clairement un problème aujourd’hui concernant la transmission des connaissances. En effet, il y a déjà une instabilité au sommet de l’Etat concernant l’intitulé du ministère. Nous sommes passés de l’Université impériale (loi du 10 mai 1806) au Conseil Royal de l’instruction publique (1820). En 1828, l’instruction publique devient un ministère à part entière. C’est en 1932 que le gouvernement d’Édouard Herriot décide de rebaptiser l’instruction publique en « éducation nationale« . L’expression date de la fin du 18e siècle, où elle était employée par les partisans de la prise en main par l’État des affaires d’enseignement. Anatole de Monzie est le premier ministre à porter cette nouvelle titulature. Il explique dès sa prise de fonction qu’elle est synonyme d’égalité scolaire et de développement de la gratuité et que, en somme, qui dit « éducation nationale » dit « tronc commun ».
« Tronc commun », à mon sens, signifie le « dénominateur commun » ou l’apprentissage d’un vivre-ensemble, d’un « contrat social » (1762) cher à Jean-Jacques Rousseau. Sur ce point, c’est un échec. Sur la volonté de transmettre aux écoliers un « savoir », « un savoir-faire », « l’être » et « le savoir-être », c’est également un échec.
En fait, le début détermine toujours la fin. C’est ainsi qu’il est important de se poser la question « pourquoi aller à l’école et à quoi cela sert ? ».
Outre le fait de recevoir des connaissances et une structure intellectuelle cohérente, il est utile de savoir vers quoi peut tendre les études.
L’école doit avoir essentiellement deux objectifs :
D’une part, la connaissance a vocation de rendre libre le citoyen et de lui donner un Sens dans sa vie. Condorcet disait dans son Journal d’instruction sociale : « une société qui n’ait plus éclairée par des philosophes est trompée par des charlatans ». Etre libre, c’est avoir le choix, c’est pouvoir comprendre le monde dans lequel l’on vit, c’est pouvoir analyser, c’est surtout être acteur et non spectateur de sa vie. Aujourd’hui, il faut redonner le goût de l’école à tous les jeunes français. Etre plus en phase avec l’actualité, arrêter de dénigrer le travail manuel, permettre à chaque jeune d’aller au bout de ses rêves et de ses utopies. Ne pas le décourager lorsque celui-ci est en situation d’échec en lui disant « qu’il n’a pas le niveau et qu’il doit changer d’orientation »…solution de facilité.
D’autre part, l’école doit former un individu. Dire qu’avec l’école, « un jeune pourra trouver un bon travail », c’est réduire l’utilité de l’école à sa forme la plus simpliste. Certes, c’est important, mais c’est un raccourci. En effet, l’école doit permettre de former l’individu, de lui donner des bases solides afin que celui-ci puisse s’épanouir pleinement dans son choix professionnel. C’est un travail et une responsabilisation personnelle de chacun. Ainsi, l’école doit rendre autonome l’individu, l’émanciper. Toutefois, la théorie doit se combiner avec la pratique. Enseigner uniquement des cours ne permet pas à l’individu de se former convenablement. Il faut impliquer davantage les entreprises, les associations et nos ainés.
Le « tronc commun » est justement le dénominateur commun entre tous les français. La liberté, l’Egalité et la Fraternité. Mais ces mots n’auront de sens que s’ils sont illustrés concrètement durant tout le parcours.
C’est pour ça que l’école ne doit pas être « sanctuarisée » mais doit être une étape dans une vie.
Dans le film de Peter Weir en 1989, « Le cercle des poètes disparus », le professeur John Keating (interprété par Robin Williams), a montré aux élèves que l’objectif n’était pas de voir le monde comme « ils sont » mais de le voir comme « il l’est ».
C’est certainement une réponse à la question : « à quoi sert l’école ? »
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