Il est à l’initiative de la loi adoptée en 2016 en France contre le gaspillage alimentaire : le Français Arash Derambarsh a remporté mardi le prix du développement durable de la ville suédoise de Göteborg, pour « son travail constant et son engagement sans faille » pour la cause alimentaire.
« Il est parvenu à faire
adopter par le gouvernement français une loi interdisant aux supermarchés et
restaurants français de jeter des denrées alimentaires consommables », a fait
valoir le jury dans sa décision.
La loi française contre
le gaspillage alimentaire, votée le 3 février 2016, interdit aux grandes
surfaces de plus de 400 m2 de jeter de la nourriture et de rendre leurs
invendus impropres à la consommation, sous peine d’amende.
Elle rend aussi
obligatoire le recours à une convention pour les dons réalisés entre un
distributeur de denrées alimentaires et une association caritative.
Arash Derambarsh est le
premier Français à recevoir la distinction. Il rejoint des noms comme ceux de
l’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, lauréat en 2011 et de l’ex-vice-président
américain Al Gore, lauréat 2007.
« Il ne s’agit pas d’un prix récompensant ma personne mais de la concrétisation d’une loi passée en France -une première [du genre] dans le monde », a réagi à l’AFP Arash Derambarsh.
Arash Derambarsh, l’un des initiateurs de la loi votée en France en 2016 contre le gaspillage alimentaire, va recevoir, en Suède, le prix « Win Win », l’équivalent du Prix Nobel pour le développement durable. L’avocat devient le premier français à obtenir ce prix
Arash Derambarsh et ses amis bénévoles ont distribué plus de 2000 cartables et fournitures scolaires aux enfants de Courbevoie.
Merci à tous les partenaires (notamment Dentsu Aegis, Aeroclean, l’Augusterie, IT 4 Girls et Intermarché) et à nos parrains (Pierre Menes et Ryan Chapuis).
Il succède à Al Gore en 2007 et Kofi Annan en 2011. Ce prix est la reconnaissance du vote de la loi contre le gaspillage alimentaire qui permet à tous ceux qui ont faim de manger. Il est le premier Français à remporter ce prix. Il recevra son prix à Göteborg en Suède fin octobre 2019.
Avocat au Barreau de Paris, élu dans la ville de Courbevoie et à l’origine de la loi contre le gaspillage alimentaire, il vient de publier le livre « Tomber 9 fois, se relever 10 » (publié au cherche midi éditeur).
Landes : une plainte déposée contre un supermarché accusé de jeter des denrées consommables.
C’est une 1ère en France. Maîtres Arash Derambarsh et Thierry Vallat pointent du doigt un magasin Leclerc de Mimizan-Plage, accusé d’avoir jeté « l’équivalent de 50kg de nourriture consommable », aspergée de détergeant.
Pour la première fois en France, une plainte a été déposée contre un supermarché accusé de ne pas respecter la loi en vigueur depuis 3 ans, qui interdit les grandes surfaces de plus de 400 m2 de jeter de la nourriture et de rendre leurs invendus impropres à la consommation.
Me Arash Derambarsh, avocat au barreau de Paris, est à l’origine de cette plainte qui vise le supermarché Leclerc de Mimizan-Plage, dans les Landes. Accompagné de son confrère Thierry Vallat, également de Paris, il a fait constater lundi 4 février devant les poubelles du magasin que « l’équivalent de 50 kg de nourriture consommable », légumes, yaourts, viande, croissants et chocolatines, était jetée et aspergée de désinfectant. Les dates de péremption étaient du 4 février, a-t-il précisé.
« Là on a de la nourriture qui est tout à fait consommable pour de la soupe, le petit-déjeuner, le déjeuner, le dîner », assure-t-il au micro de RTL. « Ça pouvait être comestible, et bien non ils ont préféré mettre ça à la poubelle, et pire, y ajouter de l’eau de javelle. C’est le comble de l’absurde », dénonce l’avocat, militant anti-gaspillage.
10 millions de repas distribués grâce à la loi
Celui qui est l’un des initiateurs de la loi contre le gaspillage anti-alimentaire votée le 3 février 2016 rappelle ses bienfaits. « Grâce à cette loi, il y a eu une augmentation de plus de 22% du don alimentaire en France. Plus de 10 millions de repas sont distribués par an », poursuit Arash Derambarsh.
« Mais les supermarchés continuent à ne pas jouer le jeu et à ne pas appliquer cette loi. Ce n’est plus admissible. Donc maintenant on va porter plainte. 2019 signera l’application de cette loi », conclut-il. Les magasins qui ne respectent pas les règles risquent une amende de 3.750 euros.
Les avocats Maître Arash Derambarsh et Maître Thierry Vallat étaient à Mimizan (Landes) pour porter contre le supermarché Leclerc qui ne respecte pas la loi contre le gaspillage alimentaire.
Titre d’un livre témoignage attendu le 7 février dans les libraires. Il est écrit par Arash Derambarsh, Docteur en droit et avocat, et aussi conseiller municipal à Courbevoie. Il est notamment l’auteur du Manifeste contre le gaspillage.
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Un récit touchant, où selon les éditions Cherche-Midi, l’auteur délivre une véritable leçon positive, où chacun est incité à repenser sa propre attitude face aux obstacles – et ne peut qu’en ressortir grandi.
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« Neuf redoublements, un échec au brevet. Qui ne se serait pas laissé gagner par le découragement ? Oui, mais Arash Derambarsh nourrit un rêve d’enfance, son obsession, sa ligne d’horizon contre vents et marées. Ce recordman français du redoublement témoigne ici de son parcours incroyable. Éternel dernier de la classe, il réussit, à force de détermination, à devenir docteur en droit et avocat au barreau de Paris. Il raconte ses difficultés – l’immersion brutale au collège, les multiples avertissements « comportement et travail », le sentiment d’isolement…–, mais aussi ses efforts pour parvenir à son but. Et ce dans un système scolaire français qui peine à accepter que l’échec n’est pas synonyme de défaite et que la volonté peut mener loin ».
Arash Derambarsh était à Bruxelles pour une réunion de travail à la Commission Européenne.
Entouré de ses amis et soutiens de l’Union Européenne, il a demandé que l’Union Européenne vote une loi contre le gaspillage alimentaire en Europe.
« On demande au Président Emmanuel MACRON et au Premier ministre belge Charles MICHEL qu’ils poussent cette proposition de directive européenne. Nous voulons que cette loi contre le Gaspillage alimentaire en Europe puisse être votée le plus rapidement possible » conclue Arash Derambarsh après avoir remis en octobre 2018 sa pétition signée par plus d’1 million de personnes à la Commission Européenne.
Né en 1979 à Paris, Arash Derambarsh est Docteur en droit et avocat au Barreau de Paris.
Arash Derambarsh s'est engagé très tôt en politique. Conseiller municipal Les Républicains depuis mars 2014 à Courbevoie, il est à l'origine de la loi contre le gaspillage alimentaire votée à l'unanimité le 3 février 2016 qui oblige les supermarchés à donner leurs invendus alimentaires aux associations. Le magazine américain Foreign Policy l'a classé dans les 100 personnalités les plus influentes dans le monde en 2016. Il est l'auteur du Manifeste contre le gaspillage (Fayard), prix Edgar-Faure du meilleur livre politique de l'année 2015.
En 2017, Arash Derambarsh a publié aux éditions Plon "Agriculteurs, les raisons d'un désespoir" (co-écrit avec Eric de la Chesnais, chef du service "agriculture" au Figaro).
Enfin, il publie en 2019 aux éditions du cherche midi son livre "Tomber 9 fois, se relever 10" qui parle de son parcours scolaire.
Livre Arash Derambarsh « Manifeste contre le gaspillage »
Livre Arash Derambarsh « Agriculteurs, les raisons d’un désespoir »
Linkedin – Arash Derambarsh
Livre numérique
Je milite pour le livre numérique. Voici ma tribune dans le journal Le Monde.
Nous voici dans un tournant historique en matière de support pour l'écriture. Mais le conservatisme et le pessimisme demeurent.
Pourtant, dans ce virage unique, voici un bras de fer inédit entre le conservatisme et le modernisme. Ce modernisme, des sociétés telles que Google ou Amazon veulent l'imposer pour certains, la proposer pour d'autres.
Car, en effet, il s'agit de 200 000 titres en anglais et de journaux dans plusieurs langues. Voilà ce que propose le vendeur américain de livres sur Internet Amazon. Quant à Google, ce dernier ne fait pas les choses à moitié. Le géant de la recherche sur Internet va lancer sa librairie numérique au premier semestre 2010, en Europe, en proposant d'emblée quelque 500 000 titres aux internautes. Des partenariats avec des éditeurs sont, par ailleurs, signés pour deux millions d'ouvrages.
En France, la grande majorité des éditeurs contestent le comportement de Google. Le Syndicat national des éditeurs français (SNE) et le groupe La Martinière, appuyé par Gallimard et Flammarion, poursuivent actuellement le géant de l'Internet pour contrefaçon. De surcroît, la chancelière allemande, Angela Merkel, a condamné Google Editions. Elle défend, à juste titre, la protection des droits d'auteur sur Internet. Elle rejette, par ailleurs, la numérisation des ouvrages de bibliothèque si on ne tient pas compte de cette protection, comme le fait Google.
Il s'agit donc de protéger la propriété littéraire, car sans auteurs, pas de livres. Les éditeurs français exigent de Google le respect de la loi, et ils ont raison. Toutefois, le livre électronique est une chance. Il apporte une réponse pratique. En effet, le Kindle, livre électronique d'Amazon, peut télécharger 1 500 ouvrages. Pour le cartable des étudiants, c'est une réponse exceptionnelle. De plus, la nouvelle génération pourra beaucoup plus facilement se familiariser avec les classiques.
Par ailleurs, ce marché est rentable pour un secteur d'activité qui est à bout de souffle. Cependant, il s'agit de sauvegarder les libraires et les points de vente. Pourquoi, d'ailleurs, ne pas les adapter rapidement au numérique ? En France, après une longue période d'immobilisme, les choses commencent à évoluer. La Fnac, par exemple, a annoncé avoir vendu 40 000 livres au format numérique, et propose désormais 30 000 titres sur son site. Mais c'est tout le secteur de la distribution qu'il va falloir réformer et adapter.
L'Union européenne et le G20 doivent donc se saisir de cette question. Le téléchargement est mondial et n'a pas de frontières. De même que les Etats doivent contrôler la mondialisation et non la subir. Le secteur musical n'avait pas vu venir le tsunami Internet, et son économie a vacillé. Il faut donc développer une offre légale, payante, et ne pas subir ce qu'a connu le monde du disque. Le politique doit jouer son rôle et imposer un prix unique du livre numérique afin de sauver les acquis des auteurs.
Enfin, on se trompe si l'on considère le livre papier comme sacré. Le papier et le livre électronique cohabiteront un temps, mais, à l'heure du numérique, les générations futures s'en passeront sans problème. Aux éditeurs de prendre leur destin en main afin de prévoir l'avenir.