Blog Arash Derambarsh élu à Courbevoie

Blog Arash Derambarsh élu à Courbevoie

Category: Arash Derambarsh (Page 9 of 24)

Portrait d’Arash Derambarsh sur MissSacrilege

PORTRAIT – ARASH DERAMBARSH, L’ÉLU ANTI GASPILLAGE

Nice Matin Arash Derambarsh

Arash Derambarsh Nice Matin Var Matin

Le gaspillage étant (et fort heureusement) de plus en plus à l’ordre du jour, je me permets de revenir sur un élu que j’ai pu suivre de près pendant les dernières élections municipales de Courbevoie : Arash Derambarsh.

Le combat contre cet énorme gaspillage passant d’abord par la communication, puisque tout le monde doit être conscient de la situation, je vous mets ci-dessous le descriptif des principales actions faites contre le gâchis alimentaire  et des liens qui pourraient vous éclairer :

 Le Monde 

– France 24

– Guardian

 Mathilde Aubinaud

– The Independent

– Blog Star of Service 

Blog MissSacrilege

Arash Derambarsh AFP

Arash Derambarsh AFP Joel Saget

Arash Derambarsh – Interview Nice Matin et Var Matin

Arash Derambarsh, élu « Les Républicains » de Courbevoie, est à l’initiative de la loi contre le gaspillage alimentaire.

Il revient sur la loi votée à l’unanimité au Sénat, le 3 février 2016.

Voici son interview sur une pleine page dans le journal « Nice Matin et Var Matin ».

L’article est publié en version print et en version numérique à lire ici

Nice Matin Arash Derambarsh

Arash Derambarsh Nice Matin Var Matin

 

A lire également sur Arash Derambarsh :

 

Loi Gaspillage Alimentaire – Arash Derambarsh sur RTS (TV Suisse)

Loi Gaspillage Alimentaire – Arash Derambarsh sur RTS (TV Suisse)

Gaspillage alimentaire : la méthode d’Arash Derambarsh (AFP Video)

Gaspillage alimentaire : la méthode d’Arash Derambarsh (AFP Video)

 
 
Le Parlement a définitivement adopté, mercredi 3 février, une série de mesures de lutte contre le gaspillage alimentaire. Le conseiller municipal de Courbevoie, Arash Derambarsh, initiateur et la loi et d’une pétition signée par plus 900.000 soutiens, était dans les tribunes.
 
Depuis un an, il travaille d’arrache-pied pour influer sur le sort des invendus des supermarchés.
 
 
Quel est sa méthode ?
 
 
Reportage de l’AFP TV
 
Arash Derambarsh - AFP
Arash Derambarsh – AFP
 
 
 
 A lire également sur Arash Derambarsh :
 —————— —————— ——————
 —————— —————— ——————
 
 
———-
 
 
———-
 
 
———-
 
 
———-
 
 
———-
 
 
———-
 
 
———-
 
 
———-
 
 
———-
 
 
———-
 

Arash Derambarsh – Gaspillage alimentaire – Pourquoi nous devions faire plier la grande distribution

Élu dans la ville de Courbevoie depuis mars 2014, je me suis investi, comme des milliers d’autres élus, au service de l’altérité.
Assumer une responsabilité politique, c’est être d’abord investi de droits et d’obligations.
Dans mon mandat d’élu, je ne tire aucun bénéfice ni avantage. J’ai toujours considéré que la politique n’était pas un métier mais un investissement. J’ai également pris la décision de ne pas me présenter aux élections départementales, régionales et internes du parti « Les Républicains ». Parti dont je suis fier d’être membre.
Je me suis rapidement engagé de façon active, avec de nombreux amis, afin d’obtenir une loi interdisant aux supermarchés de jeter leurs invendus consommables et de les donner à l’association de leur choix.
Ça n’a pas été simple. Mais je n’ai pas à étaler mes états d’âme, ni à parler des pressions que j’ai reçu. La seule chose qui compte est que les démunis pourront bientôt manger plus facilement.
Ainsi, après de multiples péripéties, la loi sur le gaspillage alimentaire est enfin votée, et chose rare à l’unanimité. Le 9 décembre 2015 dernier à l’Assemblée Nationale. Et aujourd’hui au Sénat. Et un oui unanime au Parlement.
Je tiens à remercier tous les parlementaires de gauche, de droite et du centre comme Frédéric Lefebvre, Jean-Pierre Decool, Jean-Christophe Lagarde, Alexis Bachelay, Guillaume Garot, Alain Fouche, Nathalie Goulet, Xavier Bertrand, Angelique Delahaye, Joel Guerriau, Chantal Jouanno, Roger Karoutchi, Jacques Kossowski, Thierry Solere, Valerie Pecresse, David Lisnard, Bruno Retailleau,… La République s’honore d’avoir des élus qui travaillent main dans la main pour l’intérêt général.
L’histoire de cette loi a démarré au mois de décembre 2014 et janvier 2015 à Courbevoie.
Avec des amis et bénévoles de ma commune, nous avons récupéré trois soirs par semaine les invendus du supermarché « Carrefour Market Charras » de Courbevoie, pour les distribuer aux personnes nécessiteuses, notamment la classe moyenne et les SDF.
Fort de cette expérience et avec mon ami Mathieu Kassovitz, sensible à cet enjeu, nous avons décidé de lancer une pétition sur Change.org pour obtenir une loi imposant à tous les supermarchés de distribuer leurs invendus. Notre pétition française a été signée par plus de 211.000 personnes !
Il s’agit du texte à thématique « écologique / agriculture » ayant reçu le plus grand nombre de signatures sur un site de pétition en ligne en France.

 

Notre objectif est de décliner la loi en Europe et dans le monde.
Ainsi, soutenu par « la Croix Rouge Française » et « Action contre la faim », notre deuxième pétition s’est tournée vers l’Europe. Celle-ci dépasse aujourd’hui les 754.000 signatures.
Vous pouvez d’ailleurs continuer à la signer pour atteindre le million de signatures.

 

Pourquoi une loi ?
En France, aujourd’hui, nous avons :
  • D’un côté, une classe moyenne qui a de plus en plus de problèmes économiques. En effet, dès le 10 de chaque mois, des millions de Français sont sous l’eau après avoir payé leur loyer et leurs charges. En outre, il y a de plus en plus de SDF dans nos rues.
  • De l’autre côté, chaque supermarché gâche chaque jour plus de 50 kg de nourriture. C’est impensable avec la crise économique actuelle !
Notre proposition a été simple et efficace : voter une loi imposant, ou incitant aux supermarchés de donner, soir après soir, tous leurs invendus consommables à l’association de leur choix.
Concrètement, il s’agit d’un droit opposable. Ainsi, avec un encadrement légal, il y aura trois conséquences :

 

  1. Chaque citoyen peut créer une association et déposer ses statuts à la préfecture afin d’y obtenir une habilitation. Celui-ci pourra ensuite s’adresser à l’enseigne de son choix dans sa commune, afin que celle-ci lui remette les invendus pour une distribution le soir même (à l’instar de notre initiative à Courbevoie). Il y aura donc deux sortes d’associations pour la distribution de nourriture : les associations agréées qui peuvent stocker (les Restos du cœur, Secours catholique, Secours populaire, Samu social, Croix rouge…) ; et les associations agréées qui ne peuvent pas stocker en raison d’absence de locaux permettant le respect à la chambre froide. Dans ce cas, ça serait une distribution immédiate le soir même (à l’instar de mon association « Courbevoie 3.0 »). Si aucune association ne vient interpeller une enseigne, l’obligation ou la contrainte ne fonctionne donc pas. Ceci pour rassurer les enseignes et les commerçants. Et si un supermarché refuse, ça sera une peine d’amende de 3750 euros.
  2. Chaque commune pourra informer les citoyens qu’il y aura cette initiative. Cela permettra de mobiliser de nombreux bénévoles. Exactement comme nous avons fait à Courbevoie (tribune dans le « Courbevoie magazine », communication via Facebook, Twitter).
  3. Le surplus de nourriture sera cédé automatiquement aux associations agréés qui peuvent stocker la nourriture. Je rappelle, comme vous le savez, que les Restos du coeur (comme toutes les autres) font des collectes de nourriture systématiquement.
Cette loi, pour laquelle nous nous sommes battus depuis de longs mois, permettra à plus de 10 millions de personnes de manger.
En devenant le premier pays au monde à légiférer sur ce scandale de la javellisation, la France prouve que la Fraternité a encore du sens dans notre pays.
Nous en appelons dorénavant au président de la République française, Monsieur François Hollande, et au Président de la commission européenne, Monsieur Jean-Claude Juncker.
Aujourd’hui c’est aux plus de 80 millions de personnes qui souffrent en Europe que nous devons penser.
Il y a urgence à agir.

 

Arash Derambarsh est auteur aux éditions Fayard du « manifeste contre le gaspillage« .

 

Il est élu « Les Républicains » au conseil municipal à Courbevoie.
 
et

Arash Derambarsh (élu de Courbevoie) invité politique des « 4 Vérités » sur France 2

Arash Derambarsh (élu de Courbevoie) invité politique des « 4 Vérités » sur France 2 

La loi contre le gaspillage alimentaire sera votée le 3 février au Sénat. Une victoire pour Arash Derambarsh.

Pour en savoir plus sur le projet de Arash Derambarsh, vous pouvez consulter les articles suivants :

France 24

Le Monde

France TV – Les 4 Vérités

Arash Derambarsh (élu de Courbevoie) sur LCI : « La France m´a donné ma chance »

Arash Derambarsh (élu de Courbevoie) sur LCI : « La France m´a donné ma chance »

Arash Derambarsh (élu de Courbevoie) sur Europe 1 – Interview sur le gaspillage alimentaire

Arash Derambarsh (élu de Courbevoie) sur Europe 1 – Interview sur le gaspillage alimentaire

Derambarsh : « des élus se battent pour les… par Europe1fr

Arash Derambarsh (élu de Courbevoie) sur France 3 – Interview sur le gaspillage alimentaire

Arash Derambarsh (élu de Courbevoie) sur France 3 – Interview sur le gaspillage alimentaire

Arash Derambarsh, invité du 12/13 : « Comment lutter contre le gaspillage alimentaire ? »

Arash Derambarsh lauréat du prix Edgar Faure du meilleur livre politique

——————————
——————————
——————————

AFP Paris – Le conseiller municipal (Les Républicains) de Courbevoie, Arash Derambarsh, a remporté mardi le prix Edgar Faure du meilleur livre politique pour son « Manifeste contre le gaspillage alimentaire », une cause dont il se veut le héraut.

Arash Derambarsh est un « ambassadeur du combat contre le gaspillage alimentaire », a estimé le jury du prix Edgar Faure, présidé par Rodolphe Oppenheimer, petit-fils de l’ancien président du Conseil sous la IVe République et président de l’Assemblée nationale dans les années 1970.

Le « Manifeste contre le gaspillage alimentaire » (Fayard) raconte le combat de l’élu des Hauts-de-Seine pour empêcher les grandes surfaces de jeter de la nourriture et de rendre leurs invendus impropres à la consommation. Un texte contre le gaspillage alimentaire avait été voté à l’unanimité en mai au Palais Bourbon, mais le Conseil constitutionnel l’avait ensuite censuré pour des questions de procédure.

Un nouveau texte visant à renforcer la lutte contre le gaspillage alimentaire aurait dû revenir mercredi devant les députés. Mais, en raison du bouleversement du calendrier parlementaire après les attentats du 13 novembre, ce nouveau texte sera finalement examiné le 9 décembre.

Porté par les députés Frédéric Lefebvre, Jean-Pierre Decool et Guillaume Garot, il reprend les dispositions adoptées en mai.

D’origine iranienne, né en 1979, Arash Derambarsh, directeur de collection chez l’éditeur Cherche-Midi, affirme avoir souffert de la faim à l’âge de 20 ans quand il était étudiant en droit à Nanterre. Pour mener le combat de sa vie, Arash Derambarsh n’a pas hésité à remuer ciel et terre, se rendant à l’Élysée, fréquentant assidument les couloirs de l’Assemblée et du Sénat.

Arash Derambarsh, qui anime un blog, est également très présent sur les réseaux sociaux. C’est ainsi que le cinéaste Mathieu Kassovitz, qui signe la préface du Manifeste, a pris contact avec lui. Arash Derambarsh est « un jeune homme plein d’ambition qui peut agacer au premier abord tant sa constante énergie et son besoin de justice surprennent à notre époque », écrit le cinéaste dans la préface du livre, vendu 10 euros, et dont l’intégralité des droits d’auteur vont à la Croix Rouge française.

L’élu municipal est aussi à l’origine d’une double pétition, française et européenne, pour dire « stop au gâchis alimentaire » qui a recueilli plus de 210.000 signatures en France et plus de 734.000 en Europe.

Un second prix intitulé « Regard d’Edgar » (vote des internautes) a été remis mardi au livre « Politique et Éthique: Regards Croisés » (Bart and Jones), un ouvrage collectif coordonné par Nathalie Bordeau et David-Xavier Weiss.

L’intégralité des droits d’auteur de cet ouvrage seront reversés à l’association Le Refuge qui aide des adolescents et jeunes majeurs confrontés à des situations d’homophobie de la part de leur entourage.

Revue de presse : 


– AFP (Arash Derambarsh lauréat du prix Edgar Faure dumeilleur livre politique)

– Le Figaro (Le prix Edgar Faure pour Arash Derambarsh)

– Le Parisien (Arash Derambarsh lauréat du prix Edgar Faure 2015)

– Livres Hebdo (Arash Derambarsh, Prix Edgar Faure 2015)

– BSC News (Arash Derambarsh : un élu en lutte contre legaspillage alimentaire)

– Vidéo (Arash Derambarsh – Prix Edgar Faure 2015 par Christophe Train)

Portrait d’Arash Derambarsh dans le Figaro : « l’acharné anti gaspillage alimentaire »

Portrait d’Arash Derambarsh dans le Figaro : « l’acharné anti gaspillage alimentaire »

Le Figaro

Livre d’Arash Derambarsh : « Manifeste contre le gaspillage » (Fayard)

couverture livre

Manifeste contre le gaspillage (éditions Fayard) – 10 euros (intégralité des droits reversés à la Croix Rouge Française)

« À 20 ans, j’ai eu faim et honte de le dire. Il n’est pas simple, dans une société où l’image importe tant, d’avouer qu’on ne gagne pas beaucoup d’argent. À compter de ce jour, le combat contre le gaspillage alimentaire est devenu ma priorité. Comment tolérer cette aberration en bas de chez nous : des kilos de nourriture mis à la poubelle par les supermarchés, à deux pas des SDF qui peinent à se nourrir et dorment dans la rue ?

Avec l’aide de bénévoles et d’amis de ma ville, avec aussi le soutien de personnalités, j’ai initié une vaste mobilisation et réussi à faire plier la grande distribution : le 21 mai 2015, l’Assemblée nationale a voté à l’unanimité un amendement obligeant les grandes surfaces à distribuer leurs invendus à l’association de leur choix. Le Conseil constitutionnel l’a invalidé pour un motif de procédure, mais une nouvelle proposition de loi a immédiatement été redéposée, et elle sera votée très bientôt. Nos efforts ont aussi permis le vote d’un amendement au Parlement européen le 9 juillet.

À la fois récit de cette action collective et guide pratique, ce manifeste prouve qu’il est facile de cesser de gaspiller : en n’achetant que le nécessaire, en faisant ses achats dans le bon ordre, en comprenant mieux l’étiquetage et les dates de péremption, en apprenant à accommoder les restes, mais aussi en veillant à économiser l’eau et l’énergie.

Parce que chacun peut contribuer à faire reculer la faim dans notre pays et dans le monde. »

Né en 1979 à Paris, éditeur, thésard et futur avocat, Arash Derambarsh s’est engagé très tôt en politique. Depuis 2014, il est conseiller municipal à Courbevoie.

Préfaces de Mathieu Kassovitz et de Jean-Jacques Eledjam (président de la Croix-Rouge française), postface de Stéphanie Rivoal (présidente d’Action contre la faim).

vidéo Le Parisien TV (1)

vidéo Le Parisien TV (2)

 vidéo Le Parisien TV (3)

Le parisien gaspillage

A lire : Le Parisien  » Arash Derambarsh, l’indigné du gaspillage »

Lire également sur RFI : « Manifeste contre le gaspillage, plaidoyer pour une France sans faim »

Tribune d’Arash Derambarsh dans le Huffington Post – « Contre la faim et la soif, il faut une loi contre le gaspillage alimentaire ! »

Arash Derambarsh huffingtonpost

Tribune d’Arash Derambarsh dans le Huffington Post – Contre la faim et la soif, il faut une loi contre le gaspillage alimentaire ! »

A l’approche de chaque grande échéance électorale, par préoccupation altruiste ou par pur calcul opportuniste, revient la question du désamour des Français pour leur classe politique.

La réponse est pourtant simple, elle tient en un mot qui contient à lui seul toutes les dérives, le manque d’idée, le cynisme, l’opportunisme dont nous subissons tous les effets au quotidien.

Ce mot qui fâche, dont chacun se défend ardemment, ce mot qui à lui seul chez certains résume toute une carrière politique, ce mot est l’incroyable défaut qui freine notre pays et qui fait d’un élan positif un boulet administratif quand la bataille des égos passe avant l’intérêt collectif.

Ce mot tabou, osons le dire, est: la récupération politique.

Ce domaine ne demande aucune compétence, juste le temps de latence minimum pour analyser comment mettre à son profit l’idée d’autrui et une réactivité maximum pour faire oublier la paternité du projet.

Madame Royal a reculé face au lobby de l’huile de palme en s’excusant face à Nutella, elle a reculé face au lobby du diesel et des pétroliers, elle a reculé face à l’ecotaxe. Aujourd’hui, elle utilise un double langage face à la grande distribution : elle ne veut pas de la loi mais veut un accord qui ne sera jamais respecté. Ce double langage pose problème et c’est ce que nous dénonçons aujourd’hui : le manque de courage politique

Madame Royal était Ministre de l’Ecologie en 1992. J’avais 12 ans; J’en ai aujourd’hui 36. Qu’a-t-elle fait? Sa récente traversée du désert ne lui aurait-elle pas fait toucher la misère du doigt pour qu’elle ne se réveille que maintenant sur l’enjeu du gaspillage alimentaire?

Non, la seule faim jamais assouvie chez Madame Royal est celle qui nourrit sa carrière politique. Elle a immédiatement décelé l’angle médiatique intéressant pour se mettre en avant.

Voilà donc Madame Royal sans pudeur et sans états d’âme qui s’empare de la loi contre le gaspillage alimentaire.

Je pense aux citoyens qui œuvrent et se battent avec nous au quotidien pour ce projet.

Je pense aux citoyens qui ont besoin de ces aides.

Je pense aux citoyens dont la souffrance est indignement récupérée, leur existence transformée en outil de propagande,

Il est temps de rétablir les faits.

La réalité est tout autre, et Madame Royal peut essayer tous les effets de manche habituels, cette fois la ficelle est trop visible.

Les articles sont légion pour dénoncer la manipulation comme Paris Match ou le Blog du Monde.

Et c’est d’ailleurs sur le mode de fonctionnement concret de ce projet que l’on peut s’apercevoir que Madame Royal n’a pas été confrontée à la réalité des choses.

C’est pourquoi, faire du bruit sur des négociations avec les grandes enseignes ne sera suivi d’aucun effet. Même si les grands patrons prennent des engagements, dans les faits, ce sont les directeurs de magasins qui décident. En effet, l’accord du 27 août ne concerne pas toute la grande distribution car les deux tiers des grandes surfaces en France sont des franchises.

Et c’est pour cela que personne ne peut prétendre que ces engagements, si louables soient-ils, seront respectés. A Courbevoie, des Monoprix et des Franprix nous ont refusé des stocks. Ils préfèrent mettre de l’eau de javel. Et cet accord n’y changera rien. Une franchise ne reçoit d’ordre de personne.

Or, elles représentent les deux tiers des entreprises. Si une ou deux acceptent de jouer le jeu, et d’autres non, que ferons-nous ? Cela va devenir une usine à gaz. Et puis, nous ne pouvons pas surveiller toutes les entreprises.

Il faut donc mettre « enseigne » et « franchise » sur le même pied d’égalité, obtenir une loi qui concerne une filière dans son ensemble et non des entités variables. Et surtout, il convient d’acter que la solidarité n’est pas une question de nature d’agrément mais d’humanité et là aussi l’égalité s’impose.

De plus, dans ce pseudo accord, rien n’indique quelles sont les associations susceptibles de recueillir ces dons.

À ce propos, nous regrettons leur absence lors de cette réunion capitale.

Concrètement, quelle association pourra venir récupérer les invendus consommables ?

Uniquement les associations agréés ayant une capacité de stocker des invendus consommables (Restos du cœur, Secours Catholique, Banque Alimentaire, etc) ?

Ou bien toutes les associations, agréées ou non, qui œuvrent sur le terrain pour une distribution immédiate de la nourriture parant à l’urgence des plus démunis comme nous l’avons pratiqué à Courbevoie?

La solidarité est un geste spontané, que l’on qualifie d’ailleurs « d’élan de solidarité » et seul le contact avec la réalité d’une cause peut en donner les éléments nécessaires à sa mise en œuvre.

C’est pourquoi nous rappelons à Madame Royal que notre proposition s’appuie sur l’expérience du terrain, sur la confrontation et l’évaluation directes des besoins, sur l’écoute de ceux que nous aidons parce que nous avons tous un jour ou l’autre été confrontés à une situation qui fait que nous savons que la détresse n’est pas calée sur le rythme des administrations et encore moins sur celui d’un bureau ministériel.

Voici concrètement notre travail sur le terrain à Courbevoie (Video AFP).

Nous ne sommes pas de ceux qui « convoquent » mais de ceux qui y sont. Et nous y étions, durant les mois de décembre et janvier, avec des amis et des bénévoles dans notre commune de Courbevoie. Nous avons récupéré trois soirs par semaine des invendus pour les distribuer immédiatement aux personnes nécessiteuses, notamment la classe moyenne et les SDF. Il n’y a eu aucun problème de logistique ni de bénévole. Et il n’y a eu aucun problème de « marché gris ».

Nous avons sensibilisé le supermarché « Carrefour Market Charras » de Courbevoie, à notre projet, prouvant ainsi que quand les bonnes volontés s’unissent, de beaux projets peuvent se concrétiser pour le bien de tous.

Pour nous, ce n’était pas « juste une cause mais une cause juste », et c’est pourquoi elle est devenue le combat de tous. D’abord de nos proches, de nos soutiens sur le terrain et de nos amis sensibles à cette problématique, comme Mathieu Kassovitz, avec qui nous avons décidé de lancer une pétition sur Change.org pour obtenir une loi imposant à tous les supermarchés de distribuer leurs invendus.

Plus de 210.000 personnes ont signé cette pétition française !

Il s’agit du texte à thématique « écologique / agriculture » ayant reçu le plus grand nombre de signatures sur un site de pétition en ligne en France.

Notre combat, soutenu par « la Croix Rouge Française » et « Action contre la faim » s’est tourné vers l’Europe. Et notre grande pétition européenne dépasse aujourd’hui les 640.000 signatures. Vous pouvez d’ailleurs continuer à la signer pour atteindre le million de signatures.

Ce soutien sans précédent démontre que cette initiative parle à tous et que chacun se reconnait dans cette main tendue.

Car la réalité économique de la France fait que l’entraide est un besoin qui va au-delà de la demande des plus démunis, et que devant cette évidence, seule une loi pourra donner de la force à cette nécessité grandissante.

La difficulté et la détresse en France ont un nouveau visage, celui de la classe moyenne qui est confrontée à un équilibre financier qui lui impose des choix. Non plus des choix de vie mais de survie, face à des charges grandissantes, de loyer, d’eau, d’électricité, de santé. Le reste à vivre ne suffit plus à se nourrir.

Cet équilibre périlleux se traduit aussi, et malheureusement, par l’augmentation du nombre de SDF dans nos rues.

Il est aux politiques d’assurer aux Français la sérénité. Mais il est du devoir de tous d’aider son prochain quand il en a les moyens.

C’est pourquoi, en constatant le gâchis alimentaire dont nous sommes tous témoins, j’ai pensé que nous serions tous complices si nous ne faisions rien.

Dans le plus grand silence et la plus grande indifférence, chaque soir, chaque supermarché jette plus de 40 kg de nourriture consommable. Cela représente 500€ et permet de nourrir 100 personnes.

Des chariots entiers de denrées consommables qui pourraient être un don précieux pour ceux qui en ont besoin partent dans des bennes, c’est ce qu’on appelle le gâchis alimentaire.

Face à ce constat, entre tristesse et colère, il ne fallait pas chercher des réponses tortueuses et lointaines, nous avons choisi la simplicité et l’efficacité car nous savons que cette loi n’est pas une loi comme une autre mais une simple évidence de bon sens.

Cette loi est simple. Elle repose sur 3 points et dont le but est d’imposer ou d’inciter les supermarchés à donner quotidiennement tous leurs invendus à l’association de leur choix.

Ce qui aura comme effet concret de proposer un droit opposable.

Avec cet encadrement légal, il y aurait trois conséquences :

  1. Une solidarité accessible à tous pour répondre à l’urgence :

– Chaque citoyen pourra créer une association (selon la procédure) et déposer les statuts de son association en mairie.

– Dans sa commune, il pourra ainsi s’adresser à l’enseigne de son choix, afin que celle-ci lui remette les invendus pour une distribution le soir même (à l’instar de notre association Courbevoie 3.0).

Cette disposition permettra de renforcer l’action des associations traditionnelles de solidarité qui ne peuvent plus faire face à cette attente démesurée.

Il y aura donc deux sortes d’associations pour la distribution de nourriture :

– Les associations agréées qui peuvent stocker (les Restos du cœur, Secours catholique, Secours populaire, Samu social, Croix rouge…) dont le fonctionnement nécessite des soutiens, structures et organisation plus complexes.

– Les associations agréées qui ne peuvent pas stocker en raison d’absence de locaux permettant le stockage en chambre froide. Et qui, pour respecter cette contrainte, opéreront sur le terrain une distribution immédiate le soir même, répondant ainsi à l’urgence.

Il est évident pour les enseignes que l’obligation ou la contrainte ne fonctionne que dans la mesure où elles sont sollicitées par les associations. C’est la création d’un droit opposable.

  1. La solidarité sera l’affaire de tous.

Dans cette relation de proximité, chaque commune pourra ainsi informer ses citoyens des initiatives entreprises sur le terrain afin de mobiliser de nombreux bénévoles.

Ce qui a été fait à Courbevoie comme « laboratoire » a vocation à se décliner partout.

La communication d’une municipalité dispose maintenant de nombreux supports, papiers ou réseaux sociaux et l’impact de Twitter et Facebook, nous l’avons vu lors de cette belle initiative, permet de rassembler les bonnes volontés qui ignoraient tout simplement notre action par manque de communication.

  1. La solidarité renforcera son action

La volonté de cette loi n’est pas de diviser la solidarité mais d’en renforcer les moyens.

C’est pourquoi le surplus de nourriture sera cédé automatiquement aux associations agréées qui peuvent la stocker, venant ainsi renforcer leurs propres collectes.

Pour avoir étudié toutes les possibilités pour lutter contre ce gaspillage alimentaire et mutualiser au maximum les efforts de chacun dans cette action au quotidien, nous avons pris connaissance d’un système quasi-similaire à Herstal en Belgique, porté par le député socialiste Frédéric Daerden.

Son succès nous conforte dans l’idée que la coordination de nos actions respectives pourra éradiquer une partie du manque de nourriture dont souffrent beaucoup de nos concitoyens.

La bonne volonté et ce désir profond d’aider les autres ne pourraient suffire à mettre en place une telle action. Chaque soutien compte et nous sommes heureux de pouvoir compter à nos côtés des associations de renom comme ONE France, ONG fondée par Bono, la Croix rouge française ou encore Action contre la Faim.

De surcroît, notre combat est international et aura vocation à se décliner sur d’autres continents.

Nous devons donc imposer la redistribution des invendus alimentaires aux associations locales qui en font la demande.

La lutte contre la faim et la soif n’est ni de gauche, ni de droite mais elle est du devoir de chacun. Dès lors, dans notre combat transpartisan, il ne peut y avoir qu’une seule volonté commune face à une misère au quotidien : un encadrement légal simple et clair.

Ainsi, le recours à la loi est donc le seul qui permettra de pouvoir répondre à cet enjeu.

Par conséquent, en concertation avec la sénatrice Nathalie Goulet, et les députés Frédéric Lefebvre et Jean-Pierre Decool, nous avons redéposé deux nouvelles propositions de loi. Une au Sénat et une à l’Assemblée Nationale.

La loi sera de nouveau votée dans les 6 mois.

Nous le devons aux millions de démunis qui ont faim et soif dans notre pays au nom de la Fraternité.

Gaspillage alimentaire – Interview d’Arash Derambarsh dans le JT de 20h de TF1

Interview d’Arash Derambarsh dans le JT de 20h de TF1 à propos de la loi votée sur le gaspillage alimentaire


Quel est l’impact des pétitions sur internet ? sur wat.tv

[Tribune Le Monde] « Mettons fin au gaspillage alimentaire en Europe ! »

journal Le Monde 

[Tribune Le Monde] « Mettons fin au gaspillage alimentaire en Europe ! »

Le Parlement européen a voté, le 9 juillet dernier, une résolution historique grâce un amendement déposé par la député européenne Angélique Delahaye. Ainsi, dans le cadre d’une résolution sur l’« économie circulaire », les eurodéputés ont adopté un amendement par lequel ils invitent la Commission européenne à encourager la création, dans les 28 États membres de l’Union Européenne, de conventions prévoyant que le secteur du commerce alimentaire de détail distribue les produits non vendus à des associations caritatives.En Europe, plus de 80 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Et alors que beaucoup ont du mal à nourrir leurs familles et faire face à la crise, chaque supermarché, dans l’Union Européenne, jette plus de 40kg de nourriture par soir ! Il faut savoir que 40kg de nourriture consommable invendue correspond à 500€. Et cela permet de nourrir une centaine de personnes. L’impact sur le plan européen permettrait d’éradiquer une partie de la faim sur notre continent.

Le 21 mai dernier et en seulement quatre mois, grâce à notre mobilisation citoyenne, nous avons obtenu qu’une loi soit votée à l’unanimité par le parlement français, obligeant tous les supermarchés à donner leurs invendus. Cette victoire française a rencontré un écho extraordinaire partout dans le monde. C’est donc le moment d’étendre la mobilisation pour obtenir une mesure similaire au niveau européen pour stopper le gâchis alimentaire dans chaque pays de l’UE.

Nous lançons donc un appel solennel au président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker, et aux 28 chefs d’Etat de l’Union Européenne (dont Angela Merkel, David Cameron, François Hollande ou encore Matteo Renzi qui ont déjà marqué leur intérêt), pour que l’amendement voté par le Parlement européen, devienne une directive européenne et qu’il s’applique dans tous les pays de l’Union, afin que les supermarchés ne jettent plus de nourriture dans aucun pays d’Europe.

Cette directive, à l’image de la loi votée en France ou à Herstal en Belgique est simple : Elle obligerait chaque supermarché à faire don de ses invendus à l’association de son choix. Elle facilitera la récupération des invendus consommables d’un supermarché par des bénévoles. Ces derniers pourront ensuite les distribuer immédiatement aux personnes nécessiteuses, notamment les SDF.

Concrètement, chaque citoyen pourra créer une association et en déposer les statuts à sa mairie. Celui-ci pourra ensuite s’adresser à l’enseigne de son choix dans sa commune, afin que celle-ci lui remette les invendus pour une distribution le soir même. Il y aura donc deux sortes d’associations pour la distribution de nourriture : les associations agréées qui peuvent stocker (les Restos du cœur, Secours catholique, Secours populaire, Samu social, Croix rouge…) ; et les associations agréées qui ne peuvent pas stocker en raison d’absence de locaux permettant le respect de la chambre froide. Dans ce cas, ce serait une distribution immédiate le soir même. Si aucune association ne vient interpeller une enseigne, l’obligation ou la contrainte ne fonctionne donc pas. Ceci pour rassurer les enseignes et les commerçants. Chaque commune pourra ensuite informer les citoyens de cette initiative. Cela permettra de mobiliser de nombreux bénévoles.

Enfin, le surplus de nourriture sera cédé automatiquement aux associations agréées qui peuvent stocker la nourriture. C’est la création d’un réel droit opposable.

La Commission européenne et les chefs d’Etat européen ont une chance historique de prouver que l’Europe de la fraternité existe.

Jean-Jacques Eledjam, président de la Croix Rouge française ; Stephanie Rivoal, présidente Action contre la faim ; Nicole Fontaine, ancienne présidente du Parlement européen, ancienne ministre et Arash Derambarsh, conseiller municipal (LR) de Courbevoie (Hauts-de-Seine).

Page 9 of 24

Powered by WordPress & Theme by Anders Norén & With support of Alexandre Balmes