Blog Arash Derambarsh élu à Courbevoie

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La presse internationale félicite Arash Derambarsh et salue la loi sur le gaspillage alimentaire votée en France !

La presse internationale félicite Arash Derambarsh et salue la loi sur le gaspillage alimentaire votée en France !
Revue de presse.

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– The Guardian (Angleterre) (Man who forced French supermarkets to donatefood wants to take law global)

Arash Derambarsh, a local councillor who kickstarted fight against food waste in his Paris suburb, wants to convince more countries to follow France’s example

A councillor whose campaign against food waste led to a law forcing French supermarkets to donate unwanted food to charity has set his sights on getting similar legislation passed globally.

Arash Derambarsh said it was “scandalous and absurd” that food is wasted and in some cases deliberately spoiled while the homeless, poor and unemployed go hungry.

Derambarsh – a municipal councillor for the “Divers Droit” (diverse right) in Courbevoie, north-west of Paris – persuaded French MPs to adopt the regulation after a petition gained more than 200,000 signatures and celebrity support in just four months.

The amendment was approved as part of a wider law – the Loi Macron – that covers economic activity and equality in France and is expected to be passed by the national assembly on Tuesday, entering the statute books shortly afterwards.

It will bar supermarkets from throwing away food approaching best-before dates and deliberately poisoning products with bleach to stop them being retrieved by people foraging through bins.

Now Derambarsh wants to convince European countries and the wider world to adopt similar bans. “Food is the basis of life, it is an elementary factor in our existence,” he told the Guardian.

“I have been insulted and attacked and accused of being naive and idealistic, but I became a local councillor because I wanted to help people. Perhaps it is naive to be concerned about other human beings, but I know what it is like to be hungry.

“When I was a law student living on about €400 a month after I’d paid my rent, I used to have one proper meal a day around 5pm. I’d eat pasta, or potatoes, but it’s hard to study or work if you are hungry and always thinking about where the next meal will come from.”

Derambarsh started his campaign by collecting and distributing unwanted food from his local supermarket. “Every day we’d help around 100 people. Half would be single mothers with several children, pensioners or public workers on low salaries, the other half would be those living on the streets or in shelters,” he said.

Derambarsh is planning to table the issue – via the campaign group ONE, founded by U2 singer Bono – when the United Nations discusses its Millennium development goals to end poverty in September as well as at the G20 economic summit in Turkey in November and the COP21 environment conference in Paris in December.

An estimated 7.1m tonnes of food is binned in France each year – 67% of it by consumers, 15% by restaurants and 11% by shops. The figure for food waste across the EU is 89mtonnes while an estimated 1.3bn tonnes are wasted worldwide.

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– AFP Japon 仏スーパー食品廃棄禁止法、署名運動は次に欧州へ

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AFP International 
Frenchman takes fight against supermarket food wasteabroad
AFP France Entre Robin des Bois et Forrest Gump, un Français en croisade contre le gaspillage

AFP Chine
德朗巴爾希 食品界羅賓漢

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France 24 (anglais) Frenchman takes fight against supermarket waste to Europe

France 24 (français) Arash Derambarsh, l’élufrançais qui veut éradiquer la faim dans le monde

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– Greenme.it (Italie)  (« Sprechi alimentari : laFrancia obbliga con una legge i supermercati a donare il cibo avanzato)

t%C3%A9l%C3%A9chargement.jpgMetro (Angleterre) (« Arash Derambarsh – Man behind French ban on throwingout waste wants the world to follow suit »)

images1.jpg – The Independent (Angleterre) (Arash Derambarsh – Man behind campaign for French supermarkets to donate waste food wants to take law global)
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– CBC Radio (Canada) (“French politician forces supermarkets to donateunwanted food. Now he wants the world to follow suit”)

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– Daily Sabah (Turquie) Arash Derambarsh – Frenchman wants to take ‘fooddonation’ campaign to global level

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– T13 (Chili) El hombre que consiguió que los supermercados en Francia no boten alimentos Arash Derambarsh, logróque los supermercados franceses donen los alimentos que no venden aorganizaciones de caridad.

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– Cuba Debate (Cuba) El concejal que obligóa Francia a no desperdiciar alimentos

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– Quality unearthed (Pay de Galles – Wales) Meet Arash Derambarsh, the councillor who is wagingwar against food waste in France, and now further afield ?

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– Maclean’s (Canada) Arash Derambarsh, the man tackling France’s food waste Paris councillor Arash Derambarsh is taking his boldplan of turning trash into food to the world

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– Reporte Indigo (Mexique) Digan ‘no’ al desperdicio El regidor francéspromotor de la ley que obliga a supermercados a donar comida no caducada buscaglobalizar su campaña

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– BBC Mundo (Amérique latine) El hombre que consiguióque los supermercados en Francia no boten alimentos

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– Courrier International Gaspillage alimentaire: le Royaume-Uni suivra-t-il l’exemple français ?


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Groene Courant (Pays-Bas – Holland -Netherlands) FRANSMAN LOBBYT VOOR EUROPEES SUPERMARKTVERBOD OPVERKWISTING VOEDSEL

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La République Tchèque

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La Grèce

  
RT (Russie Télévision version française)


RT (Russie Télévision version anglaise)                  
                    

EBS (Télévision Corée du Sud)

La loi sur le gâchis alimentaire votée : de Courbevoie à l’Assemblée Nationale!

Le Huffington Post

– La loi sur le gâchis alimentaire votée : de Courbevoie à l’Assemblée Nationale ! –
Durant les mois de décembre et janvier, avec des amis et bénévoles de ma commune, Courbevoie, nous avons récupéré trois soirs par semaine les invendus du supermarché « Carrefour Market Charras » de Courbevoie, pour les distribuer aux personnes nécessiteuses, notamment la classe moyennes et les SDF.
Fort de cette expérience et avec mon ami Mathieu Kassovitz, sensible à cette question, nous avons décidé de lancer une pétition sur Change.org pour obtenir une loi imposant à tous les supermarchés de distribuer leurs invendus. Aujourd’hui, plus de 210.000 personnes ont signé ! Il s’agit du texte à thématique « écologique / agriculture » ayant reçu le plus grand nombre de signatures sur un site de pétition en ligne en France.
Pourquoi une loi ?
En France, aujourd’hui, nous avons :
D’un côté, une classe moyenne qui a de plus en plus de problèmes économiques. En effet, dès le 10 de chaque mois, des millions de Français sont sous l’eau après avoir payé leur loyer et leurs charges. En outre, il y a de plus en plus de SDF dans nos rues.
De l’autre côté, chaque supermarché gâche chaque jour plus de 40 kg de nourriture. C’est impensable avec la crise économique actuelle !
Notre proposition a donc été simple et efficace : voter une loi imposant, ou incitant aux supermarchés de donner, soir après soir, tous leurs invendus à l’association de leur choix.
Concrètement, nous souhaitons proposer un droit opposable. Ainsi, avec un encadrement légal, il y aurait trois conséquences :
1. Chaque citoyen peut créer une association et déposer les statuts (validés au préalable à la préfecture évidemment) à sa mairie. Celui-ci pourra ensuite s’adresser à l’enseigne de son choix dans sa commune, afin que celle-ci lui remette les invendus pour une distribution le soir même (à l’instar de notre initiative à Courbevoie).
Il y aura donc deux sortes d’associations pour la distribution de nourriture : les associations agréées qui peuvent stocker (les Restos du cœur, Secours catholique, Secours populaire, Samu social, Croix rouge…) ; et les associations agréées qui ne peuvent pas stocker en raison d’absence de locaux permettant le respect à la chambre froide. Dans ce cas, ça serait une distribution immédiate le soir même (à l’instar de mon association « Courbevoie 3.0 »).
Si aucune association ne vient interpeller une enseigne, l’obligation ou la contrainte ne fonctionne donc pas. Ceci pour rassurer les enseignes et les commerçants.
2. Chaque commune pourra informer les citoyens qu’il y aura cette initiative. Cela permettra de mobiliser de nombreux bénévoles. Exactement comme j’ai fait à Courbevoie (tribune dans le « Courbevoie magazine », communication via Facebook, Twitter).
3. Le surplus de nourriture sera cédé automatiquement aux associations agréés qui peuvent stocker la nourriture. Je rappelle, comme vous le savez, que les Restos du coeur (comme toutes les autres) font des collectes de nourriture en ce moment. Un système quasi-similaire a été appliqué en Belgique, par le député socialiste Frédéric Daerden à Herstal. Ça marche très bien comme vous pouvez l’imaginer. Cette proposition, que nous avons donc testée sur le terrain à Courbevoie peut aider à éradiquer une partie de la faim dans notre pays.
De nombreux parlementaires et élus, de droite comme de gauche, soutiennent notre démarche comme Thierry Solère, Pouria Amirshahi, Alexis Bachelay, Frédéric Lefebvre, Nathalie Goulet, Xavier Bertrand ou encore Jean-Christophe Lagarde. Il y a une réelle union nationale autour de notre demande.
De plus, de nombreuses personnalités tel que Johnny et Laeticia Hallyday, Bruno Gaccio, Anthony Kavanagh, Nikos Aliagas, Omar et Helene Sy, Valerie Damido, Youri Djorkaeff ou encore Antoine et Emma de Caunes. Nous avons également reçu le précieux soutien de l’association ONE France. Cette ONG a été fondée par Bono, le chanteur du groupe U2. En effet, notre combat est international et aura vocation à se décliner sur d’autres continents.
Nous avons été auditionné, les 28 janvier et 17 février, à l’Assemblée nationale pour présenter cette initiative. Et le 5 mai, nous avons été reçus à l’Élysée. J’ai reçu le soutien du Président de la République pour notre pétition.
Notre pétition a été votée à l’unanimité le vendredi 10 avril dernier au Sénat dans la loi dite Macron. La sénatrice UDI Nathalie Goulet a saisi l’opportunité de cette loi pour y insérer un amendement. Le Senat l’a voté à l’unanimité avec deux précisions : cela concerne les enseignes de plus de 1000m2 et elles auront la possibilité de faire un partenariat avec l’association de leur choix. C’est donc la reconnaissance d’un réel droit opposable et la création d’un encadrement légal pour la distribution directe des invendus consommables.
La loi Macron sera votée fin juin. A ce propos, le député-maire de notre ville, Jacques Kossowski m’a apporté son soutien. Je tiens à le remercier chaleureusement.
Par ailleurs, le député socialiste Guillaume Garot a repris intégralement notre pétition dans son rapport. Ce n’était pas chose facile car il était opposé à notre proposition de droit opposable. Mais nous l’avons persuadé grâce à nos arguments. Et surtout, grâce à la pression de l’opinion publique. Mais en parallèle de cette Loi Macron, la loi dite « transition énergétique » se présente en dernière lecture à l’assemblée Nationale.
Et le député UMP Frédéric Lefebvre, avec d’autres députés (dont le député UDI Maurice Leroy), ont décidé de saisir l’opportunité pour y insérer différents amendements, dont celui inséré à l’identique dans la Loi Macron.
Par ce biais, toutes les enseignes auront l’obligation de donner leurs invendus consommables à l’association de leur choix.
L’objectif est de faire passer le dispositif le plus rapidement possible. Et la loi « transition énergétique » est votée en ce moment même. C’est donc une victoire car tous les groupes sont d’accord pour la voter.
L’objectif sera ensuite d’expliquer l’applicabilité de la loi à tous les français. J’ai été à Saint-Maur il y a quelques jours. Et je serai au Festival « nourrir sa santé » à Brides les Bains (Savoie en région Rhône-Alpes) du 5 au 7 juin. Cette initiative qui vient de ma ville, Courbevoie, pourra ainsi s’appliquer dans toute la France. Cette loi, pour laquelle je me suis battu depuis de longs mois, permettra à toute la classe moyenne et aux démunis de pouvoir manger et boire sans la crainte du pouvoir d’achat. Et de voir enfin disparaître les scandaleuses images de l’eau de javel sur de la nourriture consommable.
La Fraternité a encore du sens dans notre pays.
Pour info :

La pétition votée à l’Assemblée Nationale sur le gaspillage alimentaire a dépassé les 200 000 signatures (Libération)

La pétition en faveur d’une loi imposant aux supermarchés de distribuer leurs invendus a dépassé la barre des 210.000 signatures. Elle a été lancée il y a quatre mois jour pour jour par Arash Derambarsh et Mathieu Kassovitz. 
Il s’agit de la pétition en ligne en matière « écologie / environnement » ayant reçu le plus grand nombre de signatures.

Gaspillage Alimentaire : Un vote Historique !

« En 4 mois, 200 000 citoyens ont signé sur Change.org et permis le vote d’une loi obligeant les supermarchés à donner leurs invendus. »

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C’est un vote Historique !
             Interview sur France Info            

         
             Interview sur I>Télé
            

Voici l’amendement (déposé par le député Frédéric Lefebvre) qui a été voté par l’Assemblée Nationale à l’unanimité le 21 mai 2015

AMENDEMENT ——— ARTICLE 22 UNDECIES
1° Avant le premier alinéa, il est ajouté un : « I.– » ;
2° L’article est complété par dix alinéas ainsi rédigés : « II. – Après l’article L. 541-15-1 il est inséré une sous-section 1 bis intitulée : « Prévention des déchets alimentaires », comprenant l’article L.541-15-2 et un article L. 541-15-3 ainsi rédigé :
« Art. L. 541-15-3. – I. – Les distributeurs du secteur alimentaire assurent la commercialisation de leurs denrées alimentaires ou  leur valorisation conformément à la hiérarchie établie au 1° ter A du I de l’article L.541-1 du code de l’environnement. Sans préjudice des règles relatives à la sécurité sanitaire, ils ne peuvent délibérément rendre ses invendus alimentaires impropres à la consommation ou à toute autre forme de valorisation prévue au même article.
« II. – Aucune stipulation contractuelle ne peut faire obstacle au don de denrées alimentaires vendues sous marque de distributeur au sens de l’article L. 112-6 du code de la consommation par un opérateur du secteur alimentaire à une association caritative habilitée conformément aux dispositions de l’article L. 230-6 du code rural et de la pêche maritime et prévu par une convention conclue par eux.
« III. – Le don de denrées alimentaires par un commerce de détail alimentaire dont la surface de vente est supérieure au seuil mentionné au 1er alinéa de l’article 3 de la loi n°72-657 du 13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certaines catégories de commerçants et artisans âgés à une association caritative habilitée conformément aux dispositions de l’article L. 230-6 du code rural et de la pêche maritime fait l’objet d’une convention qui en précise les modalités.
« IV. – Le présent article n’est pas applicable aux denrées impropres à la consommation. « Un décret fixe les modalités d’application du présent article. 5
« III. – Avant le 1er juillet 2016, les commerces de détail alimentaires dont la surface de vente est supérieure au seuil mentionné au 1er alinéa de  l’article 3 de la loi n°72-657 du 13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certaines catégories de commerçants et artisans âgés proposent à une ou plusieurs associations mentionnées au même III de conclure une convention précisant les modalités selon lesquelles les denrées alimentaires leur sont cédées à titre gratuit. « Les commerces de détail ayant conclu une telle convention antérieurement à la promulgation de la présente loi sont réputés satisfaire au présent IV.
« IV. – Le manquement aux dispositions du III de l’article 22 undecies de la loi n° du relative à la transition énergétique pour la croissance verte est puni de 2 ans d’emprisonnement et de 75000 euros d’amende.
« V – A l’exception du III, le présent article entre en vigueur le 1erjuillet 2016. EXPOSÉ SOMMAIRE
Au mois de décembre 2011, Frédéric Lefebvre avait, alors qu’il était secrétaire d’État chargé de la consommation, lancé un appel à la générosité des entreprises de la grande distribution afin que les « Restos du cœur », la « Croix-Rouge », le « Secours Populaire » et la « Banque alimentaire » puissent répondre aux demandes dont ils faisaient l’objet.
Cet appel avait permis à ces entreprises de fournir aux associations de quoi fournir des repas aux mois de février et mars 2012.
Alors que notre pays connaît une crise majeure et, hélas, durable, les Restos du cœur lancent leur trentième campagne hivernale.
Lors de la campagne 2013‑2014, l’association créée par Coluche en 1985 a dépassé pour la première fois le million de personnes inscrites dans ses centres, et servi 130 millions de repas.
De nombreuses associations caritatives, dont la Banque alimentaire qui a organisé les 28 et 29 novembre, sa trentième grande collecte annuelle, ont récemment interpellé les pouvoirs publics devant l’urgence de la situation.
Comme le dit si crûment le président du Secours populaire : « La faim dans le monde, elle est chez nous ». On dénombre ainsi aujourd’hui 100 banques alimentaires en France et 256 en Europe et leur nombre de bénéficiaires ne cesse de croître.
Les associations qui concourent à permettre à nombre de nos concitoyens de pouvoir s’alimenter sont confrontées à un afflux de personnes qui demandent une aide Dans le cadre d’une enquête du Secours populaire de la fin de l’année 2013, 41 % des Français interrogés ont affirmé avoir déjà connu une situation de pauvreté, 62 % des mères seules ont confié avoir rencontré des difficultés à se procurer une alimentation saine et équilibrée, tout comme 37 % de l’ensemble des personnes interrogées.
Selon un baromètre publié par l’observatoire BFM Business et Ca Com le 3 novembre 2014, plus de neuf Français sur dix (92 %) n’excluent pas totalement le risque de plonger un jour dans la précarité et 37 % des sondés déclarent avoir des revenus insuffisants pour finir le mois.
Ce sont ainsi des millions de Français et d’européens qui font appel aux organismes caritatifs ou qui restreignent, parfois au-delà du supportable, leurs dépenses d’alimentation.
Derrières ces chiffres, il y a une réalité humaine qui nous oblige et un constat que nous ne pouvons plus ignorer : un nombre grandissant de Français et d’européens ne peuvent même plus faire face financièrement à leurs besoins premiers.
Lors des dernières élections européennes, les citoyens de l’Union ont envoyé un message fort dans nombre de pays touchés par la crise, en votant pour les extrêmes, car ils veulent redevenir prioritaires !
Il est de la responsabilité des décideurs politiques nationaux de prendre en compte cette réalité sociale et de prendre les mesures qui permettront de répondre aux attentes d’un nombre croissant de nos compatriotes.
Depuis le mois de décembre 2014, un élu municipal de Courbevoie, Arash Derambarsh, organise régulièrement, après avoir lancé un appel sur les réseaux sociaux, des distributions de denrées invendues des supermarchés de sa commune à des personnes dans le besoin avec le concours d’associations.
Cette initiative, qui a permis de distribuer à chaque fois entre 10 et 20 kilogrammes de denrées par supermarché, doit être saluée, mais elle pose la question de la réglementation applicable, car aujourd’hui nombre de grandes surface n’osent s’engager dans cette démarche par elle-même car la loi le leur interdit, ce qui se traduit, dans une France qui a faim, par des gaspillages alimentaires intolérables.
Lors des débats relatif au projet de loi pour la croissance et l’activité, Frédéric Lefebvre et Jean-Pierre Decool ont déposé des amendements inspirés par cette démarche, amendements repris avec succès par la sénatrice Nathalie Goulet.
Lors des débats en commission spéciale le 15 avril 2015, la présidente de la commission, la rapporteure de la commission spéciale a indiqué que le gaspillage alimentaire était « un sujet important ayant vocation à donner lieu à un grand débat »  dans le prolongement du rapport Garot et a fait savoir que les différents groupes de l’Assemblée nationale, finiraient par se « retrouver sur certaines propositions en séance publique ».
C’est pourquoi, le présent amendement vise à permettre la mise en place d’une convention d’organisation de la collecte sécurisée des denrées alimentaires invendues, encore consommables, au profit d’une ou plusieurs associations d’aide alimentaire, pour les grandes surface.

Courbevoie : le conseiller municipal Arash Derambarsh reçu à l’Élysée (Le Parisien)

Courbevoie : le conseiller municipal Arash Derambarsh reçu à l’Élysée (Le Parisien)

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Le conseiller municipal d’opposition Arash Derambarsh (DVD) a été reçu mardi après-midi à l’Elysée pour défendre sa proposition d’obliger les supermarchés à donner leurs invendus à des associations caritatives. Il a remis à des conseillers du président de la République les 182 000 signatures de la pétition qu’il a initiée début janvier pour demander la mise en place de cette mesure.
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Le 10 janvier dernier, le Sénat a voté oui à un amendement à la loi Macron, allant dans ce sens. Un second vote est prévu cette semaine avant le passage devant l’Assemblée nationale. « Cet amendement est vu d’un très bon œil à l’Élysée, soutient Arash Derambarsh. François Hollande y sera favorable, s’il est adopté. »
A lire également Le Figaro (« Gâchis alimentaire : le débat arrive à l’Elysée »)

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Arash Derambarsh au Grand Journal de Canal Plus

Les Gueules cassées, Mathieu Kassovitz et Arash Derambarsh – Le Grand Journal du 23/01

Arash Derambarsh au Grand Journal de Canal + pour parler du gâchis alimentaire et de son travail d’élu à Courbevoie.

Débat avec Arash Derambarsh, Mathieu Kassovitz et Nicolas Chabane (« les gueules cassées »)

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Arash Derambarsh – Grand Journal Canal + – Courbevoie

Portrait d’Arash Derambarsh dans le journal Le Monde

Portrait d’Arash Derambarsh (élu de Courbevoie) dans le journal Le Monde par Yohan Blavignat

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Arash Derambarsh, l’« hyperactiviste » contre le gaspillage alimentaire

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Bertrand GUAY (photographe de l’AFP)

 « Je ne cherche pas la personnalisation. Je fais ça pour ceux qui ont faim. » A seulement 35 ans, les yeux emplis de conviction, les traits tirés par des nuits trop courtes, Arash Derambarsh fait preuve d’un sens aigu de la communication au service de sa cause : la fin du gaspillage alimentaire. 

Et pour lui, la faim justifie les moyens. 

Alors qu’un amendement allant dans ce sens a été déposé par la sénatrice (UDI, Orne) Nathalie Goulet dans le cadre du projet de loi Macron qui sera discuté mardi 7 avril, son omniprésence médiatique fait grincer quelques dents, notamment dans les associations antigaspillage qui ne partagent ni ses méthodes ni les solutions qu’il propose.
Le conseiller municipal de Courbevoie (Hauts-de-Seine)espère être reçu à l’Elysée afin, dit-il, de « convaincre » le président de la République, François Hollande, de la nécessité de légiférer sur la question. Il souhaite instaurer un droit opposable qui permettrait à tout citoyen de créer une association pour ensuite s’adresser au supermarché de son choix, afin que celui-ci lui remette les invendus pour une distribution le soir-même.
Le Courbevoisien sait attirer les projecteurs. « J’ai fait un putsch médiatique, c’est vrai, mais je veux qu’on parle de mon combat plutôt qu’on s’attarde sur moi. Je ne me présenterai à aucune élection avant les municipales de 2020 pour prouver ma sincérité », affirme ce proche de Thierry Solère, député UMP des Hauts-de-Seine. Le regard caché derrière ses lunettes carrées, Arash Derambarsh se décrit comme un « homme d’action », à la différence de « certains politiques ». Il a donc attendu d’être élu aux municipales de mars 2014, sous l’étiquette divers droite, pour agir.
« Je suis fier de mon parcours »
Né en 1979 à Paris de parents iraniens ayant fui la révolution islamique, il part en Iran quelques mois après sa naissance et y vit jusqu’en 1983. « J’ai vu beaucoup de choses là-bas, donc je sais pour quoi je me bats aujourd’hui », témoigne l’élu, qui refuse la double nationalité – « Je suis de culture franco-persane et de nationalité française ». Son père, le réalisateur iranien Kioumars Derambarsh, et son oncle Kambiz Derambarsh, un caricaturiste renommé, vont donner au jeune homme l’amour de la politique et du « combat contre l’injustice ». Une lutte qu’il mène sur plusieurs fronts : en tant qu’élu, futur avocat pénaliste – il présentera sa thèse dans quelques mois – et éditeur au Cherche-Midi. « Je suis fier de mon parcours. Maintenant j’ai réussi, mais j’ai connu la faim et je sais qu’il est impossible de travailler ou de se concentrer lorsque notre ventre est vide », confie-t-il.
Un constat qui l’amène, en décembre 2014, à récupérer les invendus de la journée dans un supermarché de sa ville, avec l’aide de bénévoles, afin de les redistribuer aux plus démunis. Arash Derambarsh et ses amis répèteront l’opération trois fois par semaine durant deux mois. « Chaque soir, on distribuait l’équivalent de 500 euros de nourriture mais c’est illégal, d’où l’idée de proposer une loi », poursuit l’élu.
Après avoir mis en pratique son idée pour lutter contre le gaspillage alimentaire sur le terrain de Courbevoie, Arash Derambarsh décide de faire du bruit. Il lance une pétition en janvier avec son « ami », l’acteur et réalisateur Mathieu Kassovitz. Alors qu’entre 20 et 40 kilos d’invendus sont jetés quotidiennement par chaque magasinle but de l’opération est simple : atteindre les 200 000 signatures afin de pousser les députés à adopter une loi contre le gâchis alimentaire. Aujourd’hui, plus de 175 000 personnes ont signé la pétition et les choses semblent bouger dans le bon sens. L’élu municipal a lancé une vidéo avec de nombreuses personnalités, dont le présentateur Antoine de Caunes et le footballeur Youri Djorkaeff. L’association lancée par le chanteur Bono, One, lui a également assuré son aide et présentera des propositions devant les Nations unies en septembre.
« Il y aura une loi avant l’été »
Arash Derambarsh se targue du soutien d’une quarantaine d’élus, dont les députés Xavier Bertrand (UMP, Aisne), Jean-Christophe Lagarde (UDI, Seine-Saint-Denis) ou Guillaume Garot (PS, Mayenne). Ce dernier, ancien ministre délégué à l’agroalimentaire, qui doit rendre un rapport au premier ministre, Manuel Valls, dans les prochaines semaines, a effectivement signé la pétition. Dans un commentaire qu’il y a joint, il s’engage à proposer une loi « écrite avec des élus de tous bords, tirant les leçons des multiples initiatives locales menées partout en France ».
Toutefois, le député socialiste ne partage pas les solutions proposées par Arash Derambarsh : « Il n’est pas le seul à proposer cela. Il est très présent dans les médias mais il ne s’y intéresse que depuis quelques mois ». Guillaume Garot ne croit pas à l’obligation du don qui provoquera des problèmes de stockage des aliments, et privilégie le levier de la défiscalisation. « Il y aura une loi avant l’été. Nous lui proposons une loi clé en main soutenue par une grande partie de la population, rétorque le Courbevoisien. Quant aux problèmes de logistique pour stocker les aliments, il y aura une entente avec les Restos du cœur ou d’autres pour utiliser leurs hangars. » Mais ces associations ont peur d’un afflux de marchandises qu’elles ne pourraient gérer.

AFP TV – Arash Derambarsh : le Robin des Bois du gâchis alimentaire

Arash Derambarsh : le Robin des Bois du gâchis alimentaire (AFP TV – Vidéo par David Cantiniaux)

Portrait d’Arash Derambarsh sur RFI

Portrait d’Arash Derambarsh (élu de Courbevoie) sur RFI par Anne Bernas

Le défi d’Arash Derambarsh contre le gaspillage alimentaire
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Arash Derambarsh à Courbevoie

Obliger les supermarchés à redistribuer leurs invendus, tel est le combat mené par un jeune élu de Courbevoie, en banlieue parisienne.
Arash Derambarsh, débordant d’enthousiasme, a bien l’intention que cette lutte aboutisse à une loi, ce qui serait une première en France.
Ambitieux et décidé, il projette même de l’étendre par la suite au continent africain.
Un défi de longue haleine que le jeune élu entend mener jusqu’au bout.
« Les Courbevoisiens m’ont demandé d’agir sur la vie concrète des gens, de ne pas faire de baratin ou de blabla comme beaucoup d’élus ». Les bases sont posées. 
A 35 ans seulement, il a tout du politicien. Arash Derambarsh raconte son combat pour la énième fois. Les médias sont déjà nombreux à s’être emparés de son histoire et le conseiller municipal gère avec tact sa popularité croissante. Le discours est maîtrisé, sans ambages, les mots sont pesés. « L’idée est venue d’un vécu, raconte le jeune homme. J’ai connu la faim lorsque j’étais étudiant et que je ne gagnais que 700 euros par mois. »
Aujourd’hui, il s’insurge que le 10 de chaque mois, la classe moyenne se serre la ceinture et que les SDF soient de plus en plus nombreux dans l’Hexagone. Face à cette alarmante situation, Arash Derambarsh, « élu de la République », comme il aime à le répéter, veut apaiser les souffrances de ses concitoyens par une manière simple : stopper le gaspillage alimentaire. Chiffres à l’appui, il poursuit sa démonstration, expliquant que chaque jour, ce sont entre 20 et 40 kilos d’invendus qui sont jetés dans chaque supermarché, une « aberration ». Au niveau planétaire, un tiers de la production mondiale de nourriture est gâchée…
Alors, l’homme est passé à l’action en fin d’année dernière. Le terrain, quoi de mieux pour un élu ! 
A la fermeture d’un supermarché de sa ville, accompagné d’amis et de citoyens de Courbevoie, Arash Derambarsh récupère les invendus de la journée et les distribue aux plus démunis de sa ville qui jouxte le quartier d’affaires de La Défense à l’ouest de Paris. « Chaque soir, on distribuait l’équivalent de 500 euros de nourriture ». Les médias aidant, l’action du Courbevoisien a eu un écho retentissant. « Comme ce qu’on faisait n’était pas légal, et bien on demandait une loi », poursuit l’élu.
Ainsi, en janvier dernier, il lance une pétition avec son « ami », l’acteur et réalisateur Mathieu Kassovitz pour qu’une loi imposant, ou incitant aux supermarchés de donner, soir après soir, tous leurs invendus à l’association de leur choix, soit votée. Techniquement, ce que propose Arash Derambarsh, c’est donc que chaque citoyen puisse créer une association pour ensuite s’adresser à l’enseigne de son choix dans sa commune, afin que celle ci lui remette les invendus pour une distribution le soir même. Aujourd’hui, plus de 170 000 personnes ont déjà signé la pétition, un réel succès pour celui dont le discours est rodé et efficace. Car écouter Arash Derambarsh, c’est être confronté à un exercice journalistique peu commun tant le protagoniste contrôle la situation et écarte d’un revers de main toute forme de critique ou « parasitage ».
Des soutiens de poids
Plus de quarante parlementaires et élus de toutes couleurs politiques soutiennent désormais l’initiative d’Arash Derambarsh, dont des soutiens de poids. Des stars du show-biz sont aussi aux côtés du jeune homme qui semble avoir un réseau plus qu’impressionnant… Laetitia et Johnny Halliday, Omar Sy, etc., la liste est longue. Récemment, c’est ONE-France, l’organisation cofondée par Bono, chanteur du groupe U2, qui a apporté son soutien à l’action de l’élu.
Le 7 avril, le Courbevoisien va « convaincre » l’Élysée du bien-fondé de son initiative, accompagné d’une délégation de 15 personnes dont Frédéric Daerden, qui a mis en place un système quasi-similaire et qui a fait ses preuves à Herstal, en Belgique. Suite à cette pétition, le député Guillaume Garot a pris l’engagement de légiférer contre le gâchis alimentaire. « Député, je ferai, avant la mi-avril, des propositions concrètes au gouvernement, pour mettre en œuvre dans notre pays une politique cohérente contre le gaspillage alimentaire, qui permette de faciliter le don et plus largement d’éviter le gaspillage. C’est dans ce cadre que sera traité le problème des invendus de la grande distribution. Je proposerai dans la foulée, une loi, écrite avec des élus de tous bords politiques, tirant les leçons des multiples initiatives locales menées partout en France ». « Il y aura une loi avant l’été sur le gâchis alimentaire », s’enorgueillit de son côté Arash Derambarsh, plus que jamais sûr de lui et qui semble ignorer l’existence du mot « douter ».
Rien ne l’arrête, ni certaines associations qui ne considèrent pas nécessairement cette initiative d’un bon œil, craignant des mesures coercitives, ni même le poids des lobbys industriels. « Je suis un élu français, les pressions ne me préoccupent pas. Rien ne peut et ne pourra m’influencer. Rien. Toutes ces forces obscures des lobbys, je les combattrai ». Alors fait-il cela par pur humanisme et par pur altruisme ? Il semblerait que oui, puisque l’élu, imperturbable, ne prétend avoir aucune visée électorale avant 2020… « Tout ceci, pour moi, est un objectif d’intérêt général. Rien de plus. Je suis là pour apporter des réponses à un problème. Je suis dans l’action, je ne suis pas un idéaliste ».
Une utopie ?
Arash Derambarsh, fort de sa victoire qu’il estime certaine, ne veut pas se cantonner à combattre le gâchis alimentaire en France. En fin politicien, il entend ainsi s’attaquer au continent africain… là où sévit aussi un gaspillage alimentaire d’une toute autre teneur. La cause est noble et belle, mais elle paraît utopiste. Sauf pour le jeune élu, irrité par le mot. « Nous faisons une action locale, dit-il, mais la pensée est globale ». 
Doctrine du village planétaire à l’appui, l’élu de Courbevoie, volontiers séducteur, analyse : « La grande pauvreté, elle est en Afrique. Et le gâchis, il est aussi dans les supermarchés du continent noir. Et là-bas, avec dix fois moins on peut se nourrir dix fois plus. On veut taper très fort ».
Arash Derambarsh, peut-être un brin naïf, est persuadé que son action dans l’Hexagone va faire effet boule de neige. « Je veux prendre le calendrier international à témoin et dire que ce que nous voulons faire en France, en Belgique, nous le ferons ensuite dans l’Union européenne puis à l’international ». Et d’expliquer qu’en octobre et en novembre prochains, ce sera à la table des Nations unies par le biais de One-France. La lutte contre le gaspillage fait en effet partie des 17 Objectifs de développement durable (ODD) devant être adoptés en septembre à l’ONU. Quand on sait que la quantité de nourriture jetée par l’ensemble des producteurs, distributeurs et consommateurs des pays dits « riches » pourrait nourrir sept fois la population souffrant de la faim dans le monde, la cause vaut plus que jamais la peine d’être défendue.
Altermondialiste ou sauveur de l’humanité dans l’âme, Arash Derambarsh veut que sa génération, celle des trentenaires, se rende compte que si rien n’est fait, l’humanité court à sa perte. « Quand les gens ont faim ou ont soif, en France ou n’importe où sur la planète, ca provoque des guerres ». Et l’élu de justifier que son discours est sensé : « Notre pétition a été signée dans bien d’autres pays que la France. J’ai reçu des mails de soutien du monde entier ». Et Arash Derambarsh de poursuivre son discours tout en serrant les mains de ses concitoyens de Courbevoie. Si l’initiative d’Arash Derambarsh ne fait pas l’unanimité, sa cause n’en demeure pas moins une réponse encourageante face à l’immensité du problème de la malnutrition, qui concerne un milliard d’hommes dans le monde.

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Arash Derambarsh et des bénévoles à Courbevoie

Vidéo clip contre le gâchis alimentaire !

Chers amis,
Nous venons de mettre en ligne une vidéo de soutien à ma pétition contre le gâchis alimentaire.

Dans cette vidéo apparaissent à mes côtés le footballeur Youri Djorkaeff, l’animatrice Valérie Damidot, le présentateur Antoine de Caunes, les actrices Frédérique Bel, Emma de Caunes et Claire Keim, le rappeur et producteur Rost, la journaliste Christine Kelly, le producteur Bruno Gaccio, l’animateur Sébastien Folin et l’humoriste Kyan Khojandi.

Ces 11 personnalités font partie des plus de 174.000 signataires qui m’apportent un précieux soutien. 

Notre message est simple : ensemble, allons plus loin pour dire « stop au gâchis alimentaire » et obtenir cette loi.

Alors que je m’apprête à remettre officiellement la pétition (lancée avec Mathieu Kassovitz) à l’Élysée le 7 avril prochain, c’est à nous d’étendre la mobilisation et dépasser les 200.000 signatures.

Merci de cliquer ici pour voir la vidéo et d’envoyer ce lien à tous vos amis par email, Facebook et Twitter : www.change.org/StopGachis
Merci à tous !

Arash Derambarsh

L’association de Bono soutient la lutte contre le gaspillage alimentaire en France (Le Figaro)

Article dans Le Figaro (Isabelle de Foucaud)

L’association de Bono (One France) soutient Arash Derambarsh dans la lutte contre le gaspillage alimentaire en France (Le Figaro)

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Friederike Röder (Directrice France de ONE), Arash Derambarsh et Bono (chanteur du groupe U2)

L’organisation ONE, créée par Bono, le chanteur de U2, veut internationaliser l’initiative d’un élu de Courbevoie qui milite pour l’adoption d’une loi obligeant les supermarchés à donner leurs invendus alimentaires à des associations. 
L’Élysée doit recevoir Arash Derambarsh et une délégation sur le sujet le 7 avril.
La ville de Courbevoie pourrait-elle devenir l’épicentre mondial de la lutte contre le gaspillage alimentaire ?
Arash Derambarsh, un élu de la commune francilienne des Hauts-de-Seine, en rêve. Depuis le mois de décembre, il milite activement pour l’adoption d’une loi qui forcerait les supermarchés à donner leurs invendus alimentaires aux associations caritatives. Durant deux mois, avec une cinquantaine de bénévoles, il a collecté trois soirs par semaine les invendus du Carrefour Market du centre commercial Charras pour les distribuer à des personnes dans le besoin. «Cette opération a démontré qu’un tel dispositif est simple à mettre en oeuvre et efficace», explique l’élu au Figaro.
Pour obtenir une loi, Arash Derambarsh a lancé une pétition sur le site Change.org, avec l’acteur et réalisateur Mathieu Kassovitz, qui a réuni à ce jour plus de 167.000 signatures. De nombreuses personnalités politiques et artistiques l’ont paraphée. Et cette démarche vient de remporter un nouveau soutien de taille: l’association ONE France, une organisation internationale de lutte contre la pauvreté extrême et la faim dans le monde, en particulier en Afrique, cofondée par le chanteur du groupe U2, Bono, et portée par plus de 6 millions de membres dans le monde.
«La lutte contre le gaspillage alimentaire et les pertes d’aliments est une problématique globale. La production alimentaire nécessite d’importantes ressources en eau, terres et électricité, dont une grande partie est gaspillée chaque année, dans les pays développés comme dans les pays en développement, pour de la nourriture qui ne profite pas aux populations», explique une porte-parole de ONE France
Cette lutte, rappelle l’association, fait partie des 17 Objectifs de développement durable (ODD) qui seront adoptés en septembre aux Nations unies. «Une initiative de la part de la France sur la problématique du gaspillage alimentaire pourrait permettre de porter notamment cet enjeu, avec crédibilité, sur la scène internationale.»
Pour Arash Derambarsh, le soutien de ONE France est une belle reconnaissance. «Ce que nous avons testé à Courbevoie pourrait être déployé dans d’autres pays, comme l’Afrique, par exemple, où de nombreux supermarchés sont implantés et où le gaspillage sévit aussi», se réjouit-il. 
Si la commune francilienne a attiré tous les regards, elle n’est pas la première à avoir expérimenté la distribution d’invendus. La ville de Herstal, en Belgique, a interdit dès 2013 aux supermarchés de jeter leurs invendus et leur a imposé de s’organiser pour stocker les produits dans un espace dédié, où les associations venaient les récupérer. L’obligation a été étendue l’an dernier à toute la Wallonie. «Le succès belge et celui de Courbevoie ont mis une telle pression sur le débat public en France que nous sommes sûrs qu’une loi sera adoptée», s’enthousiasme l’élu courbevoisien.
« Droit opposable »
De fait, l’agenda politique s’accélère. Alors que le débat sur les dons des invendus traînait en longueur depuis l’an dernier, Arash Derambarsh a déjà été auditionné deux fois – la première, le 28 janvier dernier, à l’Assemblée nationale, et la deuxième le 17 février, par le député Guillaume Garot qui doit rendre un rapport au gouvernement fin mars sur la lutte contre le gâchis alimentaire.

Le 7 avril, il sera reçu à l’Élysée. «Je serai accompagné d’une délégation de 15 personnes», se félicite-t-il. Un groupe hétéroclite composé notamment de Friederike Röder, directrice de ONE France, Nicolas Chabannes, président des Gueules Cassées, ce collectif qui va commercialiser des fruits et légumes «moches», l’humoriste engagé Bruno Gaccio, le rappeur Rost, ou encore le député belge et Bourgmestre de la Ville de Herstal, Frédéric Daerden. «Je veux que soit mis en place un droit opposable pour la distribution des invendus alimentaires», conclut-il. «Un citoyen, lorsqu’il le souhaite, devrait pouvoir obtenir un agrément pour être habilité à collecter les surplus de nourriture dans les supermarchés et les distribuer!»

A lire également :

Le Parisien => cliquez ici

Marie-Claire => cliquez ici

RFI => cliquez ici
Pour dire « Stop au gâchis alimentaire en France ! », signez cette pétition !

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Bono (U2) – ONE 

Signez la pétition « Stop au gâchis alimentaire en France ! »

Stop au gâchis alimentaire en France !
Signez la pétition ici => https://www.change.org/p/stop-au-gâchisalimentaire-en-france

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Stop au gâchis alimentaire en France !
Durant les mois de décembre et janvier, avec des amis et bénévoles de ma commune, Courbevoie, nous avons récupéré trois soirs par semaine les invendus du supermarché « Carrefour Market Charras » de Courbevoie, pour les distribuer aux personnes nécessiteuses, notamment la classe moyennes puis les SDF.
Fort de cette expérience et avec mon ami Mathieu Kassovitz, sensible à cette question, nous avons décidé de lancer une pétition sur Change.org pour obtenir une loi imposant à tous les supermarchés de distribuer leurs invendus.
Pourquoi une loi ?
En France, aujourd’hui, nous avons :
– D’un côté, une classe moyenne qui a de plus en plus de problèmes économiques. En effet, dès le 10 de chaque mois, des millions de Français sont sous l’eau après avoir payé leur loyer et leurs charges. En outre, il y a de plus en plus de SDF dans nos rues.
– De l’autre côté, chaque supermarché gâche chaque jour plus de 20 kg de nourriture.
C’est impensable avec la crise économique actuelle !
Notre proposition est donc simple et efficace : voter une loi imposant, ou incitant aux supermarchés de donner, soir après soir, tous leurs invendus à l’association de leur choix. Cette loi devra concerner tous les supermarchés et pas seulement les hypermarchés de plus de 1000 m2.
Cette proposition, que nous avons donc testée sur le terrain à Courbevoie peut aider à éradiquer une partie de la faim dans notre pays.
Des parlementaires et élus de droite comme de gauche soutiennent notre démarche (Thierry Solere, Pouria Amirshahi, Alexis Bachelay, Jean-Pierre Decool, Frédéric Lefebvre, Nathalie Goulet, Joelle Garriaud-Maylam, David Lisnard, Maurice Leroy, Christophe Premat, Ronan Loas, Teaki Dupont-Teikivaeoho,…). Ainsi que de nombreuses personnalités (Johnny et Laeticia Hallyday, Bruno Gaccio, Anthony Kavanagh, Nikos Aliagas, Omar et Helene Sy, Antoine et Emma de Caunes, Rost, Kyan et Keyvan Khojandi, Valerie Damidot, Caroline de Maigret, Youri Djorkaeff, Fabien Onteniente, Karima Charni, Frédérique Bel, Patrick Montel, Malik Bentalha, Frédéric Thiriez,…).
Le mercredi 28 janvier dernier, j’ai été auditionné à l’Assemblée Nationale pour présenter cette initiative. J’ai échangé avec les députés Guillaume Garot (député PS de la Mayenne – missionné par le 1er Ministre pour la lutte contre le gaspillage alimentaire), Alexis Bachelay (député PS Hauts-de-Seine) et Jean-Pierre Decool (député UMP du Nord et rapporteur de la Loi contre le gaspillage alimentaire)
Et le mardi 17 février dernier, c’est le député Guillaume Garot qui nous a reçus à l’Assemblée Nationale pour une nouvelle audition.
Les parlementaires se sont montrés « plutôt favorable à notre proposition » et ils vont intégrer notre pétition dans leur rapport.
Nous allons d’ailleurs être reçu le mardi 7 avril prochain à l’Elysée. J’ai demandé au député belge Frédéric Daerden de m’accompagner. Celui-ci a appliqué notre proposition, il y a plus d’une année dans sa ville de Herstal. Et cela marche très bien. Il n’y a aucun problème ni au niveau de la logistique, ni au niveau des bénévoles.
Si nous sommes des milliers à signer la pétition d’ici mars, nous pourrons pousser les parlementaires et le gouvernement à légiférer.
Arash Derambarsh (élu à Courbevoie) et Mathieu Kassovitz (acteur, réalisateur, et producteur)

AFP Video – Comment Arash Derambarsh a distribué les invendus à Courbevoie

– AFP Vidéo – 
Comment Arash Derambarsh (élu dans la ville de Courbevoie) a distribué les invendus dans sa ville.
A lire : « A Courbevoie, une distribution d’invendus pour dénoncer le gaspillage alimentaire » (AFP)

A Courbevoie, Arash Derambarsh (élu de Courbevoie) distribue des invendus aux SDF – Le Parisien

A Courbevoie, Arash Derambarsh (élu de Courbevoie) distribue des invendus aux SDF  (Le Parisien)

A Courbevoie, un élu distribue des invendus aux… par leparisien

L’air de rien, une dizaine de personnes patientent devant le rideau de fer d’un supermarché. 
En tête du groupe, Arash Derambarsh, 35 ans, élu municipal d’opposition à Courbevoie, s’active devant l’accueil. Il est 20h30 et la superette va bientôt fermer. 
C’est le moment d’aller récupérer discrètement le chariot que lui a préparé un des responsables du magasin. A l’intérieur, des yaourts, des fruits, des sacs de légumes… 
« Ce soir, il y a moins d’invendus que d’ordinaire. Mais on a quand même une bonne dizaine de kilos de nourriture. C’est déjà ça « , relève Arash, qui dégaine aussitôt des cabas pour répartir les tâches.
Depuis fin décembre, ce jeune conseiller municipal DVD troque trois soirs par semaine son écharpe d’élu pour une doudoune bien épaisse.
Accompagné d’amis et de bénévoles, il arpente les rues de Courbevoie et celles du quartier de la Défense pour redistribuer sa récolte aux sans-abris.
« Il y a en moyenne entre 10 et 20 kg d’invendus chaque soir dans les supermarchés. C’est inadmissible qu’aujourd’hui, on se permette encore de gâcher de la nourriture.
L’objectif c’est de sensibiliser tout le monde et de dire à chaque citoyen que c’est possible de lutter contre ce gaspillage.
Chacun peut aller dans son supermarché de quartier le soir, et aider les plus démunis « , s’indigne l’élu.

Interview de Arash Derambarsh (élu à Courbevoie) sur BFM TV chez Christophe Hondelatte

Interview de Arash Derambarsh (élu à Courbevoie) sur BFM TV chez Christophe Hondelatte.

Sur le gâchis alimentaire et son travail d’élu dans sa ville de Courbevoie.


Interview Arash Derambarsh (élu de Courbevoie… par editions

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Arash Derambarsh – BFM TV – Christophe Hondelatte

Arash Derambarsh : «Une loi anti-gaspillage dans les 2 mois» (Le Parisien TV)

Arash Derambarsh : «Une loi anti-gaspillage dans les 2 mois» (Le Parisien)

Arash Derambarsh : «Une loi anti-gaspillage… par leparisien

Il souhaitait une loi pour obliger les grandes surfaces à distribuer ses invendus aux plus démunis. Ce sera bientôt chose faite ! Après une audition à l’Assemblée Nationale mardi soir, l’élu de Courbevoie (92) Arash Derambarsh sera reçu à l’Elysée le 25 février prochain. Pour l’appuyer, il sera accompagné de Frédéric Daerden, député européen de Herstal en Belgique. Il s’agit de l’homme qui est à l’origine de la loi qui a rendu obligatoire en Belgique depuis avril 2014 le don des invendus alimentaires dans les grandes surfaces de plus de 1000 m².

La pétition « Stop au gâchis » d’Arash Derambarsh, lancée le 19 janvier dernier avec le cinéaste Mathieu Kassovitz, rassemble plus de 158 000 signatures.
Lire l’article complet dans Le Parisien (« Une loi contre le gaspillage alimentaire dans les deux mois »)

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