Blog Arash Derambarsh élu à Courbevoie

Blog Arash Derambarsh élu à Courbevoie

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Arash Derambarsh au JT de France 2 pour parler du gâchis alimentaire et de Courbevoie

Arash Derambarsh au JT de France 2 (Télématin) pour parler du gâchis alimentaire et de son travail d’élu à Courbevoie

Le conseiller municipal Arash Derambarsh à la chasse au gaspillage

Distribution tous les lundi, mercredi et vendredi (dès 20h30) au mois de janvier.

À côté de l’entrée de Carrefour Market Charras (entrée rue de Bezons – Courbevoie).

Inscription pour être bénévole ici svp => https://framadate.org/wre6hf7kuab21af3

LE PARISIEN

Le conseiller municipal Arash Derambarsh à la chasse au gaspillage

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Les derniers clients du supermarché se dirigent vers les caisses. Les vigiles commencent à baisser le rideau de fer. C’est à ce moment qu’un petit groupe de personnes arrive et se regroupe à l’entrée. Ils viennent récupérer les invendus du magasin pour les redistribuer à des pauvres.

Ils recommenceront l’opération ce soir.

L’initiateur de cette action, Arash Derambarsh, accueille chaleureusement chacun des bénévoles. Il s’agit surtout d’amis ou de connaissances du conseiller municipal d’opposition (DVD). Ils ont répondu à son appel lancé sur les réseaux sociaux pour l’aider à distribuer de la nourriture à des personnes dans le besoin. La première distribution a eu lieu vendredi.

« Il y a 10 à 20 kg de nourriture qui sont détruits chaque jour dans un supermarché ! » souligne Arash Derambarsh. Comme pour confirmer ses propos, le chef du rayon frais arrive avec trois chariots remplis et les remet aux bénévoles. « On n’a pas le droit de vendre ce qui sera périmé dans les prochains jours », indique l’employé du supermarché. Les chariots préparés le matin regorgent de pains, viennoiseries, pizzas, fromages, muffins et même de couches.

La distribution commence dès la sortie du magasin. Plusieurs personnes viennent remplir leur cabas pour des proches ou pour eux-mêmes. « On prend mais on est vite pressé de repartir. On se sent dévalorisé », regrette Jamel. Pour distribuer le reste de la collecte, les bénévoles partent à la rencontre des SDF du quartier.

« Eh mais vous venez tous les jours, s’enthousiasme un jeune à moitié ivre, en voyant arriver Arash Derambarsh et sa bande, les bras chargés. Quelqu’un a une clope ? » Ses amis sont emmitouflés dans des couvertures, couchés sous un porche. « Tiens, c’est de la viennoiserie », propose Arash Derambarsh à l’un d’eux, lui posant la main sur l’épaule. La distribution se poursuit sur la dalle de La Défense.

« Ça, c’est la vraie politique ! C’est pas du bla-bla ! », clame l’élu en marchant d’un pas décidé en tête du groupe. Il réfute cependant toute démarche électoraliste derrière cette opération, et assure qu’il ne serra pas candidat en 2015. « C’est incroyable, on est le seul pays où quand quelqu’un fait quelque chose pour les autres, on trouve cela suspect ! » s’offusque-t-il. Il a prévu de continuer les distributions tous les lundis, mercredis, et vendredis, jusqu’à la fin janvier.

Arash Derambarsh – Courbevoie – Interview au magazine Arabian Business

Interview au magazine Arabian Business
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The Importance of Enhancing Communication Channels and Collaboration Opportunities between France and the Middle East.
Interview with Mr. Arash Derambarsh, the Political Author and Member of the Board of the French city of Courbevoie (Paris) during his visit to Dubai.
Kindly introduce yourself and share with us the reason of your visit to Dubai.
“I was elected 6 months ago as a member of Courbevoie’s Council. Earlier, I was working at the Ministry of Foreign Affairs ( When Mr. Dominique de Villepin was the Minister of Foreign Affairs). I have  worked at the Ministry of Interior (during the service of Nicolas Sarkozy as Minister of Interior). I, further, worked with a Delegate at the Parliament.”“Courbevoie, located in Paris (France) includes “la Defense” and is one of the most densely populated municipalities in Europe. Also, Courbevoie ranks as the second-best and most dynamic economical pole in Europe. (La Defense, Paris’s business district hosting the tallest buildings in the metropolitan area, spreads over the southern part of Courbevoie.). When I got elected, I prioritized the creation of employment opportunities and the enhancement of the city’s relationships with the other economically-remarkable cities around the world. Yesterday, I met the new General Consul of Dubai who represents the French Government in the United Arab Emirates. His excellency, the General Consul, said he would spare no possible assistance for this project.”
Why does a local official play such a role ?
“Due to the recent conflicts we continue to witness in the world, I have been driven to contribute to extending bridges between the Eastern and Western civilizations through the commercial and cultural exchanges. In a bid to assure and highlight this matter, I always address it to the leaders in France and try my best to communicate with their personnel around the world. I believe that creation of careers is the prime concern of the decision-makers everywhere and I think this constitutes a great chance for building such bridges.” What have you achieved during this visit ?
“I met the management of  Majid Al Futtaim Companies Group. The company has  over 25 thousand employees and is considered the fourth largest employer in the region. Keeping in mind that there are many young people in my city who are willing to travel out of France, I came here and talked to the officials in-charge at “Majid Al-Futtaim-Carrefour” regarding a coalition, and their response was very positive. I hope this individual initiative turns into a real partnership between Courbevoie and Dubai. This is the first time an official, who is locally elected in France, has come up with such an initiative in Dubai.”“I do not want to take help from a French bureaucratic body due to its slow pace. I am an elected official who believes I must urge companies and deal with schools and organizations. I will contact schools and universities at the beginning of the academic year and inform them about our initiative to select the most-brilliant students they have and train them in Dubai. This will inspire students giving them the sense of distinction and responsibility because they know that their hard-work and diligence will be directly rewarded.”
What is the goal of this partnership ?

The goal of the partnership is to send young French people to Dubai for a period of two years, after which they would return home with open-minds and wider horizons, armed with expertise and know-how. Our students will grow, learn and increase their knowledge while going through such training in a global country like UAE. They will also change their misconceptions about the Arabian world. Lack of knowledge increases misunderstandings and consequently problems between culturally diverse individuals. Travelling enlightens people and eliminates pre conceived notions that generate hatred and malice, racism and discrimination. However, they will have to work hard and meet the expectations of the company.”

COURBEVOIE – Arash Derambarsh – Interview au Jerusalem Post (Israel)

Arash Derambarsh – Interview au Jerusalem Post (Israel)

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Boucler la boucle. (photo crédit : Arash Derambarsh) Assis à une terrasse de café, Arash Derambarsh contemple la rue Yaffo : sa vitalité, sa richesse et sa diversité. Se rencontrer, à Jérusalem, résulte d’un heureux hasard, beaucoup plus heureux que lors de notre dernière rencontre : Paris, avril 2012, nous sommes réunis afin de participer à la Marche des vivants vers les camps de la mort en Pologne. A son arrivée, il déclare : « Je suis très ému, la boucle, commencée il y a deux ans, est à présent bouclée. A Auschwitz, nous étions dans un lieu de mort, ici c’est la vie ! » Je retrouve donc à Jérusalem cet homme de 35 ans, élu (divers droite) au conseil municipal de Courbevoie en mars 2014, qui a des projets plein la tête et compte bien les réaliser. Rencontre. Alia Sasson : Qu’est-ce qui vous amène en Israël ? Arash Derambarsh : Venir en Israël s’inscrit dans ma démarche commencée dans la région, il y a maintenant un mois. Les semaines précédentes, je me suis rendu aux Emirats Arabes Unis, Oman, Bahreïn et au Koweït. Hier, j’étais à Tel-Aviv, aujourd’hui à Jérusalem et demain à Ramallah. Je rentre à la fin de la semaine à Paris.
J’avais besoin de venir ici pour comprendre par moi-même, voir la réalité, autrement que par le prisme des médias. Après ce qui s’est passé en France le mois dernier, avec le déclenchement du conflit à Gaza, il m’était nécessaire d’être sur place.
Ce n’est pas la première fois que le conflit israélo-palestinien est importé en France, en quoi la donne a-t-elle changé cette fois-ci? J’y ai vu un virage. Beaucoup de haine s’est déversée à Paris. Je parle en tant qu’élu de la République française et, pour moi, il y a eu une rupture du pacte républicain. Quand le ministre de l’Intérieur interdit une manifestation, cette interdiction doit être respectée. La liberté d’expression, comme toute liberté, a ses limites et le trouble à l’ordre public en est une.
Je ne veux pas intervenir dans le conflit, mais j’ai une tolérance zéro pour les actes de délinquance et la criminalité, lorsque l’Etat français est visé. Brûler le drapeau de la République est inadmissible et il n’existe aucune justification à cela.
Les communautés juives et musulmanes de France se sentent lésées : la communauté juive ne se sent plus chez elle et la communauté musulmane dénonce une hausse du sentiment d’islamophobie. Le problème est que l’on sait ce qui nous divise, mais pas ce qui nous rapproche. Je condamne fermement les manifestions de cet été en France. Depuis un mois, on me pose des questions et le message envoyé par la France à l’étranger est terrible. Ce qui revient à chaque fois, c’est : l’Etat français n’est pas respecté et ne se fait pas respecter. Quel est l’objectif de votre tournée au Moyen-Orient ? Je suis venu pour y créer des passerelles, faire des jumelages, des partenariats pour les jeunes méritants de Courbevoie, notamment en termes d’emploi. Les expériences à l’étranger favorisent l’ouverture d’esprit, et les jeunes de France en manquent cruellement. Pour cette raison, j’ai rencontré des dirigeants de groupes industriels à Bahreïn, Koweït, Dubaï et en Israël : le potentiel est immense. Je veux également favoriser les échanges culturels entre la ville de Courbevoie et les pays que j’ai visités. La compréhension passe par la connaissance, je veux donc faire connaître ces cultures aux jeunes, afin d’aller à l’encontre des préjugés. Je tiens à remercier Romain Nadal (porte-parole du ministère des Affaires étrangères) qui a facilité mon voyage. Et m’a présenté à Majdi Abed (nouveau consul général à Dubaï) et Zacharie Gross (premier conseiller à l’ambassade de France à Tel-Aviv). Quels sont les projets que vous souhaitez porter en tant que nouveau conseiller municipal de Courbevoie ? Outre ce que j’ai mentionné auparavant, je suis très investi dans la culture du numérique. A Courbevoie, j’ai créé l’initiative Courbevoie 3.0. Ce projet permet l’interaction, une fois par mois, entre citoyens et personnalités de la sphère publique (média, entreprise, société civile…). La prochaine rencontre, le 30 septembre, mettra à l’honneur les associations et fondations. Et surtout, je souhaite développer, à La Défense qui est le deuxième centre d’affaires européen, une zone défiscalisée telle la Silicon Valley, en y implantant des entreprises innovantes dans le secteur des nouvelles technologies. Et les start-up israéliennes constituent un vivier très intéressant dans ce domaine ! J’ai rencontré mon ami Jérémie Berrebi (cofondateur de Free) à Bné Brak pour créer cette passerelle entre Israël et Courbevoie. Le numérique permet l’addition des énergies, les cerveaux du monde entier, grâce à la mondialisation, pourraient s’y retrouver. L’histoire du numérique passera par l’Europe.      Arash DERAMBARSH Né à Paris en juillet 1979 de parents iraniens Un frère jumeau
Débuts en politique à l’occasion des 20 ans du RPR
Diplômé de l’Institut de criminologie d’Assas
Prépare actuellement le concours d’avocat
Conseiller municipal à Courbevoie
Auteur en 2006 de Comment peut-on être de droite aujourd’hui ? 
Éditeur au Cherche Midi

Interview Arash Derambarsh à Courbevoie (VSD)

Interview Arash Derambarsh à Courbevoie (VSD)

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Le Figaro – Arash Derambarsh offensif a Courbevoie !

Le Figaro – Arash Derambarsh offensif a Courbevoie !
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Arash Derambarsh – Courbevoie 2014 : le programme

Arash Derambarsh – Courbevoie 2014 : le programme

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Arash Derambarsh – Courbevoie 2014

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Arash Derambarsh – Courbevoie 2014

Arash Derambarsh fait danser Courbevoie – clip « Happy Courbevoie ! »

Arash Derambarsh fait danser Courbevoie – clip « Happy Courbevoie ! »


Arash Derambarsh 2014 – Happy Courbevoie par editions

France Info : « Un buzz exemplaire de Arash Derambarsh à Courbevoie »

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Baromètre France Info-Semiocast – « Un buzz exemplaire de Arash Derambarsh à Courbevoie »
« Signalons un coup de « buzz » exemplaire, avec la septième place de Courbevoie, où un jeune candidat sans étiquette -mais fin connaisseur des réseaux sociaux (Arash Derambarsh)- génère 73% du trafic de la tweet-campagne dans sa ville. » (source France Info)

LCI – Pour briguer la mairie, un candidat fait danser Courbevoie

Pour briguer la mairie, un candidat fait danser Courbevoie


Pour briguer la mairie, un candidat fait danser Courbevoie sur wat.tv
La course à la mairie de Courbevoie est lancée. L’un des candidats, Arash Derambarsh, a choisi de marquer le coup. Très présent sur les réseaux sociaux, il a également réuni les Courbevoisiens pour un lipdub.

Le Parisien annonce la candidature de Arash Derambarsh aux élections municipales de Courbevoie

Le Parisien annonce la candidature de Arash Derambarsh aux élections municipales de Courbevoie
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Le JDD annonce la candidature de Arash Derambarsh aux élections municipales de Courbevoie en 2014

Le JDD annonce la candidature de Arash Derambarsh aux élections municipales de Courbevoie en 2014
INTERVIEW – Arash Derambarsh, 34 ans, annonce au JDD.fr sa candidature à l’élection municipale à Courbevoie (Hauts-de-Seine) contre le député-maire UMP sortant Jacques Kossowski. Ce juriste qui dirige une collection aux éditions du Cherche-Midi prédit une quadrangulaire entre les deux candidats de droite, ceux du PS et du FN au second tour.

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Arash Derambarsh, ancien membre du RPR puis de l’UDF, a déjà tenté de briguer la mairie de Courbevoie en 2008. (Cyrus Atory)
Pourquoi vous présentez-vous à l’élection municipale à Courbevoie?
J’habite à Courbevoie depuis 30 ans et je suis très impliqué dans la vie associative de la ville. J’avais été candidat à l’élection législative de 2007 ainsi qu’à la dernière municipale (en 2008). J’ai décidé de me représenter car le député-maire sortant UMP Jacques Kossowski a annoncé que, s’il était réélu, il céderait sa place au bout d’un an à Eric Cesari (le directeur général de l’UMP, Ndlr). Au-delà de ce parachutage, c’est la quatrième fois qu’il se représente, à l’âge de 74 ans. Il est devenu adjoint au maire en 1983 alors que je n’avais que 3 ans! Qu’est-ce qu’il veut faire qu’il n’a pas eu le temps de faire? Vous êtes un candidat sans étiquette. Où vous situez-vous dans le paysage politique?
Je me suis d’abord engagé au RPR puis à l’UDF. J’ai monté les échelons puis, étant juriste de profession, j’ai travaillé aux ministères des Affaires étrangères (2002-2004) puis de l’Intérieur (2004-2006). En 2007, quand le MoDem s’est créé, je me suis retiré. Aujourd’hui, je veux représenter une alternative pour la droite et le centre. Et je suis persuadé de parvenir au second tour. J’ai déjà reçu le soutien de beaucoup adjoints aux maires, de conseillers municipaux ou de directeurs d’écoles de la ville. Pour citer une déclaration de Jean-Christophe Fromantin (député-maire UDI de Neuilly, Ndlr), « je ne me place pas par rapport à des étiquettes mais à des compétences ». «Quand j’envoie un tweet, cela a plus de force qu’une dépêche AFP» Ne risque-t-il pas d’y avoir une guerre entre les candidats de droite au bénéfice de la gauche représentée par le socialiste Jean-André Lasserre?
Je ne me positionne pas du tout par rapport aux socialistes. Jean-André Lasserre a été le directeur de campagne de François Hollande dans les Hauts-de-Seine (pendant la présidentielle de 2012, Ndlr) : la population va donc lui demander des comptes quant à la politique menée par l’Elysée. De plus, Courbevoie possède un électorat de droite, et cela devrait le rester. En revanche, je m’attends un haut score du Front national (représenté par Floriane Deniau, Ndlr). Il risque d’y avoir une quadrangulaire au second tour entre Jacques Kossowski, moi, Jean-André Lasserre et le FN. Vous avez déjà été « élu ». En effet, les utilisateurs de Facebook France vous ont désigné fin 2007, via une application, « président » du réseau social pour une durée de quatre mois…
C’est un coup de communication. En réalité, je cherchais à attirer l’attention des médias alors que je comptais me présenter aux élections municipales. Ce n’était qu’un « buzz » et il n’y avait rien de sérieux. Ceci dit, les réseaux sociaux sont des outils indispensables pour les élus aujourd’hui. Quand j’envoie un tweet, cela a plus de force qu’une dépêche AFP. Mais il ne faut pas utiliser Twitter de façon politicienne, mais de manière naturelle, spontanée.
Gaël Vaillant – leJDD.fr jeudi 23 janvier 2014

Arash Derambarsh et le club « Courbevoie 3.0 » vous souhaitent une bonne année 2014 !

Arash Derambarsh et le club « Courbevoie 3.0 » vous souhaitent une bonne année 2014 !
Nous vous souhaitons de la santé, de l’amour et de la réussite.
Ensemble en 2014 à Courbevoie avec encore plus de débats, de rencontres, d’échanges, de fraternité, de solidarité et de tolérance.
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Débat le lundi 25 novembre – « La SÉCURITÉ pour tous : un enjeu majeur à Courbevoie »

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« La SÉCURITÉ pour tous : un enjeu majeur à Courbevoie« 
La réunion-débat se déroulera le lundi 25 novembre 2013 de 19h15 à 21h au Restaurant Paparotti (91, Boulevard de la Mission Marchand 92400 Courbevoie)

Au Faubourg de l’Arche – Courbevoie

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Restaurant Paparotti – 01 49 97 77 52 91, Boulevard de la Mission Marchand  92400 Courbevoie Au Faubourg de l’Arche Parking à disposition
Transport le plus proche
Metro – Ligne 1 (Grande Arche) ligne-1-metro.gif

Rer A (Grande Arche)
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Tram – T2 (Les Fauvelles)

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Bus – ligne 262, 73, 176 (Les Fauvelles)  

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Nos Invités :
Christophe CAUPENNE
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Christophe Caupenne a d’abord été Officier de Police Judiciaire au SRPJ de Versailles – antenne Sud (91) de 1991 à 2000.
– 6 ans d’Inspecteur en Groupe Criminel et 4 ans en Groupe de Répression du Banditisme – Spécialiste/Correspondant « Œuvres d’Art » auprès de l’Office Central de répression du Vol d’Œuvres et Objets d’Art (1996-1999).
Il devient ensuite commandant  de police. Il a été pendant 11 ans (2000 à 2011) le chef du groupe « Gestion de crise et négociation » et coordinateur national des négociateurs de la Police nationale pour le ministère de l’Intérieur. Il a été le responsable fondateur de la négociation de l’unité d’élite du RAID (Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion).
Il est l’auteur de « Négociateur au RAID » (Cherche-Midi, 2010).
Christophe Caupenne est, aujourd’hui, gérant de plusieurs sociétés dont  « Caupenne Conseil », Cabinet de Conseil & coaching, Formation et assistance aux entreprises et à leurs Dirigeants.
Mohamed DOUHANE
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Mohamed Douhane est commandant de police.
Il est également secrétaire national au sein du syndicat Synergie-Officiers (CFE-CGC), auteur du livre « La Délinquance des mineurs » (édition François Bourin)
Homayra SELLIER
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Homayra Sellier préside l’association « Innocence en danger », une ONG qui agit dans onze pays, sur trois continents, pour défendre les enfants victimes de violences sexuelles, favoriser leur reconstruction par la résilience et lutter contre la cyberpédocriminalité. Innocence en danger (IED) est une association Loi 1901 à but non lucratif, à vocation internationale, déclarée à la préfecture de Paris.
Innocence en danger et été créée pour appliquer le Plan d’Action, rédigé à l’issue de la réunion d’experts des 18 et 19 janvier 1999 tenue à l’UNESCO, sur le thème de « l’Exploitation des enfants, la pornographie impliquant des enfants et la pédophilie sur l’Internet : un défi mondial » Réunion, faisant suite aux démantèlements de réseaux internationaux pédo-criminels reliés par Internet.
Le réseau « Wonderland » notamment comprenait 180 membres répartis sur 46 pays, et exigeait comme ticket d’entrée la production de 10.000 images pédo-pornographiques inédites. Le 2 septembre 1998, l’opération dite « cathédrale » saisit en simultané dans 12 des 46 pays, 750.000 images à caractère pédo-pornographiques et 1.800 vidéos digitales. L’enquête a dénombré 1.236 victimes et fait 107 arrestations en simultané en Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Etats-Unis, Finlande, France, Grande-Bretagne, Italie, Norvège, Portugal, Suède.
Après la publication du Plan d’Action, Federico Mayor, alors Directeur Général de l’UNESCO à nommé Madame Homayra Sellier Présidente du « Mouvement mondial de citoyens pour protéger l’Innocence en danger » le 15 avril 1999.
Innocence en danger est présente dans 5 pays (France, USA, Allemagne, Colombie, Suisse) et partenaire d’associations réparties dans le monde, partageant les mêmes objectifs. IED regroupe des militants, des spécialistes d’Internet, des juristes, des décideurs du monde politique, économique, médiatique dans le but de sensibiliser l’opinion mondiale sur le problème croissant que constitue la pédo-criminalité.

Innocence en danger constitue une force d’actions, de sensibilisation, de propositions, d’éducation et d’informations auprès des organisations gouvernementales ou non, des instances européennes et internationales, des entreprises et de la population (écoles, collectivités locales, groupes de jeunes).

 
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Jacques Fratellia a été élu durant 25 ans à Courbevoie.
– 1983 – 1989 Conseiller municipal – 1989 – 2008 Maire-Adjoint
Il est père de deux enfants.
Depuis 2008, Jacques Fratellia est Président d’honneur et co-fondateur d’une fondation qui a pour but d’aider les personnes âgées qui n’ont pas les moyens.

Michel CHOPINAUD

 
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Michel Chopinaud est membre du conseil syndical de la copropriété des Damiers à Courbevoie la Défense 1.
Inspecteur  Principal de la Jeunesse & des Sports  HEA,  placé auprès de la Fédération française du Sport Adapté depuis 2003 comme Directeur technique national et également depuis 2009 Directeur Général. Il est Secrétaire Général Adjoint du Comité National Paralympique Français  depuis 2006.

Débat Courbevoie 3.0 sur le Sport et ses valeurs avec Arash Derambarsh

Nouvelle édition du club Courbevoie 3.0 créé par Arash Derambarsh, au restaurant La Scène de Courbevoie. Plus d’une centaine de personnes s’étaient déplacées pour assister à ce débat sur le sport et ses valeurs dans la ville.

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            Comme à l’accoutumée, c’est le président du club, Arash Derambarsh, qui présente les intervenants avant d’inaugurer le débat du jour : « Nous sommes des enfants gâtés avec ce débat car nous avons tous connu notamment la Coupe du monde 1998. Le sport, cela nous concerne tous car cela implique des valeurs : le civisme, le dépassement de soi, l’émulation, la connectivité… J’ai appris cela, notamment lors de mon expérience de directeur au club de football à Courbevoie. Ces valeurs, on tente de les transmettre aux jeunes, mais aussi en créant de l’intergénérationnel. On essaie aussi que le sport profite à tous, et notamment aux personnes dépendantes et aux handicapés car cela nous concerne tous ». Arash Derambarsh s’exprime ensuite sur la thématique du soir : « L’idée de ce débat est de montrer qu’il n y a pas de frontières entre le monde professionnel et amateur, le sport doit profiter à tous. Il y a 2,5 millions de personnes qui pratiquent le football en France. Pour cela, la ville doit rendre l’accès facile aux infrastructures, qu’on puisse y accéder facilement. Faire du sport, c’est un bien-être physique, c’est du positif pour nous tous. Le but de ce club, c’est de créer de l’interactivité, de l’échange… Bon débat à tous ! »
            Le débat commence avec Frédéric Thiriez, président de la Ligue de Football Professionnel (LFP). Il a publié un livre intitulé « Le foot mérite mieux que ça », aux éditions du Cherche Midi, avec pour sous-titre cette interrogation : « Salaires, violence, racisme, matches truqués ? » « Où en est-on de la grève dans le football ? », questionne Olivier Coredo, faisant allusion à la grève lancée par les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 pour protester contre la mise en place de la taxation à 75 % sur les hauts revenus.
Frédéric Thiriez, avant de répondre à la question, tient à préciser qu’il est heureux d’être présent ce soir, et qu’il n’est pas venu pour la promotion de son livre (les ventes seront d’ailleurs reversées aux Restos du cœur) : « Je suis venu par amitié pour Arash dont j’apprécie le dynamisme, l’inventivité et le dévouement ». Le patron du foot professionnel réfute le mot « grève » qui concerne les salariés : « Là, ce ne sont pas les footballeurs qui la font. Les clubs ont décidé de faire une journée blanche, une journée sans match. Les stades seront ouverts, on y accueillera des enfants et les joueurs seront présents… Donc ça n’est pas une grève, c’est une journée de démonstration », précise Frédéric Thiriez avant de revenir sur cette fameuse taxe à 75 %.
Le sport doit profiter à tous

« On combat cette taxe. Ce n’est pas un impôt sur les riches (les footballeurs), c’est sur nos clubs et ils sont en difficultés, hormis deux exceptions (le PSG et l’AS Monaco), ça n’est pas juste », rappelle le président de la Ligue avant de poursuivre : « Nous sommes d’accord avec le président Hollande quand il dit que la loi s’applique à tous. On n’a jamais demandé un régime spécial pour le football, nous demandons que cette loi ne soit pas rétroactive et qu’elle ne concerne pas les lois votées il y a deux ou trois ans ».
Olivier Coredo en profite pour questionner Frédéric Thiriez sur son livre et lui demande si le football français est à la dérive. « On est dans un pays où on fait le procès du football en permanence », répond l’intéressé.  

Le président de la Ligue tient à rappeler qu’il ne gagne pas d’argent en tant que président de la Ligue de football professionnel. « Je fais partie des 350 000 bénévoles du football français, je gagne ma vie de ma fonction d’avocat ». Dans son livre il se fait le défenseur du football : « c’est un plaidoyer pour le foot, car j’adore ce sport ». Il tient à revenir sur ce que disait Arash Derambarsh : il faut arrêter d’opposer football professionnel et amateur.
« Nos intérêts sont liés, le monde professionnel est une sorte de vitrine notamment pour les jeunes, et inversement, les amateurs sont notre clientèle, notre réservoir de joueurs. Nos 40 clubs font vivre 400 autres », rappelle Frédéric Thiriez avant de préciser que 100 millions d’euros passent du monde professionnel au monde amateur.
Il voudrait qu’on arrête de toujours stigmatiser le football. Il explique qu’en France, il y a un problème de rapport entre l’argent et le sport.
Frédéric Thiriez met en comparaison le monde du cinéma et du théâtre, où deux secteurs existent sans que cela ne choque personne. « Pourquoi condamner cet argent s’il est réparti convenablement entre tous les clubs et permet de faire vivre les amateurs ? », interroge Frédéric Thiriez.
Arrêtons de stigmatiser le football !
« Mais justement, n’est-ce pas dû aux salaires faramineux dans ce sport ? », demande Olivier Coredo. Frédéric Thiriez désavoue cela. Il tient à rappeler que les footballeurs ne sont pas les sportifs les mieux payés au monde et donne un chiffre : « Sur les dix sportifs les mieux payés au monde, le seul footballeur est classé 9e, loin devant le golf, la formule 1 ou le tennis ! Alors pourquoi continuer à stigmatiser le football ? », questionne-t-il.
SelonFrédéric Thiriez, il semble y avoir une raison. Il se demande si, dans ce mépris, les origines socio-culturelles des footballeurs n’interviennent pas. Et de jeter un pavé dans la mare : « Nos élites françaises n’aiment pas beaucoup nos footballeurs ». Il met aussi en évidence un tabou : les Français ont un problème avec l’argent
Olivier Coredo poursuit en demandant si tous les fonds en provenance du Moyen-Orient et du Qatar ne renvoient pas une image de corruption.
A cette question, Fréderic Thiriez répond que le football français a besoin d’argent pour offrir un spectacle, payer les joueurs. Le football hexagonal manque d’investisseurs, qu’ils soient français ou étrangers. « La seule condition, c’est que ces fonds soient propres et durables », précise-t-il. 
Ca n’est pas forcément le cas, répond une personne dans la salle. Frédéric Thiriez tient à ajouter qu’il y a eu par le passé deux ou trois tentatives de fonds douteux et à se justifier sur les fonds en provenance du Moyen-Orient : « Le Qatar est un État très proche de la France, avec lequel nous avons des liens d’amitié et économiques très forts ». Mais cela ne serait-il pas l’envers du décor pour ce micro-État, pointé du doigt notamment pour son double jeu en matière de conditions de travail de ses travailleurs ?
Fréderic Thiriez tient à préciser qu’au-delà des liens forts entre la France et ce pays, l’investissement des qataris en France leur permettrait d’avoir un rayonnement international via le sport. « Le Qatar a fait en France un choix géostratégique par le sport. Un pays qui choisit le chemin du sport plutôt que celui des armes ou de la guerre, n’est-ce pas respectable ? » interroge Frédéric Thiriez.
« Quelles sont les actions à mener pour recentrer les valeurs du football en France, notamment en matière d’image (matches truqués, dopage, sécurité, scandales) ? » demande Olivier Coredo.
La répression et la prévention sont les moyens prônés par Frédéric Thiriez afin de rétablir les valeurs du sport. « La sécurité dans les stades doit être primordiale. On doit s’y sentir en sécurité, beaucoup d’ultras peuvent en témoigner », rétorque le président de la Ligue qui se veut particulièrement répressive sur ces questions. Et en matière de dopage ? « Cela n’est pas de notre ressort, c’est le rôle de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). Nous sommes d’ailleurs la troisième discipline à être contrôlée derrière le cyclisme et l’athlétisme. Nous avons eu 9 cas l’année dernière, mais cela ne concernait pas le monde professionnel ».
En ce qui concerne les matches truqués, Frédéric Thiriez fait référence à l’agence Europol qui avait révélé l’existence de 300 matches truqués. A ce sujet, l’homme se veut rassurant : « J’ai écrit à cet organisme, et ils m’ont confirmé qu’aucun ne concerne la France. Arrêtons donc de critiquer le football français ! »
Le football est à l’image de l’Homme : il est capable du meilleur comme du pire
En matière de comportement des joueurs de football, Frédéric Thiriez se veut répressif, notamment sur l’affaire de Krysna et se pose en père de famille. Il veut une pratique du sport pour le plaisir et non forcément pour la gagne. « Arrêtons d’exciter nos enfants, la pratique du football doit rester un plaisir ! » Il se pose en défenseur du foot français : « La France est admirée en matière de football en Europe. Nous avons un championnat propre, avec des finances saines, nous servons de modèle ».
Ce qui pousse une personne du public à intervenir en précisant que le comportement des joueurs de football est insupportable, notamment envers les arbitres. Frédéric Thiriez reconnaît ici un problème d’éducation, qui n’existe pas dans le rugby par exemple. Mais justement, avec la montée du « sport-business », cela ne risque-t-il pas de s’accentuer ? Encore une fois, le président de la Ligue se veut rassurant et soutient qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre le beau jeu et le business. « Il n y pas d’incompatibilité entre l’éthique et l’économique », explique-t-il à la salle.
« Et les médias dans tous cela, quel rôle doivent-il jouer ? », demande judicieusementOlivier Coredo. « Nous multiplions les actions caritatives ou en matière de prévention, sans que cela trouve écho dans la presse », regrette Frédéric Thiriez.
Frédéric Thiriez rappelle également que la France est le pays où le prix des places est le moins cher. Il précise aussi que la sécurité est primordiale, et réfute le terme d’ultra, préférant celui de hooligan : « Ma première obligation est d’assurer la sécurité dans les stades et d’éviter la violence voire la mort comme cela s’est produit dans le passé notamment à Paris, j’ai pris ces décisions et je les assume ».
Une personne dans la salle se félicite justement de ce ménage dans les tribunes, mais critique également les prix des places et milite pour un tarif à bas prix comme au rugby. Frédéric Thiriez précise que l’offre répond à la loi du marché et que la billetterie dépend des clubs, même si la Ligue de Football Professionnel a son mot à dire.
Une autre personne peste contre le football facteur de réussite sociale au détriment de l’école. Frédéric Thiriez met en garde contre cela. Il tient à rappeler que le plus important est de travailler à l’école et invite les éducateurs à jouer leurs rôles. « On demande aujourd’hui au sport de régler tous les problèmes de la société. On ne peut pas régler les problèmes de racisme, d’inégalité, nous n’en avons pas les moyens et cela est inquiétant ».
Contraint à quitter le débat pour raisons professionnelles, Frédéric Thiriez tient à conclure par cette belle formule : « Le football est à l’image de l’Homme, il est capable du meilleur comme du pire ».
 Après la famille et l’école, le sport est le principal facteur de lien social

            Le débat se poursuit avec les autres intervenants. Olivier Coredo se tourne vers le chef de la presse de l’Equipe de France de football, Philippe Tournon, et lui demande s’il se retrouve dans les propos de Frédéric Thiriez.
Philippe Tournon répond par l’affirmative en précisant que le football est victime de son succès et en profite pour donner un chiffre : « 98,3 % des matches se passent sans incident, c’est donc une minorité de matches qui font l’actualité » explique t-il avant de poursuivre : « Après la famille et l’école, le sport est le principal facteur de lien social. L’affaire Zahia ou les émeutes du Trocadéro sont des épiphénomènes ». En homme de presse, il en profite pour critiquer la responsabilité des médias qui, face à la profusion d’informations, n’ont plus le temps de mettre les choses en perspective, de relativiser. Et de préciser : « Le football ne serait pas si populaire s’il n’était pas aussi victime de ses débordements et de ses excès ».
Quelles sont les actions à mener alors ? « On ne va pas refaire les médias ou la société. Les médias vont vers l’audimat, on fait croire aux gens ce qu’on veut et surtout on parle de ce qui fait vendre », martèle Philippe Tournon en rappelant le rôle fondamental que doit jouer l’éducation.
Olivier Coredo se penche vers l’ancien arbitre international de football Joël Quiniou et lui demande quelles sont les valeurs du football : l’image ne se dégrade-t-elle pas ? 
Joël Quiniou explique que l’image du football se dégrade à cause d’une médiatisation qui est toujours à l’affut. Il tient à préciser que, dès ses débuts dans l’arbitrage, en 1968, il y avait déjà de la violence dans les stades. C’est d’ailleurs ce qui l’a poussé à devenir arbitre, car il ne pouvait concevoir cette violence : « Lors de mon premier match, à 17 ans, en amateur, un joueur m’a donné un coup de poing suite à son exclusion ». Il tient à rappeler un match amateur dans le Val-de-Marne, en moins de 15 ans, qui a fait scandale suite à des débordements qui ont été filmés et diffusés sur la toile. Ce que dénonce l’ancien arbitre international, qui tient à préciser : « C’est cette médiatisation qui entraîne de l’amalgame ».
Arash Derambarsh ajoute avec un brin d’humour que Joël Quiniou détient un record, celui du carton rouge sorti le plus rapidement lors d’un match de Coupe du monde : pendant le match Uruguay-Écosse en 1986.
Le sport est en quelque sorte une école de vie 
C’est au tour de Brieux Férot, journaliste à So Foot et membre de l’association Tatane, de se présenter. « Nous avons créé cette association avec l’ancien joueur de football Vikas Dhorasoo il y a un an. C’est un appel pour que le football redevienne un jeu. Nous voulons créer une nouvelle narration du football. Notre appel a déjà été signé par plus de 6 000 personnes », explique le co-fondateur avant de poursuivre : « Ce n’est pas la victoire qu’il faut chercher dans le football. Nous cherchons via Tatane à porter le lien social dans le football, car le projet sportif ne doit pas se limiter à la simple performance ». Son association à créé de nombreux partenariats avec les écoles de clubs avec pour idée centrale la notion de plaisir.
Olivier Coredo se penche vers le basketteur courbevoisien Wilfrid Aka et lui demande si les interrogations du livre de Frédéric Thiriez – salaires, violence, racisme, matches truqués… -concernent également le monde du basket ?
« Le racisme hélas concerne beaucoup de sports », déplore Wilfrid Aka. En ce qui concerne l’argent dans le football, ce basketteur professionnel reconnaît des salaires élevés en NBA, mais en France la profession arrive derrière le rugby. « La pression via la médiatisation fait tourner la tête à beaucoup de joueurs », ajoute le basketteur, avant de raconter une anecdote : « Beaucoup de jeunes me demandent combien je gagne ! » Il milite pour une pratique du sport sans l’idée de compétition ou d’argent.
C’est au tour de l’ancien patineur artistique Philippe Candeloro d’intervenir. L’ex-médaillé olympique demande une reconnaissance de sa profession : « Tous les sports méritent une grande popularité. Tous les sports ont besoin d’être vus à la TV, sinon on risque d’être mis à la porte des médias par manque d’audience ».
En matière de violence, le patinage est plus ou moins épargné (le dernier incident en date a eu lieu au JO de Salt Lake City). Concernant les études, il milite pour une véritable politique de sport-études : « Il faut prendre les enfants en charge dès qu’ils commencent un sport ». Avant de poursuivre : « Malgré notre notoriété, nous manquons de sponsors. »
Arash Derambrash en profite pour questionner Philippe Candeloro sur la notion de mental. L’ancien médaillé aux Jeux olympiques d’hiver de 1994 et 1998 précise que, dans les grands événements sportifs comme les JO, on ne doit pas flancher et être très fort mentalement.
Sur la médiatisation, le constat est partagé par Louise Menjikoff. Cette jeune femme, membre de l’équipe de France de taekwondo (5e Dan),regrette le manque de médiatisation du taekwondo et le côté voyeuriste des médias : « Ils montrent plus le mauvais côté des choses que les bonnes choses. » Et elle poursuit : « On fait tout pour promouvoir les valeurs du taekwondo et du sport par le bais d’une association qu’on a créée ».
Favoriser la notion de plaisir
Olivier Coredo se tourne vers le médecin du sport à Courbevoie Jean-Christophe Mignot, et le questionne sur cette notion de plaisir. Avant cela, ce médecin du sport aimerait revenir sur les propos de Philippe Candeloro. « C’est très important, ce qu’il vient de dire : il ne faut pas oublier que le sport de haut niveau, ce sont avant tout des histoires d’hommes et de femmes. Le but du sport est de former des hommes et des femmes, c’est en quelque sorte une école de vie », ajoute Jean-Christophe Mignot. Il regrette cet esprit de compétition du plus haut niveau, où la notion de plaisir n’existe pas : « Zinedine Zidane a raison quand il dit qu’il faut garder son âme d’enfant ». Jean-Christophe Mignot précise que l’élitisme n’est pas forcément une mauvaise chose, si cela sert à tirer les gens vers le haut. Philippe Candeloro tient à ajouter que la notion de plaisir a disparu et que s’il y a des dérives, c’est à cause de la disparition de la notion de respect : « À mon degré, j’essaye d’inculquer des valeurs pour mon sport, notamment via la médiatisation ». 
Olivier Coredo se repenche vers Jean-Christophe Mignot et lui demande quelles actions sont à mener pour remettre les valeurs du sport au centre du débat.
« Le sportif de haut niveau doit être prêt le plus rapidement possible, il y a des logiques financières qui entrent en considération », répond le docteur du sport. En ce qui concerne les plus jeunes, il souligne le rôle fondamental que doit jouer l’éducation. Jean-Christophe Mignot précise également qu’il a créé une association, qui collabore avec des entreprises « afin d’amener le sport aux gens ».
C’est au tour de la naturopathe Céline Touati d’intervenir et de revenir rapidement sur sa profession : « C’est une médecine complémentaire. Les médecins traitent des symptômes, nous on s’occupe de la cause », précise la naturopathe, avant de poursuivre : « Le sport est au cœur de notre considération. On n’agit pas pareil avec des professionnels qu’avec de simples sportifs ». Elle réfute l’idée de ne pas pouvoir faire de sport : selon elle, il faut valoriser la notion de plaisir.
Philippe Tournon précise que tous les autres sportifs jalousent la notoriété du football. Il met en garde contre la tentation de céder aux mêmes dérapages et de citer l’exemple du Soccer (football aux USA) qui ne fait pas recette aux Etats-Unis.
Une personne dans la salle tient à revenir sur la question des retraites des sportifs.
« Nous n’avons pas de statut de sportif de haut niveau », regrette Philippe Candeloro qui milite pour une reconnaissance de ce statut dans le patinage et en profite également pour demander que soit menée une véritable politique de sport-études.
Sur la notion d’élite, Jean-Christophe Mignot tient encore à ajouter : « Tout le monde veut que son enfant soit le meilleur. Vous allez voir un médecin, il faut que ce soit le meilleur. Le sportif de haut niveau entre dans ces considérations ». Avant de mettre en garde : « Notre société associe trop souvent sport et performance ».                            Arash Derambarsh tient à rappeler qu’il faut diversifier la pratique du sport à l’école.
« Les politiques sont-ils sensibles à ces problématiques ? », questionne Olivier Coredo.           A cette question, Joël Quiniou répond « que l’école doit servir de lien (lieu) de formation ». Et milite pour l’instauration d’école d’arbitrages en France ou dans les centres de formation afin de favoriser la notion de respect. Il trouve également qu’on ne considère pas assez le statut de bénévole en France. Il met en évidence l’extrait d’un manifeste contre la violence dans le sport auxquelles ont participé des jeunes élèves : « On peut faire du sport en respectant les joueurs, respecter l’arbitre et accepter le résultat du match ». L’ancien arbitre international reconnaît quela part du sport dans le budget de l’État est dérisoire : « On ne peut pas demander cela aux pouvoirs publics », regrette Joël Quiniou.
Sur la question du sport-études, constat partagé par le basketteurWilfried Aka : « En France, concilier sport et études est assez compliqué ». Pour Brieux Férot, cela est une question éminemment politique : « Chacun doit prendre ses propres responsabilités sur son domaine de compétences ».
Sur le respect, le médecin Jean-Christophe Mignot tient à rappeler qu’il y a des notions de respect dans le sport notamment dans les arts martiaux. Ce qui pousse Louise Menjikoff à réagir : « La codification veut cela dans notre sport. C’est un respect mutuel ». Avant de poursuivre : « Le sport doit commencer par le respect ».
            C’est au tour du public présent dans la salle de pouvoir interagir avec les invités autour du thème du sport et de ses valeurs dans la ville. Un journaliste de la radio Tropic FM demande à Joël Quiniou s’il n’y a pas un peu trop « d’excès de zèle » de la part des arbitres.    Joël Quiniou tient à rappeler les limites à ne pas franchir : ne pas bousculer un arbitre, ne pas l’insulter : « Il faut être intransigeant et avoir une conduite respectable », rappelle l’ancien arbitre. Une autre personne dans la salle questionne sur la méconnaissance de l’aspect psychologique, vecteur de pression, et demande quelles sont les solutions. Philippe Candelero lui répond qu’il est important d’être pris en charge pour l’aspect mental. Pour la naturopathe courbevoisienne Céline Touati, la pression est vécue de manière différente par chaque sportif. Elle en profite pour vanter les bénéfices de la pratique du sport : « Le sport est une vraie thérapie ». Le sport doit être mis en avant par rapport au bien-être qui en découle, d’après un spectateur du débat ce soir.
« Il ne faut pas parler de performance en sport, mais plutôt d’activité physique, et il faut qu’il soit accessible » tient à préciser Jean-Christophe Mignot.
Constat partagé par Philippe Candeloro : « Les gens pratiquent de plus en plus le sport loisirs, et c’est une bonne chose ». Wilfrid Aka tient à préciser que le plaisir est moindre en compétition car il y a beaucoup de barrières. Sur la notion de plaisir, Brieux Férot rappelle le rôle de l’association Tatane : « Créer de nouvelles règles dans le sport pour permettre un meilleur plaisir ».    
Arash Derambarsh demande judicieusement : « Comment enseigner les valeurs du terrain aux enfants ? » Pour Joël Quiniou, ces valeurs doivent être inculquées par les éducateurs : « il faut qu’ils arrêtent de penser tout le temps à former des cracks ».                                   
Une très bonne réflexion de la part d’un participant au débat qui demande : « Comment intéresser les seniors au sport ? ». Jean-Christophe Mignot insiste sur les vertus thérapeutiques que peut avoir le sport sur l’organisme. « C’est inadmissible et scandaleux que les seniors soient mis de côté, dans le sport comme dans les autres domaines », rappelle Arash Derambarsh qui milite en faveur d’une politique globale pour cette catégorie de la population, trop souvent oubliée. « Il faut faire travailler son corps comme son esprit », ajoute Céline Touati qui est favorable à une pratique du sport à tous les âges.
Dans la salle, Claude Chabeuil, secrétaire générale de l’association des diabétiques des Hauts-de-Seine, milite en faveur de l’activité physique pour être en bonne santé. D’après lui, l’activité physique peut permettre de stabiliser une maladie car : « On vit plus longtemps, mais en moins bonne santé ».   Arash Derambarsh conclut les débats : « Merci à tous d’être venus ! J’espère que vous avez apprécié ce débat. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il faut garder ces notions de plaisir, de civisme et de sport pour tous, car personne ne doit être mis de côté. Il faut promouvoir le sport, amateur comme professionnel ».
Prochaine édition le lundi 25 novembre sur le thème de la sécurité
Remerciement : Sofien Murat (rédaction) et Cyrus Atory (photos)

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