L’eG8 Forum a eu lieu en France, à Paris les 24 et 25 mai 2011.
C’était le grand rendez-vous de ceux qui font bouger le web dans le monde. L’eG8 a eu pour ambition de réfléchir aux principaux enjeux d’internet dans le futur, deux jours avant le sommet des grandes puissances économiques, le G8.
Deux jours de forum pour évoquer la régulation, la lutte contre la cybercriminalité, la neutralité du net, les droits d’auteur, la gouvernance des noms de domaine, la protection de la vie privée, la fracture numérique, le cloud computing ou encore l’impact d’internet et des nouvelles technologies sur la croissance.
Alors oui, tout n’a pas été dit mais je préfére regarder la bouteille à moitié pleine et féliciter et remercier les organisateurs, les partenaires et tous les participants.
C’est un bel exploit de réunir des gens si différents, influents, passionnés du monde et des autres. Internet est une chance, et nous avons la responsabilité de donner du Sens et du Rêve à cet outil.
Internet n’est qu’un contenant. A nous donc d’en créer le contenu. C’est un reflet de notre personnalité.
Selon moi, le véritable enjeu philosophique du débat du eG8 restera la question d’être pour la « liberté » ou pour la « régulation » de l’internet. Vaste question qui aura un impact juridique, économique et politique. Cette question philosophique sera dans le débat public encore très longtemps. Et tant mieux.Merci encore à tous les acteurs de ce eG8.
Rencontrer, échanger, converser, débattre, analyser, diverger, discuter, rire, polémiquer, converger, apprendre, comprendre et s’écouter. La vie finalement à grande échelle…Maurice Lévy (Publicis Group) avec Mark Elliot Zuckerberg (Facebook)
Lars Björk (PDG, QlikTech), Jacques-Antoine Granjon (Fondateur et P-DG, vente-privee.com), Brent Hoberman (Président, mydeco.com et made.com), Pierre Kosciusko-Morizet, Xavier Niel (Founder & Chairman, Iliad), Marc Simoncini (Entrepreneur), Yossi Vardi (Président, International Technologies), Martin Varsavsky (PDG et fondateur de FON), Moderator : Loïc Le Meur (Fondateur, Seesmic)
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J’ai rencontré Caroline Davigny grâce à une amie, Valérie Motté.
Caroline m’a parlé de son association, « Musicament« . Et de son combat pour aider les enfants hospitalisés.
Sur sa page de présentation, voici ce qu’elle dit :
« Je travaillais depuis dix ans dans le milieu des médias et de la musique lorsqu’à 31 ans j’ai subi une rupture d’anévrysme au cerveau gauche.
Je me suis alors retrouvée hospitalisée, pendant un an et demi. Pendant ces longs mois d’efforts, j’ai réappris, petit à petit, à parler et à marcher.
Dès ma sortie, j’ai eu envie de créer l’association Music’ament pour mettre plus de vie dans le milieu hospitalier en organisant des concerts et des distributions de cadeaux pour les plus jeunes.»
Depuis plus de cinq ans, grâce à l’implication d’artistes et de journalistes, nous réussissons chaque jour à créer des rencontres extraordinaires et à faire sourire des enfants qui en ont besoin.
Les enfants comptent sur vous pour vous faire l’écho de nos activités et ainsi solliciter des dons.
Merci et à bientôt ! »
J’ai adhéré tout de suite à son combat et je suis venu, humblement, avec mes amis Thibaud Vézirian et Cyril Paglino pour lui donner un coup de main pour le match de football que l’association a organisé à l’hôpital La PITIE-SALPETRIERE (lieu de ma naissance…).
Je tiens à remercier et à saluer les artistes et personnalités qui sont venus donner du rêve aux enfants, le temps d’une journée (Grégoire, Mc Solaar, Disiz la Peste, Pierre Menes, Jean-Pierre Castaldi, Sanseverino, Miguel Derennes,…).
Bravo également à tous les bénévoles, aux collaborateurs de Caroline et à tous les aides soignants qui font un travail admirable.
Donner du rêve pour la nouvelle génération, c’est donner de l’espoir…et donc de la vie.Les people se mettent au foot dans « OMG! La Minute people » Vidéo LCIWAT sélectionnée dans People
Je suis un grand amateur de football, mais également d’internet.
Je me suis donc amusé à composer deux équipes : l’équipe de la blogosphère française contre une équipe de Twitter France.
Les joueurs sont des animateurs incontournables que j’aime lire sur le net et que je respecte. Ils m’ont amusé, agacé, intéressé, interpellé ou encore surpris.
Je m’excuse, par avance, à l’égard de tous ceux que j’ai oublié. Ce n’était pas volontaire bien évidemment. Je pourrai les insérer pour une prochaine rencontre.
La Blogosphère française (4-4-2)
Gardien de but
Laurent Gloaguen (Embruns) – Un ancien de la blogosphère française. Son blog date de 2002. Donc, son expérience sera important pour protéger les buts.
Défenseurs
latéral gauche : Bruno Roger-Petit – un journaliste mitterrandien, défenseur du « temple ». Malheur à celui qui osera passer de son côté.
latéral droit : Eric Dupin (Presse-Citron) – Il presse les idées de ses adversaires et les décourage. Excellente intelligence du jeu. Il devance les stratégies des attaquants adverses.
Libéro : Jean-Michel Apathie – Le véritable patron de la défense comme Laurent Blanc à la grande époque des Bleus. Il rassure ses coéquipiers, contrôle sa défense et pointe du doigt la faiblesse et les incohérences de ses adversaires. Indispensable.
Stoppeur : Gonzague Dambricourt – Le jeune de l’équipe. Il peut agacer, il peut énerver mais il devient un titulaire indiscutable. Il marque à la culotte l’avant-centre adverse et ne tombe jamais dans les feintes (comme la technique du « Président de Facebook » ou du « post sponsorisé » qui ont longtemps marché avec de nombreuses défenses).
Milieux de terrain
milieu gauche : David Abiker – Terrible milieu de terrain qui passe de la droite à la gauche et peut jouer des deux pieds. Parle peu sur un terrain et joue souvent avec son complice du centre de formation, Guy Birenbaum.
milieu droit : Nicolas Bordas (capitaine) – Véribable métronome du milieu de terrain. Communique beaucoup avec les médias.
milieu défensif : Loïc Le Meur – Il court énormément et son jeu rend jaloux beaucoup de monde. Qu’importe, son transfert au FC San Francisco lui permet de prendre une dimension internationale.
meneur de jeu : Guy Birenbaum – Le numéro 10 de l’équipe. Il distribue le ballon comme les infos. Tout passe par lui. Et si ça ne passe pas par lui, on peut être persuadé que l’action ne sera pas belle.
Attaquants
Attaquant droit : Maître Eolas – Le buteur et la star de l’équipe. Rate rarement sa cible car à force d’entraînement, il apprend à cadrer ses frappes. Toutefois, ses soirées nocturnes en boîte « GAV » ne plaisent pas à son entraîneur.
Attaquant gauche : Samuel (Authueil) – L’ailier et le passeur. Il prend l’info et offre des « caviars » à Maître Eolas.
Remplaçants 1) Allain-Jules – joker de luxe mais ne s’entend pas avec une partie de l’équipe. Enorme potentiel.2) Vincent Huwer (VinZ) – Encore un joueur exilé et qui a un grand coeur sur le terrain.3) FullHdReady – Un milieu très efficace qui transmet tous les bons ballons aux attaquants4) Thierry Crouzet – un génie du football comme Eric Cantona. Mais son jeu est parfois incompris par ses coéquipiers.5) Nicolas Vanbremeersch (Versac ou Meilcour) – Le « bad boy » de l’équipe. Incontournable mais son caractére l’empêche de progresser. Un grand potentiel.6) Christophe Ginisty – Un joueur très expérimenté et de bons conseils. Il peut jouer à tous les postes.
Entraîneur : Pierre Chappaz – Le sage qui s’est replié dans le sud pour mieux préparer son schéma tactique.
Twitter France (4-4-2)
Gardien de but
Mouloud Achour – Il a souvent la tête dans les étoiles ou dans la lune mais garde précieusement les buts de son équipe. Beaucoup de générosité dans le jeu.
Défenseurs
Latéral gauche : Korben – Manuel a deux qualités : l’intelligence et la réactivité. Il peut facilement contrer l’adversaire, récupérer la balle et la transmettre aux millieux de terrain.
Latéral droit : Benoît Gallerey – un défenseur « hors norme » qui s’applique dans chacune de ses passes. Sa bonne humeur dans les vestiaires font de lui le chouchou de l’équipe.
Libéro : Vinvin – Le patron de la défense. Sérieux sans se prendre au sérieux, il est très discipliné. Ses remarques permettent aux défenseurs de se repositionner.
Stoppeur : Emery Doligé – Le « very bad boy anglais » de l’équipe. Celui qui provoque l’attaquant adverse mais qui ne se fera jamais exclure puisqu’il joue à l’italienne. Agace l’avant-centre adverse qu’il marque à la « culotte ».
Milieux de terrain
Milieu gauche : Terminalose – Use de toutes les ficelles pour arriver à ses fins. Un adepte du « jeu court » mais s’adapte aussi au « jeu long ». Très complice avec Reda, qu’il a aidé à son arrivée en France.
Milieu droit : Reda – Grand joueur du FC Agadir au Maroc. Un grand technicien. Il est aussi très rusé en trompant l’adversaire avec de fausses rumeurs d’avant-match afin de le troubler (comme l’annonce d’un décès).
Milieu défensif : Cyril Paglino – Très grand joueur. Beaucoup de classe et d’humilité. Semble même parfois se désintéresser du jeu mais reste très concentré. A beaucoup de « groupies ».
Meneur de jeu : Vincent Glad – L’organisateur du jeu. Une future très grande star. Celui qui prend le ballon, le travaille pour l’envoyer au buteur de l’équipe. Parfois, il fait trop de « gri-gri »et garde trop la balle pour lui. Un défaut. Mais il a l’âge pour lui. Il aura le temps d’apprendre et de se canaliser.
Attaquants
Attaquant droit : Mixbeat – Le buteur que toutes les défenses craignent. Il marque beaucoup mais tire parfois à côtés. Il a beaucoup de détracteurs qui ne comprennent pas toujours son jeu. Qu’importe, il a un pied droit redoutable.
Attaquant gauche : Humour De Droite (capitaine) – Le buteur que tous les défenseurs à droite craignent. Un joueur hors norme au regard de ses qualités physiques (c’est un dragon à trois têtes) et mentales (prend tout avec de l’humour et de la dérision). Son récent transfert à 40000 followers (monnaie dans le monde de Twitter) va faire grimper sa côte pour le prochain mercato qui commencera dès le 22 avril 2012. Surnommé également HDD.
Remplaçants : 1) Benjamin Lancar – Un jeune joueur qui vient d’être formé. Il a déjà le sens du but et de la communication. Prometteur.2) Frédéric Lefebvre – Un très grand défenseur, qui stoppe tous les attaquants venant de la gauche.3) Benoît Hamon – Un très grand attaquant, qui dribble tous les défenseurs venant de la droite.4) Rubin – Un joueur expérimenté, calme, sage et intelligent. Joker de luxe.5) Thibaud Vezirian – Très grand technicien d’Arménie qui peut jouer aussi bien au milieu qu’en attaque. Un leader.6) Fabrice Epelboin – Un grand joueur « globe-trotter ». Bonne vision du jeu et grande intelligence stratégique.
Entraîneur : Pierre Haski – L’équivalent de Sir Alex Ferguson. Il connait le jeu, ses ficelles et ses secrets.
Arbitres : Arbitre Principal : Edwy Plenel (impartialité) ou Cécile Duflot (pour la parité)Arbitres de touches : Judge Marie (Une juge) , Maître Mô (Un avocat) , Marine Babonneau (Une journaliste de droit) et Olivier Bachelet (Un juriste)
Commentateurs du match : Pierre Salviac (pour le terroir), Nikos Aliagas (pour la paillette) et Jérôme Godefroy (Radio)
3e Mi-temps (ou fête) : Patrick Sébastien (pour les + de 20 ans) et Matt Pokora (pour les – de 20 ans)
Patrons du bistrot pour fêter la 3e Mi-temps : Florian Gazan (1/3 des jeux de mots en blanc), Mustapha El Atrassi (1/3 des jeux de mots en beur) et Ladislas (1/3 des jeux de mots en noir).
Nous publions bientôt une légende du roman américain : Jim Fergus !
Jim Fergus est né à Chicago en 1950 d’une mère française et d’un père américain. Il vit dans le Colorado.
« Mille femmes blanches » est son premier roman. Ce livre s’est vendu à plus de 250 000 exemplaires aux États-Unis mais c’est en France qu’il a rencontré un grand succès littéraire avec plus de 400 000 exemplaires vendus aux éditions du cherche midi. Il restera pendant 57 semaines dans la liste des meilleures ventes. Jim Harrison a salué « ce roman splendide, puissant et exaltant ».
Journaliste réputé, il écrit des articles sur la gastronomie, la chasse, la pêche et la nature dans les magazines Newsweek, The Paris Review, Esquire sportmen, Outdoor Life, etc…
Il est l’auteur d’un ouvrage consacré à ses souvenirs de chasse, A hunter’s road, déjà considéré comme un classique dans le domaine de la littérature américaine. Mille Femmes blanches a été salué par l’ensemble de la critique américaine. Hollywood a acheté les droits du livre pour en faire une adaptation.
Nous publions son nouveau roman intitulé « Marie-Blanche« .
En effet, Marie-Blanche est le troisième roman de Jim Fergus, après Mille femmes blanches (le cherche midi, 2000) et La Fille sauvage (le cherche midi, 2004).
Jim Fergus a consacré cinq années à l’écriture de ce roman, qui est publié en France en exclusivité mondiale.
J’étais avec Roland Dumas, lors de l’émission de Michel Field (TF1 – « Au Field de la nuit« ), lorsque j’ai soudain croisé Claude Durand.
Cela faisait dix ans que nous ne nous étions pas vu.
J’avais vingt ans lorsque je suis venu le rencontrer dans les locaux des éditions Fayard. Un grand Monsieur.
Voici sa biographie :
Claude Durand est né le 9 novembre 1938 à Livry-Gargan.
Il entre dans la vie active à 14 ans et devient instituteur à 19 ans. Après avoir envoyé un manuscrit, il devient en 1958 lecteur aux éditions du Seuil. En 1965, il y devient éditeur à la tête de la collection « Écrire ». Il crée en suite la collection « Combats » publiant des auteurs de gauche d’Amérique latine et des pays de l’Est. En 1967, il découvre Gabriel Garcia Marquez avec Cent ans de solitude et en 1973 sort L’Archipel du Goulag d’Alexandre Soljenitsyne. En 1978, il devient directeur général des éditions Grasset qu’il quitte pour Fayard en 1980. Il prend sa retraite en 2009.
Claude Durand n’a écrit qu’un seul livre, La Nuit zoologique, mais qui fut un coup de maitre puisqu’il a obtenu le Prix Médicis en 1979, avant de prendre sa retraite du monde de l’édition en 2010, où il signe une nouvelle fiction, J’aurais voulu être éditeur, sous un pseudonyme qu’il dénonce paradoxalement dès la quatrième de couverture.
Avec Roland Dumas et Claude Durand (photo de Laurence Guenoun)
La publicité doit passer un message. Comment le faire passer en très peu de temps ? Avec une histoire bien entendu. Cette histoire doit être belle, rythmée, enjouée, dynamique. Elle doit emporter le consommateur dans un rêve, un imaginaire et le faire participer à l’histoire, à le rendre acteur.
Ainsi, l’objet à vendre deviendra un produit. Puis, avec un peu de chance, une marque…
C’est ce que l’on appelle le marketing.
Voici quelques exemples.
1) Publicité Yves Rocher (2011)
Avec la musique de The Pretenders (« Don’t get me wrong »)
2) Publicité Orange (2009)
Avec la musique de Ludovico Einaudi (« Divinire »)
3) Publicité Ebay (2009)
Avec la musique de Black Kids (« Look at me »)
Roland Dumas est invité actuellement dans les médias pour parler de son nouveau livre mémoires « Coups et blessures« .
Dès lors, passage obligatoire chez Franz-Olivier Giesbert (FOG) dans « Semaine critique ! », une émission consacrée aux débats d’idées et à l’actualité culturelle.
Franz-Olivier Giesbert reçoit en plateau les invités de la semaine en compagnie d’agitateurs qui alternent chaque vendredi : David Abiker, Fabrice d’Almeida, Elisabeth Lévy, Adélaïde de Clermont-Tonnerre, Marion Ruggieri. Et Nicolas Bedos les rejoint pour sa «Semaine mythomane».
Les invités de ce vendredi 29 avril 2011 sont le professeur Bernard Debré, le sociologue Michel Maffesoli et le journaliste-écrivain Joseph Macé-Scaron.
Seul problème, la dernière fois que Roland Dumas et Elisabeth Lévy se sont rencontrés sur un plateau de télévision, c’était le 1er juin 2010 chez Frédéric Taddei dans l’émission « ce soir ou jamais ». Et cela avait tourné en insultes.
La réconciliation a donc eu lieu chez « FOG » avec cette photo pour la postérité.
La vie est courte, le temps passe, la tolérance et le respect l’emportent. Tant mieux.
Un joli « happy end »…
A regarder ce passage très drôle entre Roland Dumas, Anne Fulda et Elisabeth Lévy concernant les femmes.
Roland Dumas, pour la sortie de son livre dans l’émission “On n’est pas couché” du samedi 23 avril 2011. Avec laurent Ruquier, Eric Zemmour, Éric Naulleau et Jonathan Lambert.
Invités : Hugh Laurie (Dr House sur TF1), Roland Dumas (livre «Coups et Blessures» aux éditions du Cherche midi), Sandrine Bonnaire, Hélène Ségara et Jacques Rouveyrollis.
Ma pensée du jour est la suivante :
« Un bon livre, c’est un livre qui nous fait oublier que c’est un livre et qui nous fait croire que c’est la vie »
Cette pensée me fait rappelle Grace Jones et son interprétation de la chanson « La vie en rose » d’Edith Piaf.
Sa vie est un roman, jouée en musique et Paris en est le décor.
Voici le clip tourné à l’Opéra de Paris.
Karl Otto Lagerfeldt, plus plus connu sous le nom de Karl Lagerfeld, propose un nouveau projet.
Le créateur (et directeur artistique de la maison de haute couture de Chanel et Fendi) est un mordu de livres. Il a donc trouvé la solution pour tous ceux à qui l’odeur du papier manque en ces temps de technologie numérique (Facebook, Twitter, Kindle, IPAD, etc) : une fragrance qui rappelle le parfum des livres grâce à une « substance grasse ».
Il travaille sur ce projet, nommé Paper Passion, avec l’éditeur Steidl et le parfumeur berlinois Geza Schön.
Ce dernier a déclaré que la fragrance contiendra une substance grasse proche du linoleum, tirée de manuscrits vierges ou imprimés. Un livre aux pages creuses renfermera le flacon.
Pour les plus impatients, il existe déjà d’autres produits similaires sur le marché comme le Paperback de Demeter, le Tome 1 de Zadig & Voltaire et le parfum de chez Penhaligons Hammam Bouquet.
Une idée originale ? Non malheureusement. En effet, l’odeur des papiers imprimés a dèjà inspiré d’autres maisons de parfum, comme Penghalion’s. La date de sortie n’est pas connue.
AFP – 28.03.2011
Un livre de souvenirs de Roland Dumas, intitulé « Coups et blessures – 50 ans de secrets partagés avec François Mitterrand », paraîtra le 14 avril au Cherche Midi, a indiqué lundi la maison d’édition.
L’ancien ministre des Affaires étrangères « y dévoile son parcours intime qui va éclairer ses choix personnels et politiques » et « révèle aussi des secrets sur François Mitterrand, l’ami et l’homme d’Etat », indique Le Cherche Midi.
M. Dumas, âgé de 88 ans, « s’exprime sur tous les sujets, dont son expérience au Conseil constitutionnel, l’affaire Elf, le Front national ou Nicolas Sarkozy ».
Considéré comme un fidèle de François Mitterrand, M. Dumas entend « donner de la perspective sur une période et des comportements souvent décriés », assure l’éditeur.
Roland Dumas a présidé le Conseil constitutionnel à partir de 1995 avant d’en démissionner en 2000 après avoir été accusé d’avoir favorisé l’embauche de son ancienne maîtresse, Christine Deviers-Joncour, pour des salaires de complaisance dans des sociétés d’Elf. Condamné en première instance à six mois ferme et deux ans avec sursis, il a été relaxé en appel en 2003.
Selon son éditeur, M. Dumas dira également « qui il soutient, et pourquoi, en vue des prochaines primaires » au PS. Il avait apporté son soutien à Ségolène Royal en 2007.
Ma tribune dans le journal Le Monde en date du 18 mars 2011
Pour la publicité du livre à la télévision
Voici une curiosité française à laquelle personne ne viendra y dire quelque chose, ni même en débattre. En effet, il a été convenu qu’il ne pourrait pas y avoir de publicité du livre à la télévision, point à la ligne.
Pourtant, nous en avons besoin de cette publicité. En effet, le marché du livre ne se porte pas au mieux. Dans cette période de mutation historique, les éditeurs doivent s’adapter et trouver de nouveaux moyens afin de promouvoir leurs ouvrages.
Le marché du livre en 2010, c’est 268 millions d’ouvrages vendus neufs pour un chiffre d’affaires de 2,8 milliard d’euros. Ce marché comprend la littérature générale, la jeunesse, la littérature poche, la bande-dessinée, les ouvrages pratiques, les beaux-livres, les guides touristiques et les cartes, le parascolaire et les dictionnaires, et enfin l’informatique.
Pour vendre ces ouvrages, aujourd’hui, un éditeur ne peut pas totalement se reposer sur la vente en ligne (Internet) qui commence à peine à progresser tandis que les circuits physiques (librairie) seuls affichent une baisse inquiétante. Alors, certains diront que « tout va bien Madame la Marquise » mais la réalité est tout autre. Les baisses de vente sont quasi-générales.
Si la littérature générale en grand format voit ses ventes progresser (les romans et les essais grand format se sont en effet bien vendus), les ventes de littérature au format poche accusent en 2010 un net recul. De même, il y a une baisse sur les marchés de la jeunesse, de la bande-dessinées (albums et mangas), des guides touristiques et des beaux-livres.
Le constat est donc simple. L’édition française aujourd’hui, c’est un marché à deux vitesses : une minorité qui gagne de l’argent et qui va en gagner encore plus et la grande majorité qui stagne ou qui perd de l’argent et qui voit leur difficulté s’accélérer. Car en effet, le système s’est perverti. Un livre qui marche va marcher encore mieux en raison du système de la « best-sellerisation » et ceux qui vendaient un peu moins ou pas beaucoup ne vendront quasiment plus. Autrement dit, nous assistons à la lente et progressive disparition de la « classe moyenne » de l’édition. Alors quoi faire en attendant les vraies réformes de fond ?
D’abord, comme je l’ai toujours soutenu, il faut aider les éditeurs, libraires et tous les points de vente à s’adapter à cette révolution numérique et à prendre le virage numérique, sous peine de disparaître. C’est au politique de prendre ses responsabilités. C’est le rôle du président de la République et du ministre de la culture de réunir des Etats généraux du livre ou de créer un Grenelle car il y a urgence.
Mais d’autre part, il faut aider la promotion des livres. Nous constatons d’abord qu’il n’y a plus de grandes émissions permettant de vendre des livres. Avec la crise que connaissent la presse écrite et la radio, les éditeurs doivent trouver d’autres moyens de les promouvoir.
A ce jour, la publicité pour le livre est interdite à la télévision, du moins sur les grandes chaînes. Cette interdiction procède du constat que la publicité pour le livre est soit inopérante, soit porteuse d’effets pervers dangereux pour le livre lui-même. En effet, le prix du spot télévisuel est trop élevé pour qu’il soit possible, et même tout simplement rationnel, de promouvoir d’autres livres que les best-sellers. La publicité irait donc aux livres qui en ont le moins besoin, ceux qui bénéficient de très gros tirages. Ce raisonnement a même été érigé par le Conseil d’Etat.
QUOTA
Ainsi, avant 2003, l’édition littéraire n’avait pas accès à la publicité. Et ce pour des raisons économiques afin de ne pas fragiliser les maisons d’édition les plus pauvres et permettre également à la presse écrite de conserver ces ressources spécifiques. Je rappelle la décision du Conseil d’Etat (société TMC, société Pathé Régie) en date du 13 mars 2006 qui avait rejeté les demandes d’annulation du décret n° 2003-960 du 7 octobre 2003 modifiant le décret n° 92-280 du 27 mars 1992, dit « décret publicité » qui avait partiellement ouvert la publicité télévisée à certains secteurs économiques. Selon la décision, l’ouverture du secteur de l’édition littéraire aux chaînes du câble et du satellite « est justifiée par l’objectif d’intérêt général d’apporter de nouvelles ressources à ces services, dont l’économie est fragile, tout en évitant des transferts trop importants de budgets publicitaires de la presse vers la télévision et la concentration des messages publicitaires à la télévision au bénéfice des sociétés d’édition les plus importantes ».
Mais il faut être ambitieux en la matière et ne pas rester sur ce simple raisonnement. C’est d’une affaire d’intérêt général culturelle qu’il est question. Cette décision n’est plus en accord avec notre réalité économique et médiatique. En effet, pour protéger les petits éditeurs et les libraires, le politique refuse d’aider un secteur fragile. L’édition française a pourtant besoin de cette fenêtre médiatique.
Je propose donc de voter une loi pour créer un quota de temps libre pour la publicité pour le livre, produit non commercial mais culturel. Afin de ne pas précisément favoriser les éditeurs les plus riches concernant l’achat des spots de publicité, pourquoi ne pas proposer au Syndicat national de l’édition (SNE) d’organiser avec le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) une promotion équitable et juste entre tous les éditeurs ? De surcroît, il serait tout à fait envisageable de faire un échange de marchandise entre les éditeurs et les diffuseurs. Enfin, pourquoi ne pas débloquer un budget par l’Etat pour cette initiative ?
Il est si simple d’interdire la publicité à la télévision et de refuser ce débat. Tout le monde le souhaite pourtant. Le courage, c’est justement d’en parler et de l’organiser. Notre profession en a besoin, et d’urgence.
Débat sur LCI avec
– Arash Derambarsh (éditions Le Cherche Midi) – Hervé Le Tellier (auteur) – Mathias Lair Liaudet (Union des écrivains)
– Juan Pirlot de Corbion (Fondateur YouScribe.com)
Phil Collins (groupe Genesis) arrête la musique. Une triste nouvelle…
Cette décision a visiblement était mûrement réfléchie par l’artiste de 60 ans et a été motivée par de gros soucis de santé. Déjà handicapé par des problèmes d’audition depuis quelques années, le mélomane s’est vu frappé par un autre coup du sort.
Après une opération ratée des vertèbres, Phil Collins souffre désormais d’intenses douleurs au dos et a perdu toute sensibilité dans les mains et dans les doigts, ce qui lui rend impossible la pratique de la batterie, son instrument de prédilection. Le chanteur qui ne peut plus jouer a donc décider de se retirer. Quelque peu amer, le chanteur déclarait dans cette même interview ne plus être en phase avec le milieu : « Je n’appartiens plus vraiment à ce monde et je pense que je ne manquerai à personne. Je suis beaucoup plus heureux à écrire dans mon coin. Ce n’est pas très surprenant que les gens aient fini par me détester. Je suis désolé d’avoir eu autant de succès. Je n’avais vraiment pas prévu que ça se passe comme ça « .
Avec sept Grammy Awards , un Oscar et deux Golden Globes , Phil Collins est le seul, avec Paul McCartney et Michael Jackson , à avoir vendu plus de 100 millions d’albums à travers le monde à la fois comme artiste solo mais aussi comme leader de groupe. Artiste prolifique, Phil Collins était à l’origine de nombreux tubes : Another Day in Paradise, Against All Odds, In the Air Tonight , One More Night,…
J’ai un regret…ne jamais être allé le voir en concert.
Phil Collins et le Groupe Genesis ont bercé ma jeunesse.
Et rien que pour ça…
MERCI POUR TOUT !
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