Blog Arash Derambarsh élu à Courbevoie

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Une étoile de David sur le toit de l’aéroport de Téhéran‎ en Iran !

Depuis plus de trente ans, les avions qui se posent à l’aéroport international de Téhéran survolent un des symboles du judaïsme. Ce week-end, des médias iraniens ont découvert qu’une étoile de David figure sur le toit du quartier général de la compagnie nationale Iran Air. Sur les photos aériennes de Google Maps , l’étoile d’une dizaine de mètres apparaît clairement au centre de ce bâtiment, situé en plein coeur de l’aéroport Mehrabad.
Ce vestige architectural prend aujourd’hui une toute autre signification. «Il est intéressant de remarquer que trente-deux ans après le succès de la révolution islamique, cette étoile symbole du judaïsme n’a pas encore été retirée de cet immeuble», a réagi un site iranien d’information local cité par Yedioth Ahronoth , le quotidien le plus lu d’Israël. Des appels ont été lancés pour faire retirer l’étoile, rapporte encore le journal.
Quoi qu’il en soit, cela prouve que l’Histoire est plus complexe que tout ce théâtre joué entre les intégristes, les sectaires et les négationnistes.

Pour infotmation, il existe toujours en République islamique près de 40 000 Juifs, qui forment l’une des communautés juives les plus anciennes du monde et de la diaspora. Elle date de plus de 2500 ans.

Aujourd’hui, la République islamique et Israël n’entretiennent plus aucune relation officiellement, mais dans les coulisses, notons que l’ex-président israélien Moshe Katsav, ainsi que l’ex-ministre israélien de la Défense, ancien chef d’État major de l’armée israélienne, et actuel ministre des Transports, Shaul Mofaz, sont tous deux nés en Iran et ont quitté le pays pour Israël alors qu’ils étaient enfants. De plus, en avril 2005, lors de l’enterrement du pape Jean-Paul II au Vatican, le président israélien de l’époque, Moshe Katsav, a serré la main de son homologue iranien, Mohammad Khatami, ont échangé quelques mots en persan ensemble et se sont même fait la bise.

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FEVAD : Résultats des Favor’i 2010

Résultats des Favor’i 2010 : les professionnels et les internautes désignent les meilleurs sites de l’année

L’élection des meilleurs sites de e-commerce qui s’est tenue à l’occasion de la Nuit des Favor’i, organisée par la Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance), a permis de décerner 17 prix dont le prix du meilleur site de l’année attribué par les internautes.

La cérémonie de remise des prix s’est déroulée au Studio Gabriel en présence de plus de 600 acteurs du monde du e-commerce.

Les prix étaient répartis en deux grandes catégories. D’un côté, les Favor’i des internautes qui récompensent les sites élus par les internautes et de l’autre les Favor’i du Jury décernés aux meilleures initiatives.
Les Favor’i des internautes (meilleurs sites de e-commerce élus par les internautes) :

Meilleur site de l’année : amazon.fr

Meilleur site de « Produits techniques » : pixmania.com

Meilleur site « Mode » : kiabi.com

Meilleur site « Produits culturels » : Amazon.fr

Meilleur site « Voyage» : govoyages.com

Meilleur site « Beauté » : yves-rocher.fr

Meilleure « Plateforme de vente entre particuliers » : Amazon.fr

Meilleur site « m-commerce » : eBay.fr

Les Favor’i du Jury

Pour la première fois cette année, la Fevad a décerné le Prix du meilleur espoir e-Commerce. Ce Prix est destiné à mettre en lumière de nouveaux talents et acteurs du e-commerce.

■Le Favor’i « Meilleur Espoir e-commerce Or » : enviedefraises.fr

■Le Favor’i « Meilleur Espoir e-commerce Argent » : annikids.com

■Le Favor’i « Meilleur Espoir e-commerce Bronze » : miliboo.com

Le Favor’i « Nouveau site » : tati.fr

Le Favor’i « Communication Online» : voyages-sncf.com « Bienvenue au revoir »

Le Favor’i « Innovation » : 2heuresavant.com

Le Favor’i « Meilleure Campagne TV » : pmu.fr. pour la campagne « Le PMU se met au sport »

Le Favor’i « Initiative Ethique » : aquidonner.com

Le Favor’i « Meilleur Blog e-commerce » : malineaconseil.com

Favor’i de la Performance « Ernst & Young » : Ce prix a été remis à voyages-sncf.com

Favor’i « Vente aux professionnels » : Ce prix a été attribué par les lecteurs du magazine L’Entreprise qui ont été invités à voter sur le site du journal pour sélectionner le meilleur site BtoB de fournitures de bureau en ligne. Il récompense welcomeoffice.com

Le palmarès complet ainsi que la liste des nominés et des finalistes sont sur http://www.favori2010.com/

fevad.jpgFEVAD – nuit des Favoris 2010 (2heuresavant.com) : Stéphane Boukris, Delphine Farouz, Arash Derambarsh et Alexandre Benaim

Le PALMARES des Prix Littéraires 2010

PALMARES des Prix Littéraires 2010

9782081246331.gifGONCOURT : La carte et le territoire (Flammarion) de Michel Houellebecq

 9782246771715.jpgRENAUDOT : Apocalypse bébé (Grasset) de Virginie Despentes

2877067408_08_MZZZZZZZ.jpgPRIX INTERALLIE : L’amour nègre (De Fallois) du journaliste Jean-Michel Olivier
9782818006030.jpgFEMINA : La vie est brève et le désir sans fin (POL) de Patrick Lapeyre

9782070130504.jpgMEDICIS : Naissance d’un pont (Verticales) de Maylis de Kerangal

9782021002539.jpgFLORE : Le jour du Roi (Seuil) de Abdellah Taïa

9782081236158.jpgDECEMBRE : Philosophie sentimentale (Flammarion) de Frédéric Schiffter

9782234061668.jpgGRAND PRIX DU ROMAN DE L’ACADEMIE FRANCAISE : Nagasaki (Stock) d’Eric Faye

9782749115122.jpgEDGAR FAURE DE LITTERATURE POLITIQUE : La guerre des banlieues n’aura pas lieu (Cherche-Midi éditeur) de Abd Al Malik

9782742793204.jpgROMAN FRANCE TELEVISIONS : Où j’ai laissé mon âme (Actes Sud) de Jérôme Ferrari

9782070128679.jpgRENAUDOT ESSAI : L’affaire de l’esclave Furcy (Gallimard) de Mohammed Aissaoui

9782742793624.jpgGONCOURT DES LYCEENS : Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants (Actes Sud) de Mathias Enard

dans-la-nuit-brune_m.jpgRENAUDOT DES LYCEENS : Dans la nuit brune (L’Olivier) d’Agnès Desarthe

9782234062405.jpgFEMINA ETRANGER : Purge (Stock) de Sofi Oksanen

9782221106488.jpgFEMINA ESSAIS : Elisée Reclus (Robert Laffont) de Jean-Didier Vincent

9782226215154.jpgPREMIER ROMAN FRANCAIS : Les trois saisons de la rage (Albin Michel) de Victor Cohen Hadria

9782752904201.jpgPREMIER ROMAN ETRANGER : Black Rock (Phébus) d’Amanda Smyth

9782351780305.jpgMEDICIS ETRANGER : Sukkwan Island (Gallmeister) de David Vann

cobert.jpgLe Prix du Style : L’Entrevue de Saint-Cloud (éditions Héloïse d’Ormesson) de Harold Cobert

dantzig.gif Grand Prix Jean Giono : Pourquoi lire ? (Grasset) de Charles Dantzig

harang.gifPrix du jury Jean Giono : Nos coeurs vaillants (Grasset) de Jean-Baptiste Harang

Sources : AFP & Livres Hebdo

AFP : Alain Juppé, Frédéric Lefebvre, Maurice Leroy en librairie début 2011

Alain Juppé, Frédéric Lefebvre, Maurice Leroy en librairie début 2011

PARIS, 16 nov 2010 (AFP) –

L’ex-Premier ministre, désormais ministre de la Défense, Alain Juppé publie un livre d’entretiens chez Lattès en janvier, tandis que deux autres entrants au gouvernement, Frédéric Lefebvre et Maurice Leroy, livreront leur autobiographie au Cherche Midi, au premier trimestre.

Alain Juppé, qui effectue son retour en tant que numéro deux du gouvernement, ministre d’Etat et ministre de la Défense, avait un livre prévu chez Lattès bien avant sa nomination, « La politique telle qu’elle meurt de ne pas être », qui paraîtra le 12 janvier, indique le magazine spécialisé Livres Hebdo.

Il s’agit d’un entretien croisé avec Michel Rocard, mené par le journaliste Bernard Guetta, où les deux anciens Premiers ministres confrontent leurs idées de la politique, de la France et de l’Europe.

Par ailleurs, l’éditeur Arash Derambarsh, au Cherche Midi, a signé pour des autobiographies politiques avec Maurice Leroy, le nouveau ministre de la Ville, ainsi qu’avec Frédéric Lefebvre, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme.

Ces autobiographies « comprendront beaucoup de révélations et paraîtront au premier trimestre 2011 », a précisé M. Derambarsh à l’AFP.

Maurice Leroy reviendra sur son parcours politique entamé au sein du Parti communiste à la mairie d’Orly (Val-de-Marne) avant de se tourner vers le centre, de ses rapports avec François Bayrou et bien sûr de la politique de la ville.

Frédéric Lefebvre expliquera ses relations avec Nicolas Sarkozy et son soutien sans faille au chef de l’Etat.

Le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, débarqué du gouvernement, a lui aussi un livre en préparation chez Flammarion, qui devrait paraître en mai 2011, selon l’éditeur.

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Le Président du Prix Edgar Faure répond au journal Marianne (Laureline Dupont)

Face à l’ignorance de son sujet (sur les banlieues, sur Abd Al Malik, sur le Prix Edgar Faure, sur un Prix littéraire, sur les membres du jury), Rodolphe Oppenheimer, Président du Prix Edgar Faure, répond à Laureline Dupont et au journal Marianne.

Madame,

Je lis votre article avec amusement ! Pour la forme, saviez vous qu’Edgar Faure s’écrit Edgar et non Edgard, à ce sujet Edgar Faure (avec la bonne orthographe) utilisait le nom d’Edgar Sanday pour écrire des romans policiers.

De plus, il s’agit de l’association Edgar Faure et non de la fondation. Je pense qu’avant de citer mon site, vous auriez du vous y rendre !

Concernant un vote, sachez qu’il s’agit d’un vote à bulletin secret, alors comment savoir qui a voté quoi ! Avez-vous des infos à nous livrer

Sur le fond « Elisabeth Guigou, Pierre Moscovici, François Sauvadet, Gérard Miller, Roland Dumas, Olivier Dassault, jurés 2010, ont-ils lu ou au moins feuilleté le livre récompensé? Quelle conception ont-ils des banlieues françaises et de leur avenir pour considérer qu’un ouvrage comme celui ci fournit une analyse politique ou une perspective riche et pertinente ? »

Une question me titille : qui représentez-vous ? Êtes-vous élue du peuple Madame ? Si oui, qui sont vos administrés et au nom de quoi ce jury ne pourrait pas avoir fait ce choix ? Car contrairement à vous, je ne sais pas qui a voté pour quoi, la seule chose que l’on comprend c’est que si nous ne pensons pas comme vous, cela semble vous déplaire !

C’est intéressant combien vous affirmez les choses et combien aucun de vos mots ne semble être utilisé au conditionnel.

Il est très flatteur pour moi de sentir votre envie d’être jurée !

« Il est étrange que les membres du Jury se soient conduits comme si Edgar Faure avait été apôtre, et sa fondation destinée à décerner le prix du livre prosélyte. »

Je vous inviterai à une conférence sur le Président Faure, sachez dés à présent qu’Edgar n’a jamais été apôtre et qu’il n’existe pas de fondation, je reste à votre entière disposition pour travailler sur des supports réels et ne pas vous aider de fiches erronées, cela ne vous grandit pas.

Au piquet Laureline Dupont !

Rodolphe Oppenheimer
Président de l’association Edgar Faure
Chevalier des Arts et des Lettres

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Ci-dessous, l’article en question :
Abd Al Malik récompensé : on s’est trompé de prix littéraire

Laureline Dupont – Marianne
Jeudi 11 Novembre 2010 à 17:00

Le rappeur et slameur banlieusard a gagné le prix Edgard Faure. Quand on découvre l’opus, on écarquille les yeux et on se demande si les membres – éminents – du jury, de Pierre Moscovici à Olivier Dassault – ont vraiment lu la prose d’Abd Al Malik.

La quatrième de couverture promet monts et merveilles au lecteur hésitant : avec La guerre des banlieues n’aura pas lieu, Abd Al Malik s’engage «tel Aimé Césaire», poétise«comme Rimbaud» et rêve«à la façon de Martin Luther King». Cette avalanche de références prestigieuses – bien abondantes pour sonner juste – n’aura pas suffit à décourager le jury du prix Edgar Faure qui récompense depuis 2007 le meilleur ouvrage politique de l’année. Le rappeur et slameur Abd Al Malik succède donc à Mathieu Laine, avocat ultra ultralibéral et auteur de Post politique, et à Bruno Le Maire pour son livre Des hommes d’Etat.

Pourquoi ? Comment ? Sur le site de la fondation Edgar Faure, pas la moindre trace d’une explication, d’un critère de sélection, d’une infime raison qui aurait poussé le jury à primer l’ouvrage d’Abd Al Malik. Après lecture, deux questions se posent : Elisabeth Guigou, Pierre Moscovici, François Sauvadet, Gérard Miller, Roland Dumas, Olivier Dassault, jurés 2010, ont-ils lu ou au moins feuilleté le livre récompensé? Quelle conception ont-ils des banlieues françaises et de leur avenir pour considérer qu’un ouvrage comme celui ci fournit une analyse politique ou une perspective riche et pertinente ?

Première page, première réponse : La guerre des banlieues n’aura pas lieu débute sur une introduction dans laquelle l’auteur apostrophe le lecteur accusé d’emblée de projeter sur la banlieue sa vision fantasmée : «Projette-t-on nos fantasmes ou expose-t-on les faits? Vous parliez de vos fantasmes? OK…, veuillez m’excuser! Moi je parle de l’existence dans le sens du «vivre ensemble»». Les éminents jurés auront dû se sentir interpellés. Ils auront sans doute apprécié l’audace littéraire de l’artiste qui s’adresse à eux sans détour et sans complaisance. Gageons que certains ont abordé ce livre comme un ouvrage socio-ethnologique offrant un éclairage sur les populations de ces territoires inconnus. Abd Al Malik en Lévi-Strauss de la banlieue ?

L’auteur promet « l’histoire réaliste d’une expérience vécue.» Si l’envie d’aborder le livre comme un témoignage solide sur la banlieue émerge à la lecture de ces lignes, elle est aussitôt anéantie par l’étroitesse du récit. Abd Al Malik se contente d’éclairer une minuscule partie du tableau, la moins avantageuse, celle justement que médias et politiques fantasment en omettant le reste. A travers l’histoire de Peggy, un jeune homme qui lui ressemble furieusement, le rappeur raconte le désoeuvrement qui conduit aux trafics, les trafics qui conduisent en prison, et la prison qui conduit à la rédemption. Tous les clichés se succèdent -drogue, vol, moto sans casque, prison- alimentés par des dialogues simplistes entre des personnages sans relief :

«-Wèch, ma couille ? demanda t-il en montrant de grandes dents jaunies par le shit.

– Comme un prisonnier qui retrouve sa cellule, la famille!»

A part ce condensé ultra réducteur de la banlieue et de ses habitants qu’il survole sans le décrypter, Abd Al Malik ignore des pans entiers de la réalité suburbaine.

Seule solution proposée pour s’extirper de cette condition de banlieusard: la religion. Converti à l’Islam soufi depuis une dizaine d’années, l’auteur dédie d’ailleurs son livre à Sidi Hamza, considéré au Maroc comme le maître du soufisme. Le fameux Peggy du bouquin est lui aussi converti. Sa rencontre avec le nouveau médecin du quartier, «un jeune Gaulois aux yeux bleus dont la rumeur disait qu’il était musulman», est l’occasion de vanter les mérites de la religion musulmane, et de coucher sur treize pages un prêche imaginaire célébrant la grandeur du soufisme. L’Islam comme salut, voilà le vrai sujet du livre d’Abd Al Malik. Il est étrange que les membres du Jury se soient conduits comme si Edgar Faure avait été apôtre, et sa fondation destinée à décerner le prix du livre prosélyte.

Pourquoi Claude Guéant et Bernard Squarcini ont raison de porter plainte contre Médiapart

Claude Guéant, Secrétaire Général de l’Elysée (Présidence de la République) a annoncé samedi à l’AFP qu’il déposerait « la semaine prochaine » plainte contre Médiapart, le site d’Edwy Plenel, qui l’a accusé d’avoir organisé l’espionnage de journalistes travaillant notamment sur l’affaire Bettencourt.
Ainsi, il a annoncé : « Je poursuis Mediapart pour diffamation par voie de citation directe », en précisant que ce serait « fait la semaine prochaine ».
Selon, Claude Guéant, le principal collaborateur du président Nicolas Sarkozy, les accusations portées contre lui par Mediapart « n’ont aucune espèce de fondement ». « C’est indigne. On ne peut pas laisser passer de tels procédés, laisser dire des mensonges qui déshonorent les gens », a-t-il ajouté.
« C’est la première fois que je porte plainte », a également affirmé M. Guéant, qui s’est entretenu vendredi avec son avocat, Me Jean-Yves Dupeux. Ce dernier a précisé à l’AFP que la plainte de son client était « en cours ».
Le Journal du Dimanche (JDD) a affirmé que non seulement Claude Guéant mais aussi Bernard Squarcini, directeur de la DCRI, le contre-espionnage français, déposaient plainte.
Jeudi, Mediapart avait cité Claude Guéant comme étant chargé des opérations de surveillance de certains journalistes qui enquêtent sur l’affaire Bettencourt, dans laquelle le nom du ministre du Travail, Eric Woerth, est cité.
« C’est « l’hôpital qui se moque de la charité », a estimé samedi en réaction le patron du site d’informations en ligne, Edwy Plenel.
« S’il maintient cette décision, ce sera une superbe occasion d’un procès où la liberté de l’information mettra en évidence la part d’ombre de cette présidence », a également déclaré M. Plenel à l’AFP.
« Un procès serait une bonne occasion de défendre la liberté de l’information face à un pouvoir qui n’a cessé de la piétiner », a-t-il insisté.
En effet, je pense que les accusations de Médiapart sont graves et que la plainte de Monsieur Guéant était plus que nécessaire afin de clarifier cette situation qui prête à la confusion.   Alors, il y a deux possibilités : soit Médiapart a raison concernant l’espionnage de certains journalistes et nous serions dans l’illégalité la plus totale, soit Médiapart a tord et la plainte de Monsieur Guéant permettra de mettre un terme aux accusations intolérables de Médiapart.   Dans une démocratie, la confusion n’a pas sa place et il serait souhaitable de répondre à cette plainte le plus rapidement possible. Pour connaitre un peu Claude Guéant, je sais de lui que c’est un homme honnête, dévoué à la République et profondément républicain.  
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Prix de la littérature politique Edgar Faure 2010 pour Abd Al Malik

Abd Al Malik a remporté le Prix de la littérature politique Edgar Faure 2010.

C’est avec grande fierté que j’ai eu le plaisir de publier ce livre au cherche midi éditeur.

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Pour la quatrième année, l’association Edgar Faure investit le Palais du Luxembourg , au Sénat, et réunit un jury de choix pour remettre son prix de la littérature politique.

Députés, sénateurs, portes paroles et journalistes ont fait partie du jury qui a décerné le prix à l’écrivain politique de l’année. A l’initiative de Rodolphe Oppenheimer, petits fils d’Edgar Faure, cet événement a pour vocation d’affirmer une volonté de placer au devant de la scène les auteurs et les éditeurs qui investissent le champ de la littérature politique.

Née en 2003, elle se veut d’accompagner l’engouement croissant pour la littérature politique. A partir d’une liste d’ouvrages politiques, les éditeurs et l’association Edgar Faure ont sélectionné un certain nombre de livres qui concourront au prix.

Un hommage à Monsieur Faure

Soucieux de perpétuer la mémoire du Président Edgar Faure, le Prix de Littérature Politique Edgar Faure a été imaginé comme une manière de perpétuer la pensée du Président en formant un jury éclectique au dessus des clivages politiques.

Visionnaire, tant sur le plan politique que sur le plan artistique, Edgar Faure aimait les arts qu’il n’a cessé de caresser de son intelligence tout au long de sa vie : Ecrivain, Auteur de romans policier, Auteur Compositeur- Poète, Académicien Avocat, Ministre, Président du Conseil, Député, Sénateur, Maire… Edgar Faure fut tout au long de sa vie un serviteur de l’Etat.

Un jury prestigieux

Pour décerner le prix politique de l’année 2010, l’association a réunit un florilège d’hommes et de femmes du paysage politique et littéraire :

Roland Dumas – François Sauvadet – Pierre Moscovici- Jean-Claude Gaudin – Isabelle Debré – Gilles Catoire – Olivier Dassault- Pascal Buchet – Viviane Neiter – Gérard Miller – Mathieu Laine -Elisabeth Guigou – Marie-Christine Tarby-Maire – Claude Ribbe – Philippe Chaix – Rodolphe Oppenheimer

Ce prix 2010 a prouvé que la diversité mêlée à la passion du livre politique peut permettre à une édition de qualité de prendre toute son importance.

SOURCE : AFP

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Joyeux anniversaire et pensée à Mouss Diouf !

Je voulais souhaiter un joyeux anniversaire à mon ami et auteur au cherche midi, Mouss Diouf.

Mouss vient de fêter ses 46 ans.

Victime d’un accident vasculaire cérébral avec complication rénale, cela nous rappelle que nous restons des êtres humains.

La vie se mord à pleine dent. Ainsi, le stress de la vie quotidienne, les petites polémiques ou encore le superflus ne doivent pas prendre le dessus sur l’essentiel : la vie.

Toutes mes pensées pour toi Mouss. Bon rétablissement !

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E-Blogs Wikio : le pari européen de Catherine Nivez

J’ai eu le plaisir de découvrir  E-Blogs Wikio et de converser avec la responsable de ce projet, Catherine Nivez. Sa citation donne du Sens : « Ce n’est pas la technologie qui est intéressante mais les gens qui sont derrière ».
Cathy a quatre passions : le journalisme, les nouvelles technologies, l’Europe et l’humain. Ce qu’elle fait m’a sensibilisé, avec ses collaborateurs Karolin Mulhaupt (en Allemagne), Claire Ulrich (en Italie), Laurent Delpit (Royaume-Uni) et Louis Baudry (en Espagne).
La générosité de ce projet est simple : relier les bloggers européens. C’est aussi une façon de construire notre Union Européenne et de créer du lien entre tous les citoyens.
Wikio : Fondé par Pierre Chappaz, Wikio est le 1er portail européen de blogs, implanté dans 5 pays d’Europe de l’ouest, connu des blogueurs grâce à son classement des blogs, le TOP BLOGS mis à jour tous les mois dans chaque pays (France, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni). Ce classement des blogs calcule le nombre de “backlinks” c’est à dire de liens qui relient les blogs entre eux. C’est la « force du réseau social » de chaque blog, la valeur des liens, que Wikio calcule.Avec E-Blogs ce ne sont plus les blogs les plus “liés” qui sont explorés, mais les plus “liants” d’un pays à l’autre. C’est la valeur des mots qui intéresse ici, au delà de la valeur des liens…

Chaque jour, les éditeurs sélectionnent des billets sur des blogs présents dans les 5 pays où Wikio est implanté : France Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni. Ensuite, les éditeurs traduisent le post dans les 4 autres langues (par des traducteurs professionnels).

L’objectif d’E-Blogs ?

Faire circuler les contenus de la blogosphère au delà des frontières et des barrières linguistiques, leur donner une dimension européenne. Comment franchir les frontières linguistiques ? Comment “lire” la blogosphère européenne ? Cette exploration s’appelle E-Blogs (blogs européens). E-Blogs est un laboratoire qui scrute la parole des blogueurs. E-Blogs se veut le reflet de la société civile européenne . Dès lors, ce regard est forcément subjectif et vivant. Cette revue de blogs évoluera au fil des semaines en fonction des retours… pour trouver, un sens commun, un lien commun entre tous les blogueurs européens. En sélectionnant les billets à traduire, l’objectif est de construire une revue européenne des blogs. Les contenus de la blogosphère vont circuler dans l’Europe !

Qui sont les blogueurs traduits ? ou Comment fonctionne la sélection des billets destinés à la traduction ?

La sélection des billets traduits se fait sur une dizaine de critères comme : quel est l’intérêt du sujet traité par le blogueur pour les internautes des autres pays ? Quelle est la valeur ajoutée du blogueur ? Son regard est-il différent d’un article de presse ou d’un communiqué ? De quoi parlent les blogueurs aujourd’hui en Italie, en Espagne, en France… ? Les blogs sélectionnés doivent aussi être classés dans le TOP 1000 Wikio de chaque pays.

Bon courage et longue vie à E-Blogs Wikio !

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TF1 : erreur de montage ou manipulation valontaire ?

TF1 : erreur de montage ou manipulation valontaire ?


A vous de juger. En tout cas, cette séquence du journal de 20h de TF1, présenté par Claire Chazal, m’a bien fait rire.

Jean-Claude Van Damme va très bien !

Après avoir lu les fausses informations véhiculées par Jean-Marc Morandini (qui est un multi-récidiviste des fausses nouvelles comme par exemple l’annonce de la fausse mort de Pascal Sevran ou le faux direct de Los Angeles pour les funérailles de Michael Jackson), Libération ou encore le site Twitchfilm, voici un communiqué publié au journal Le Point afin de rétablir la vérité. J’ai eu JCVD au téléphone et il va très bien.
Cependant, je trouve inadmissible le fait de diffuser, sans vérifier, de fausses informations concernant la santé d’une personnalité. Tout cela manque vraiment de professionnalisme et de rigueur. Avec internet, les informations vont à une vitesse folle et démentir derrière est très difficile. Lorsque l’information est légère, il n’y a pas d’impact. Mais lorsque l’information concerne la santé, il y a une victime personnelle et des victimes par ricochet (famille, amis,…).
Journal Le Point :
Que les fans se rassurent, Jean-Claude Van Damme est au meilleur de sa forme, et son coeur est intact. Une rumeur, lancée sur Internet, prétendait en effet mercredi que la star bruxelloise avait été victime d’une « attaque cardiaque mineure » sur le tournage du film Weapon à la Nouvelles-Orléans (Louisiane, sud des États-Unis) et qu’il avait été brièvement hospitalisé. Arash Derambarsh, son éditeur au Cherche Midi, qui prépare la publication de ses mémoires pour février 2011, a aussitôt « démenti formellement le malaise cardiaque et la présence de Jean-Claude Van Damme à la Nouvelle-Orléans dimanche dernier » : « Jean-Claude va très bien. En effet, nous avons fêté ses 50 ans ensemble à Paris », déclare le communiqué.

Quelques heures plus tard, depuis son profil Facebook, l’acteur demandait lui-même à ses fans de ne pas croire aux « rumeurs » et assurait être « en forme à 100 % ». « Ne croyez pas s’il vous plaît aux rumeurs véhiculées par des sites non officiels consacrés à JCVD », écrit en anglais l’acteur belge connu pour ses gros muscles et ses films d’action. « Jean-Claude Van Damme est en forme à 100 %, s’entraînant bien pour engager le combat et envoyant de l’amour à ses fans et ses amis », était-il écrit mercredi sur sa page du réseau social. Sur l’un de ses sites internet, l’acteur a posté un message comparable, précisant qu’il n’a « jamais été aussi en forme » et qu’il n’a pas été victime d’une attaque cardiaque.

jcvd.jpgAntoine Henriquet (producteur), Jérôme Fouqueray (Directeur Général Fun Radio – RTL 2), Jean-Claude Van Damme, Frédéric de Vincelles (Directeur Général W9), Arash Derambarsh (éditions du cherche midi) – Paris le jeudi 14 octobre 2010 à Fun Radio (Groupe RTL)

Publiez un livre : trucs et astuces

Je reçois près de 400 projets par mois.

Malheureusement, il y a beaucoup de refus. Et souvent parce que les auteurs n’ont ni les codes ni les astuces pour séduire l’éditeur.

C’est pourquoi, voici quelques clefs, trucs et astuces.

1) Quels sont les raisons principales qui poussent à refuser un manuscrit ?

Je pense que la première chose qui pousse à refuser un texte est la présentation que l’auteur fait de lui-même ou oublie justement de faire. La deuxième est la qualité du texte qui laisse à désirer dans la plupart des cas et la troisième chose qui me tient le plus à coeur est la présentation du texte. Car présenter un manuscrit à un éditeur fait appel à des codes stricts et le manquement à une présentation impeccable est pour moi rédhibitoire.

2) Qu’est ce qui séduit dans un projet littéraire ?

Je crois que chaque projet littéraire doit correspondre à un sens profond du texte accompagnée d’une portée littéraire et d’un message fort. Donner du Sens à un ouvrage, à une création doit être le but ultime.

3) Conseil avant d’envoyer un manuscrit à un éditeur 



D’une part, sur le plan de la forme, je ne dirais jamais assez d’aérer vos textes et de les rendre lisibles. Il est fortement conseillé de ne pas envoyer un texte manuscrit mais tapé à la machine, ou plutôt à l’ordinateur. Choisissez une police simple (Times, Arial, Book Antiqua), évitez toutes les polices fantaisies ! Préférez une taille de police de 12, éventuellement 14, jamais plus gros. La taille 10 peut-être tolérée dans le cas de longs ouvrages.

Choisissez un format A4, un interlignage de 1,5 afin d’aérer le texte et de permettre d’éventuelles notations. De même laissez des marges assez importantes, 2,5 cm en haut et en extérieur, 3cm en bas et 3cm en marge intérieure (pour la reliure). Pensez à numéroter vos pages : le numéro en bas, centré ou extérieur.

Plus votre manuscrit sera agréable à lire, plus il a de chance d’être accepté (lorsque l’éditeur ou le comité de lecture ouvre le manuscrit, il doit avoir envie de le lire, et ne doit surtout pas être découragé). Un manuscrit ne sera pas forcément refusé parce qu’il est mal présenté, mais convaincre l’éditeur sera un peu plus aisé.

D’autre part, concernant votre texte et donc sur le fond. Il ne faut jamais prendre par la main le lecteur et lui imposer une lecture. Je m’explique. Un auteur ne doit pas abuser des points d’exclamation dans une description. Au contraire, c’est par la description, par la narration et la mise en forme de l’histoire que le lecteur pourra être guidé. Ainsi, l’auteur doit se faire le plus discret possible.

Une astuce : Faites comme Jules Vallès pour son roman « l’Enfant ». Celui-ci utilisa son personnage principal, « Jacques Vintgras » (usage du même initial) pour conter sa propre vie.

Autre conseil : ne pas mettre de mots en gras ou avec une police différente uniquement pour attirer l’attention du lecteur.

Par ailleurs, un texte doit réunir environs 1500 à 2000 signes par feuillet (page).

Ensuite, il faut relier le manuscrit par agrafage, baguette de serrage ou ressort. Il faut savoir que la plupart des éditeurs traditionnels ne lisent pas sur internet mais sur papier.

Enfin, l’auteur doit accompagner obligatoirement son projet d’une lettre de présentation et même d’un CV s’il le faut. Il faut bien comprendre que l’éditeur ne vous connait pas…en général. De plus, n’oubliez pas d’y joindre un synopsis ou un plan détaillé afin de faciliter le travail de l’éditeur.

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Pourquoi nous publions le livre « Omerta dans la police » ?

Depuis plusieurs semaines, je reçois de nombreux appels de hautes personnalités politiques, de fonctionnaires de police et de journalistes concernant le livre de Sihem Souid (« Omerta dans la police » – Abus de pouvoir, homophobie, racisme, sexisme).

Homophobie, racisme, course aux chiffres, sexisme, bavures, abus de pouvoir et pressions : voici le quotidien de certains fonctionnaires de police, garants de l’ordre public et défenseurs des libertés publiques. Sihem Souid, publie un rare réquisitoire dénonçant « omerta » et « discriminations » à la police aux frontières (PAF) service de pointe dans le contrôle de l’immigration, notamment aux aéroports de Charles de Gaulle et Orly.

Française d’origine tunisienne, aujourd’hui adjointe administrative à la préfecture de police de Paris, Sihem Souid, 29 ans, explique avoir subi et vu tellement de choses graves qu’elle ne peut plus se taire. Sortie major de sa promotion, elle croyait que la police nationale était au service du public et des citoyens, mais elle s’aperçoit progressivement que l’institution républicaine n’est plus la garante des valeurs qu’elle est censée défendre.

Elle est allée, accompagnée de plusieurs collègues, jusqu’à saisir la justice pénale pour dénoncer ces comportements. Ces risques, elle les a pris au détriment de sa carrière mais aussi de sa vie personnelle. Chantages, pressions, menaces, sa plainte la poursuit jusque dans sa vie de citoyenne.

Le cherche midi éditeur a décidé de publier son récit et je vais expliquer pourquoi.

En tout premier lieu, le cherche midi a toujours défendu les institutions de la République en matière de justice. Je rappelle que nous avons publié et rendu hommage à l’histoire de la gendarmerie nationale, au GIGN (récit de Jean-Luc Calyel), au métier de Négociateur au RAID (remerciement à Monsieur Amaury de Hauteclocque et à Christophe Caupenne), des magistrats comme Philippe Bilger ou encore prochainement avec le vice-batônnier de Paris, Maître Jean-Yves Leborgne.

Par ailleurs, nous soutenons les valeurs de la République qui proclament que chaque citoyen a des droits, des devoirs et des obligations. La société Française souffre de ses divisions, de sa désorganisation et de ses doutes sur son avenir, voire de son destin. Nous devons réagir et pointer du doigt les incohérences de ce sytème. C’est de notre fonction et de notre obligation d’éditeur que de faire bouger les lignes de la République.

Enfin, nous ne pointons pas du doigt une responsabilité collective. Les forces de l’ordre sont, dans la très grande majorité, des femmes et des hommes que nous admirons pour leur dévouement au service des français. Et c’est justement pour cette raison que nous souhaitions publier le récit de cette jeune fonctionnaire de police. En effet, cette femme aime la police, elle veut se mettre au service de l’intérêt général. Mais le système est devenu une usine à gaz. Ce système ne marche plus. Mais ce système, ce n’est pas le système de Nicolas Sarkozy ou d’autres politiques. C’est un tout qui a été bâti de longues dates. Dire que ce système est de la responsabilité d’un seul homme ou d’une seule femme est démagogique, politicien et n’a pas de sens. C’est de notre responsabilité à tous. Nous avons chacun à nous remettre en cause dans notre comportement.

Aimons-nous si peu la France pour la voir glisser peu à peu ? Non, c’est pour cette raison que nous voulons aider la République. Car cette République, c’est la nôtre. Il faut la préserver.

Nous voulons une police républicaine afin qu’elle soit légitime pour sanctionner et verbaliser les contraventions, les délits et les crimes. Aujourd’hui, il y a de la défiance, de la méfiance et de la crainte. Ce n’est pas admissible et ce n’est pas ce que nous voulons pour notre République Française.

Sihem Souid débute son ouvrage par la phrase suivante : « cet ouvrage n’est pas un pamphlet. Il s’agit d’un vécu de l’intérieur de l’institution policière. Tous les faits énoncés le sont sur la base de témoignages, de documents, procès-verbaux, comptes-rendus officiels, rapports et notes de service. Avec ce livre, il est possible que je perde mon emploi mais si la vérité est à ce prix, je n’aurai aucun regret ».

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« Omerta dans la police » : Débat Henri Guaino – Sihem Souid
envoyé par editions-Derambarsh.

La Légion d’Honneur n’est pas un cadeau !

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Ce qui était une décoration au-dessus de tout soupçon  est devenu aujourd’hui sujet à débat.


En effet, pas un jour sans son lot de polémique et de suspicion concernant la décernation de cette médaille. Il y a bien sûr l’affaire controversée « Patrice de Maistre – Eric Worth », le procureur Jean-Claude Marin qui a été critiqué par Dominique de Villepin pour avoir enquêté à charge contre lui dans le dossier Clearstream, le refus des journalistes Marie-Eve Malouines (France Info – Radio France) et Françoise Fressoz (journal Le Monde), la décoration de nombreux peoples comme Daniela Lumbroso ou encore l’économiste Alain Minc. Mais cela ne date pas de la présidence de Nicolas Sarkozy. Ainsi, au début, mais vraiment au tout début, la Légion d’honneur voulue par Bonaparte répondait à une demande bien réelle de la population française, privée par la Révolution des ordres royaux. Et notamment de l’ordre de Saint-Louis, créé par Louis XIV, qui ouvrait la voie de l’anoblissement à ses membres au bout de trois générations et dont le Premier consul s’inspirera à la fois pour la couleur (le rouge) et certains grades (chevalier, commandeur, grand-croix) lorsqu’il instaurera son équivalent républicain.

La raison d’être du tout nouvel Ordre était, officiellement, de récompenser les militaires ou les civils ayant rendu d’éminents services au pays. Dans la première remise de 1804, pensée et servie par le général Bonaparte, devenu l’empereur Napoléon Ier, on trouve successivement une série de soldats méritants, mais aussi des savants, Monge, Chaptal et Jussieu, ainsi que David et Houdin. Autant dire, que des éminentes personnalités.

Curieusement, la Restauration puis le régime de Louis-Philippe conservèrent, à quelques modifications près, noblesse oblige, cette Légion imaginée par Napoléon, emprisonné à Sainte-Hélène. Signalons que c’est le Président Louis Napoléon Bonaparte, un an avant de devenir Napoléon III (dit « le petit »), qui permit aux dames et demoiselles de s’accrocher le ruban sur le sein.

La République installée, le ruban rouge va connaître son heure de gloire. Les gouvernements qui se succèdent en font un usage débridé. Chaque notable, si insignifiant soit-il, veut l’avoir sur son costume du dimanche. Un président de la République, Jules Grévy, doit même démissionner en 1887 juste après sa réélection à cause de son gendre, un nommé Wilson. Ce dernier s’était établi vendeur de décorations en association avec un général du ministère de la Guerre, ce qui rapportait beaucoup mais faisait mauvais effet.

François Mitterrand en a lui-même épinglé plus de 1 500.

Cette phase de grande distribution, moralisée un moment par la guerre de 14-18, reprend après Vichy. Puis le Général de Gaulle tente de limiter l’inflation en imposant des quotas : pas plus de 125 000 distingués vivants au total dans les cinquante années à venir. On est loin du compte à l’époque, puisque près de 300 000 Français et Françaises sur pied arborent la Légion d’honneur, malgré l’instauration d’un autre ordre national, le Mérite, censé consoler les impétrants privés de ruban rouge.

Avec des hauts et des bas, les restrictions gaulliennes vont tout de même finir par s’imposer : on en est aujourd’hui à plus 113 000 membres vivants de l’Ordre, tous grades confondus, et les militaires supplantant très légèrement les civils.

Chacun sait que les listes de nommés et de promus sont publiées trois fois par an au Journal officiel : le 1er janvier, le dimanche de Pâques et le 14 juillet. Mais beaucoup de gens ignorent que cette énumération ne constitue qu’un préliminaire. Encore faut-il arriver jusqu’à la remise de la médaille désirée par une notabilité quelconque, l’idéal restant bien sûr le chef de l’Etat lui-même, grand maître de l’Ordre.

Il arrive que le Conseil de la grande chancellerie, à qui appartient la décision finale, en accord avec le président de la République, ne décerne pas la Légion d’Honneur. En effet, il a deux sortes de « bannis » du ruban rouge : les rebelles et les individus qui ont des problèmes avec la justice.

Les premiers sont les personnalités qui ont échappé, par miracle, aux «enquêteurs» de l’Ordre chargés de vérifier par lettre ou par téléphone si elles acceptent la distinction proposée par un autre légionnaire, comme le veut l’usage. En général, les réticents sont détectés avant même leur inscription au JO : Catherine Deneuve, Simone Signoret et Yves Montand, Raspail, Lamennais, Gérard de Nerval, Littré, Barbey d’Aurevilly, Gustave Courbet, Béranger, Maupassant, Pierre et Marie Curie, Degas, Ravel, Gide et Sartre ont, entre autres, refusé de figurer sur les «listes rouges». Ceux qui passent entre les mailles du filet protecteur et découvrent leur nom dans un journal sont très rares : Brigitte Bardot, Claude Lelouch et Coco Chanel, qui trouvait qu’«un ruban rouge ça vous fout en l’air un tailleur», appartiennent à cette catégorie.

Dans les autres cas, il y a eu des controverses judiciaires comme le cas Papon. En effet, au départ, aucune réaction de la grande chancellerie ni de son grand maître après l’inculpation de Papon pour complicité de crimes contre l’humanité. Rien non plus lors de son renvoi devant les assises. Et silence total lors de sa condamnation, le 2 avril 1998. Mais à la suite de sa condamnation, Michèle Alliot-Marie déclara qu’à la suite de la décision de justice, la République a décidé de retirer la croix de commandeur de la légion d’honneur à celui-ci.

Le problème est donc simple, il s’agit de redonner de la crédibilité à cette décoration.Une initiative est donc à saluer. C’est celle de Rodolphe Oppenheimer, petit-fils d’Edgar Faure. Celui-ci a créé l’Association des décorés des Arts et des Lettres afin de prolonger la pensée d’André Malraux qui avait fondé l’Ordre des Arts et des Lettres en l’imaginant, patrimoine national, « respecté et envié des artistes, des écrivains, des créateurs ». Notre République doit redevenir une émulation afin de tirer tous les Français vers le haut. Et cela passe forcément par ce genre d’initiative.

Will.I.Am – It’s a New Day – Victoire de BARACK OBAMA !

Will.I.Am – It’s A New Day – Victoire de Barack Obama !

Will.I.Am – It’s a New Day – Victoire de BARACK OBAMA !

Barack Obama, né le 4 août 1961 à Honolulu, dans l’État d’Hawaï, est le 44e et actuel président des États-Unis.

Fils d’un Kényan noir et d’une Américaine blanche du Kansas, il est le premier Afro-Américain ayant accédé à la présidence des États-Unis. Son parcours a suscité chez les électeurs comme dans les médias du monde entier un grand intérêt.

Après avoir été travailleur social, plus spécifiquement « organisateur de communauté » (community organizer en anglais), dans les quartiers sud de Chicago durant les années 1980, puis avocat en droit civil à sa sortie d’Harvard, il enseigne le droit constitutionnel à l’Université de Chicago de 1992 à 2004.

Barack Obama entre en politique en 1996 : il est élu au Sénat de l’Illinois où il effectue trois mandats, de 1997 à 2004. Il connaît l’échec lors de sa candidature à l’investiture du Parti démocrate pour la chambre des représentants en 2000 mais l’obtient en mars 2004 pour le Sénat des États-Unis. Barack Obama se distingue notamment par son opposition précoce à la guerre lancée par George W. Bush en Irak et par le discours qu’il prononce en juillet 2004 lors de la convention démocrate qui désigne John Kerry comme candidat à la présidence, prestation remarquée qui le fait connaître pour la première fois au plan national.

Élu sénateur en novembre 2004, il déclare sa candidature à l’investiture démocrate pour la présidence des États-Unis le 10 février 2007 à Springfield. Il remporte les primaires face à Hillary Clinton et est officiellement désigné candidat lors de la convention de son parti à Denver, le 27 août 2008.

Après avoir remporté avec 52,9 % des voix et 365 grands électeurs, le 4 novembre 2008, l’élection présidentielle contre le républicain John McCain, Barack Obama entre en fonction le 20 janvier 2009.

Le 9 octobre 2009, il reçoit le prix Nobel de la paix.

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