Blog Arash Derambarsh élu à Courbevoie

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U2 – Sunday bloody sunday – democracy in Iran (Paris 2010)

Concert de U2 au Stade de France à Paris (France) le samedi 18 septembre 2010.

U2 soutient la démocratie et les droits de l’Homme en Iran sur fond de « Sunday Bloody Sunday ». Bravo!

Ambiance extraordinaire !

U2 – Sunday bloody sunday – democracy in Iran (Paris 2010)
envoyé par cherche-midi-derambarsh.

Concert U2 à Paris ! La légende continue !

Le plus grand groupe de pop rock au monde est à Paris le 18 septembre 2010 pour un concert unique au Stade de France.

U2 est un groupe irlandais de rock formé en 1976 à Dublin. Il est composé de Bono (Paul Hewson) au chant, The Edge (David Evans) à la guitare, au piano et au chant, Adam Clayton à la basse et Larry Mullen Junior à la batterie.

Depuis les années 1980, U2 s’est imposé sur la scène mondiale comme l’un des plus grands groupes de rock. On lui doit notamment les albums War, The Joshua Tree, Achtung Baby et All That You Can’t Leave Behind.

Sunday Bloody Sunday, New Year’s Day, Pride (In the Name of Love), With Or Without You, I still haven’t found what I’m looking for, Where The Streets Have No Name, Desire, One, Beautiful Day ou Vertigo sont quelques exemples de succès planétaires du groupe.

U2 a vendu 170 millions d’albums (juin 2009) et a également remporté 22 Grammy Awards. U2 est classé numéro 22 dans la liste des 100 plus grands artistes de tous les temps du magazine Rolling Stone.

Depuis le milieu des années 1980, le groupe défend la cause des Droits de l’homme et Bono a été en lice pour le Prix Nobel de la paix en 2003 et en 2005. Il a aussi fait la promotion d’Amnesty International lors de ses concerts. Les membres du groupe deviennent d’ailleurs « ambassadeurs de conscience » de l’organisation en 2005. En décembre 2005, Bono est nommé « Personnalité de l’année 2005 » par le Time Magazine pour son combat en faveur de l’Afrique.

Le dernier album studio de U2, publié en février 2009, se nomme No Line On The Horizon.

5940_230936290054_585995054_7670538_6189Stade de France (Paris – France) – samedi 11 juillet 2009

Photo-011.jpgStade de France (Paris – France) – samedi 11 juillet 2009

y1pYjck6oTihUJdeKwEuFEGUj9cqfzVUAOzs_ayqJ’ai eu la chance de rencontrer Bono et de discuter avec lui, notamment sur les problèmes de l’endettement du continent Africain. C’est un homme passionné, généreux et qui fait de la vraie Politique. Un grand Monsieur. 

Emission « culture vive » sur RFI pour le livre « carton rouge ! Les pensées du football »

J’ai été l’invité de l’émission « Culture vive » sur RFI pour le livre « Carton rouge ! Les pensées du foot », publié aux éditions du Cherche-Midi (07:51)

par Pascal Paradou (journaliste à RFI), le vendredi 9 juillet 2010

Pays-Bas – Espagne, ce sera donc, ce dimanche 11 juillet, la finale de la Coupe du Monde. Excitations pour les uns, soulagement pour les autres. D’ici là nous avons encore le temps de nous pencher sur le petit livre d’Arash Derambarsh. Le cherche midi (avec Arnaud Hofmarcher et Marie Misandeau) vient de publier Carton rouge !

Les pensées du foot dans la Collection « Le Sens de l’humour » aux éditions du Cherche-Midi. Un bêtisier pour les amateurs et les allergiques au football. Un recueil de maximes du genre « On a perdu parce qu’on n’a pas gagné », « Ça m’est égal de perdre tous les matchs si on est champion à la fin » et d’autres perles et paroles d’humoristes, de joueurs, d’entraîneurs, de commentateurs et même de Jean-Luc Godard : « La révolution en France devient plus facile. Vous supprimez le football à la télé et les gens descendent dans la rue ». Un échange philosophique sur le terrain de foot ? Le football provoque-t-il de la pensée ou plutôt des brèves de comptoir ? Réponse avec l’éditeur Arash Derambarsh, invité de l’émission Culture vive sur RFI.

Les pensées, blagues et anecdotes réunies dans cet ouvrage, toutes plus désopilantes les unes que les autres, ne laissent aucun doute : le rire et le foot font très souvent bon ménage.

Que l’humour soit volontaire ou non, cruel ou moqueur, il est en tout cas bien présent, sur le terrain comme dans les vestiaires. Paroles d’humoristes, de joueurs, d’entraîneurs, de commentateurs, c’est à un véritable festival que nous vous invitons ici, qui ne laissera personne sur la touche !
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Pour la petite histoire, j’avais pronostiqué en direct la victoire de l’Espagne 1 – 0 !

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Salon du livre d’Ouessant : un salon humain et efficace

salon-du-livre-ouessant.jpgUn jour aux éditions du cherche midi, Olivier de Kersauson et moi avions discuté à propos du salon international du livre insulaire d’Ouessant. Il me disait que ce salon est humain, efficace et que c’est un moment de bonheur. Il ne croyait pas si bien dire.
En effet, lorsque j’ai eu le plaisir d’être contacté par Jean-Lou Bourgeon, un amoureux du livre, de la Bretagne et d’internet, j’ai été enthousiaste pour venir. Cependant, ce salon tombait en plein milieu de ma prépa d’avocat. J’ai finalement accepté et je n’ai pas été déçu.
L’île d’Ouessant (Enez Eus en breton, Ushant Island en anglais) est une commune insulaire du département du Finistère, dans la région de Bretagne, en France. Le bourg d’Ouessant s’appelle Lampaul et ses habitants sont appelés Ouessantin et Ouessantines. Il y a 857 habitants vivant sur cette ile.
Depuis 1999 se tient tous les ans à Ouessant un Salon du livre insulaire au mois d’août. Je tiens donc à saluer Isabelle Le Bal pour sa générosité et son travail formidable depuis douze ans.
Ainsi, ce 12e salon international a eu lieu du mercredi 18 au dimanche 22 août.
J’ai eu un vrai moment de bonheur durant ce salon. J’ai rencontré des gens passionnés par la vie, par les autres, qui ont un amour invétéré pour la nature et une fierté d’être breton. J’ai eu la chance de voir le phare du Nividic (élevé à une hauteur de 35 m), le phare du Stiff (construit en 1695 par Vauban et inscrit au titre des monuments historiques depuis le 1er juin 2006), le phare de la Jument (47 m. de hauteur) ou encore le phare de Kéréon (48 m. de hauteur). Mais ce qui m’a le plus marqué est le nombre incroyablement élevé de moutons. Certains locaux m’ont même affirmé qu’il y en avait autant que le nombre d’habitants…
Ce salon est un grand moment humain. L’inauguration a été faite de façon très « bretonne » avec kilt, cornemuse et costumes traditionnels. J’y ai rencontré des personnes dont j’en garderai un grand souvenir. Je pense notamment à Jean-Yves Cozan (ancien député et actuel conseiller général), Denis Palluel (maire d’Ouessant), Henry Le Bal, François Bon, Thierry et Isabelle Crouzet, Michèle Dreschler, Bruno Rives, Yal Ayerdhal, Gwen Català, Clément Monjou, Lorenzo Soccavo, Louis Tirilly, Sophie Deniel, Sara Doke, Lise Hascoët, Alexis Jaillet, Joachim Bon, Michèle Dujardin, Mathyeu Le Bal, Joëlle Lalbin, Joël Richard, Françoise, Jean-Yves, Jean-Pierre, Alain, Hiette, Martine, Christiane, Annie, Marc, Vincent, Sophie, Maxime, Quentin, Pierre, Luc, Corine, Nolwen, Gurwan, Dupond, Jean, Adelaïde et à tous les bénévoles. Merci à eux.
Enfin et surtout, dans « salon du livre d’Ouessant », il y a « salon du livre ». Et ce salon est terriblement efficace. Cette année, le jury a été composé par Anne Queffélec, Danièle Auffray, Gwen Catala, Gilbert David, Nivoelisoa Galibert, Catherine Domain et Gérard Le Gouic. Le prix du livre insulaire récompense chaque année des nouveautés parues dans l’année. L’objectif est de mettre en valeur des écrivains et des livres de la matière insulaire pour des ouvrages récents.
L’insularité s’entend soit par l’insularité des auteurs (auteurs nés, vivants, travaillant sur une île, et qui proposent dans leurs ouvrages une inspiration marquée par l’insularité) ou l’insularité des ouvrages (livres écrits par des auteurs extérieurs au milieu insulaire, mais dont l’inspiration est nourrie par les îles réelles ou imaginaires).
La particularité de ce salon est le développement du « Numér’île », mise en place par Jean-Lou Bourgeon. Il consiste à débattre, avec de nombreux intervenants, à propos du problème que pose le livre numérique. Le débat a été vif, franc et direct. Je suis un grand partisan du livre numérique (Kindle, Ipad, Reader).J’ai donc défendu ma position. De nombreux points de vue ont été échangés et c’est tant mieux ainsi. Le débat doit permettre de faire avancer le monde. Pour citer mon ami Thierry Crouzet, « nous devons tout embrasser. Au cours d’une époque de transition, nous n’avons pas d’autres choix. Les spécialités de demain n’existent pas et nous devons les inventer. Tandis que les spécialités d’hier n’existent déjà plus ». Effectivement, il faut avancer et refuser le conservatisme que j’ai tant critiqué. Il ne faut pas avoir peur de l’avenir. Débattre, c’est organiser notre destin.
Chateaubriand dit d’Ouessant la chose suivante (« Mémoires d’outre-tombe » Volume 1): « Celui qui voit Belle-Isle, voit son île ; celui qui voit Groix, voit sa joie ; celui qui voit Ouessant, voit son sang ». Je partage pleinement cet avis.
Ainsi, venir dans ce salon qui rassemble des auteurs venus des îles des quatre coins du monde, c’est faire honneur à ce dicton breton. J’y reviendrai forcément.

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Ne pas crier victoire trop vite !

J’ai été amusé par le post de Nicolas Bordas (Président de TBWA/France), intitulé « Et s’il ne fallait pas vendre la peau de l’ours ? » . J’ai eu envie de le faire partager sur mon blog. Bravo pour la trouvaille.

Vidéos à voir impérativement !

Voici l’extraordinaire penalty qui va donner longtemps quelques regrets au gardien de but de Rabat, qui est passé en quelques secondes du statut de héros à celui de zéro, son équipe étant finalement battue par Fes, 7 buts à 6.

Voici également l’incroyable dernière seconde du match de basket entre le Partizan Belgrade et le Cibona Zagreb.

Comme quoi, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué !

Le député UMP Eric Ciotti ne connaît pas la loi !

Dans l’ombre du Ministre Christian Estrosi, le député niçois Eric Ciotti s’est fait un nom avec des propositions de loi controversées.

En effet, le secrétaire national de l’UMP en charge de la Sécurité prépare un texte sur la responsabilité pénale des parents des mineurs délinquants.  Ainsi, il propose deux ans de prison ferme quand ceux-ci n’auront pas fait respecter les obligations auxquelles seront soumises leurs enfants condamnés.

« La phrase exacte de la proposition de loi sera: « ‘Est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende, le fait par le père ou la mère de laisser son enfant mineur, lorsque celui-ci a été poursuivi ou condamné pour une infraction, violer les interdictions et les obligations auxquelles il est soumis' ».

Il est lassant de rappeler la loi à un député, censé être un législateur.

Je rappelle donc à Eric Ciotti que conformément à l’article 121-1 du code pénal :  » Nul n’est responsable pénalement que de son propre fait ». En France, nous appliquons le principe de la responsabilité pénale personnelle.

Ce principe qui avait déjà acquis une valeur législative avec le code pénal de 1994 a, depuis la décision du Conseil constitutionnel du 16/06/1999, acquis une valeur constitutionnelle.

Par ailleurs, la juridiction doit constater dans sa décision la participation personnelle à l’infraction de chaque mis en cause qu’elle entend condamner. Ce principe de la responsabilité pénale personnelle trouve son prolongement dans le principe de la personnalisation de la sanction.

Dès lors, ce principe prohibe toute notion de responsabilité collective, de responsabilité pénale du fait d’autrui ou les présomptions irréfragables de responsabilité et de culpabilité.

Par conséquent, cette proposition démagogique et populiste du député Eric Ciotti est inapplicable.

543818_sans-titre.jpgEric Ciotti, à côté du Président de la République Nicolas Sarkozy et du ministre chargé de l’Industrie Christian Estrosi 

Le roman  » Birmane  » : la générosité de Christophe Ono-dit-Biot

Cet été, durant la préparation de mon concours d’avocat, j’ai lu l’ouvrage de Christophe Ono-dit-Biot : « Birmane » (éditions Plon).

Ce roman a reçu le Prix Interallié en 2007. Un Prix prestigieux au côté du Prix Goncourt et du Prix Renaudot .

Et pour cause, il rend hommage à la Birmanie, à son peuple et à son histoire. D’ailleurs, je ne peux pas m’empêcher d’avoir une pensée affectueuse pour la Birmane Aung San Suu Kyi, femme politique placée en résidence surveillée par la junte militaire au pouvoir.

A travers ce roman, à mi-chemin entre une aventure, une fantasmagorie pleine d’imagination et une carte postale, il y a avant tout une histoire humaine : celle de César et de Julie.

Dès lors, peux-t-on parler d’une auto-fiction ? Je pense que oui. D’ailleurs, un roman sans une touche personnelle n’existe pas. Christophe est un vrai romancier et ce roman est simple à lire. 

Humainement, Christophe Ono-dit-Biot est un garçon simple, curieux et terriblement cultivé. Fan de football et de l’écriture, il aime les voyages puisqu’il a été grand reporter au journal Le Point.

Il représente le renouvellement de la littérature française.

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Carla Bruni ne sera pas remplacée dans le prochain film de Woody Allen

Selon le site internet Bakchich, la première dame, qui a tourné pour Woody Allen cet été, pourrait bien ne pas apparaître dans le montage final. Selon ces informations, Woody Allen aurait attendu que Carla Bruni parte au Cap Nègre avec son mari, le Président Nicolas Sarkozy, pour retourner toutes les scènes de Midnight in Paris dans lesquelles elle apparaît.

À la place de la première dame, la jeune Léa Seydoux, découverte par le monde entier dans Inglorious Basterds, et sacrée Meilleur espoir féminin à l’édition 2009 des César.

Les événements qui ont marqué le tournage des scènes de Carla Bruni (les nombreuses prises et la colère de Nicolas Sarkozy) pourraient avoir donné envie à Woody Allen de jeter l’éponge…

Finalement, Carla Bruni Sarkozy sera bien dans le prochain film de Woody Allen.

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Michel Houellebecq copie sur Wikipédia pour son nouveau roman

Michel Houellebecq a toujours aimé truffer ses livres de descriptions encyclopédiques et, à l’ère d’internet, l’écrivain a allègrement puisé dans Wikipédia pour dépeindre une ville ou une mouche dans son dernier roman « La carte et le territoire »..

Pas de plagiat dans cet exercice, assure son éditeur Flammarion, contacté par le site Slate.fr, qui a identifié au moins trois passages du livre comme étant des copies conformes de la notice de l’encyclopédie en ligne. Ces emprunts ne sont ni signalés dans une note en bas de page, comme ce peut être l’usage en matière d’édition, ni marqués par des guillemets.

« Michel Houellebecq utilise effectivement les notices et sites officiels comme matériau littéraire brut pour, parfois, les intégrer dans ses romans après les avoir retravaillés. Si certaines reprises peuvent apparaître telles quelles, ‘mot pour mot’, il ne peut s’agir que de très courtes citations qui sont en tout état de cause insusceptibles de constituer un quelconque plagiat, ce qui constituerait une accusation très grave », plaide la maison d’édition.

« Lorsque nous avons pu constater ces très rares reprises, nous avons remarqué que la source n’indique pas elle-même le nom des auteurs », poursuit Flammarion.

De fait, le « copier-coller » des notices encyclopédiques saute immédiatement aux yeux du lecteur quand l’auteur fait une description détaillée de la « mouche domestique », dresse le portrait d’un certain Frédéric Nihous ou présente la ville de Beauvais.

Ainsi, peut-on lire dans « La carte et le territoire »: « Les premières traces de fréquentation du site de Beauvais pouvaient être datées de 65.000 ans avant notre ère… ». Wikipédia écrit sur le même sujet: « Les premières traces de fréquentation du site de Beauvais datent de 65.000 ans avant notre ère… ».

L’écriture encyclopédique de Wikipédia, fondée sur le « consensus mou des contributeurs » correspond parfaitement au niveau de langage clinique et désincarné que Houellebecq se plait à utiliser dans certaines pages de ses romans, affirme Slate.

Ces emprunts « semblent réels, même s’il faut reconnaître que les parties empruntées sont d’une certaine banalité rédactionnelle », répond Wikipédia France interrogé par Slate.

L’écrivain semble avoir aussi emprunté des passages de son livre à des écrits du site du ministère de l’Intérieur quand il définit la profession d’un commissaire de police ou à une notice touristique quand il décrit avec humour l’hôtel « Le Carpe Diem ».

Je trouve ça dommage de tomber dans la facilité du copier-coller pour un romancier. Triste également pour Flammarion qui cautionne cette facilité intellectuelle.
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Le livre de la rentrée littéraire 2010 : « Borinka » de Pierre Drachline !

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J’ai été impatient de lire la seconde page de Borinka, le nouveau roman de Pierre Drachline.

Loin du bling-bling contemporain, loin des strass et des paillettes de la rentrée littéraire. Mais, Il est sobre, authentique et à l’image de son auteur, attachant. J’ai dévoré le livre en une nuit. Il est passionnant.

Ce livre interactif a une force magnétique. Quelque chose d’irrésistible, passant outre « l’apparence » et les « apparences ».Ce roman, il est à l’image de cette librairie, « Aux Invendables » que décrit si bien l’auteur.

L’auteur peint une librairie qui est un « refuge pour auteurs oubliés avant même qu’ils ne meurent ». C’est un endroit clos, décrit magistralement, et qui nous conduit dans un univers parallèle. Le genre de librairie où vous aimez vous perdre. Ce genre de librairie où c’est le livre qui vous parle et vous demande de le choisir.

Fermez les yeux et écoutez tous ces auteurs qui se disputent sans fin, pour le plaisir du dernier mot ou le bonheur de la mauvaise foi.

Le libraire, Paul, est un misanthrope en mal de fraternité. Un grincheux, solitaire et loin de toutes les passions et insignifications de ce monde. Tout de suite, je l’ai regardé avec curiosité. En effet, une journée sans visiteur ne lui trouble en aucun sens ses vacances. Cet homme a trop de contradiction et cela lui occupe tout son temps.

Il est imperturbable. Cependant, l’improbable va arriver.

Paul verra bientôt sa vie enchantée après sa rencontre avec Borinka Grudig, un vieil homme au comportement d’enfant immortel qui a fait de la provocation un art de vivre. Juste pour le plaisir personnel. Ainsi, lorsque Borinka entre dans cette librairie, les deux se dévisagent. C’est un duel de mutiques. Il a des livres à vendre. Il propose au libraire de passer chez lui afin de les choisir et s’en débarrasser au plus vite. Le code de l’immeuble est « 18 06 1815 », date de la défaite de Napoléon à Waterloo… Le libraire accepte mais regrette aussitôt, de peur de perdre son « temps ». Comme s’il était si débordé.

Une amitié va naître. Celle-ci, faite d’orages, de rires et d’outrances aura pour terrain de jeux Paris. Une ville qu’ils voudraient réveiller afin qu’elle redevienne une cité turbulente où le mystère se réinvente à chaque coin de rue.

Ce roman est à lire impérativement. Il me fait penser à « L’enfant » de Jules Vallès. Celui-ci utilisa son personnage principal, « Jacques Vintgras » (usage du même initial) pour conter sa propre vie. Le roman autobiographique de ce dernier sera dédié « A tous ceux qui crevèrent d’ennui au collège ou qu’on fit pleurer dans la famille, qui, pendant leur enfance, furent tyrannisés par leurs maîtres ou rossés par leurs parents…. ». « Borinka » peut être dédié à tous ceux qui aiment la littérature, le livre papier et les auteurs, les vrais.

Pierre Drachline a été libraire. Il est éditeur aujourd’hui. C’est un éternel nostalgique et un profond révolté de l’injustice sociale. Il se fait rare, ce qui fait de lui quelqu’un être précieux. Comme Paul, le libraire des « Invendables ».

Pour info, Pierre Drachline a édité, en tant qu’éditeur, « Un silence d’environ une demi heure » de Boris Schreiber. Roman de 1100 pages, récompensé du prestigieux prix Renaudot en 1996.

La censure pour diffamation ? Une réforme indispensable.

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La diffamation est définie à l’article 29 de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 et pour la caractériser, les allégations doivent porter atteinte à l’honneur et à la considération de la personne visée.
Une démonstration toujours difficile puisqu’elle exige que soient réunies au moins quatre conditions : La sincérité (le diffamateur croyait vrai le fait diffamatoire), la poursuite d’un but légitime (le souci d’informer et non de nuire), la proportionnalité du but poursuivi et du dommage causé et le souci d’une certaine prudence.
La sanction pénale est une peine d’amende de 12000 euros.

Néanmoins, il est inconcevable de porter plainte au pénal contre un individu et de sortir l’artillerie lourde en guise de répression.
La procédure pénale en matière de diffamation met la pression sur le mis en cause (auditions, perquisitions, garde à vue, détention provisoire…).
Rappelons-nous du journaliste Vittorio de Filippis, qui a été directeur de la publication de Libération de mai à décembre 2006, et qui a été interpellé à son domicile pour une banale affaire de diffamation.
Il y a toujours disproportion en l’espèce. D’un côté comme de l’autre.

Je pense personnellement qu’il faille dépénaliser la diffamation, en la transformant en une faute civile donnant à la victime un droit à «réparation».

A ce propos, le Président de la République Nicolas Sarkozy l’a demandé.

En effet, il serait important de mener une véritable réforme en matière de procédure civile afin de permettre aux parties d’avoir un délai de prescription plus long que le simple trois mois au pénal (un an par exemple en matière civile), une audition des témoins au regard de la qualité du débat et du principe du contradictoire mais en revanche, exiger une amende plus conséquente.

Par conséquent, je suis contre la garde à vue, la mise en examen, la détention provisoire et toute cette procédure pénale lourde qui encombre nos tribunaux en matière de diffamation publique.
D’autant plus que l’on prévoit de supprimer le juge d’instruction et donc l’indépendance en matière d’enquête. Que faire fasse à un Parquet recevant ses instructions directement du Pouvoir ? Le principe de séparation des pouvoirs, principe fondamental de nos institutions, est une garantie de la vitalité de notre République.
Pourtant, une réforme est fondamentale. L’objectif est de faire bouger les lignes de la société française en matière pénale et non de la faire régresser.
Ainsi, j’ai publié l’ouvrage, « Seul contre Tous ! » de Marc Machin.

J’avais un but : relancer le débat fondamental sur la réforme urgente de la justice concernant la prise en charge de la victime, la fonction de l’avocat, le principe de l’enquête et surtout, le rôle du juge d’instruction, qui doit instruire à charge et à décharge.Pareil pour l’ouvrage de Karim Achoui.

La liberté d’expression est une chance.

Saisissons-la mais par pitié, exigeons également de l’humilité, de la sérénité et du calme en matière d’information. N’oublions pas les nombreuses affaires où les journalistes et les commentateurs (bloggeur, analystes, etc.) se sont rués sur une information causant un préjudice grave pour la victime.
N’oublions pas non plus l’affaire d’Outreau.

Pour info, il n’y a eu que deux ouvrages qui ont été censuré sous la Ve République en France :

– Au milieu des années 1980, un livre de Jean-Bedel Bokassa mettant en cause l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing au sujet de l’affaire des diamants est pilonné.
– et le livre « Le Grand Secret » de Claude Gubler, ancien médecin du président François Mitterrand, est interdit par décision de justice peu de jours après sa parution en 1996.
Aujourd’hui, il faut faire cette réforme. C’est un enjeu majeur.  
http://www.wikio.fr

Arash Derambarsh : débat sur le livre numérique

Arash Derambarsh : « la révolution numérique est une chance »
envoyé par cherche-midi-derambarsh.

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LE POINT : Jean-Claude Van Damme vend ses mémoires aux éditions du cherche midi

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C’est l’histoire de sa vie et il vient de la vendre. À Cannes pour promouvoir son dernier long métrage The eagle path, Jean-Claude Van Damme en a profité pour vendre ses mémoires aux éditions Cherche Midi. La parution est prévue pour janvier 2011. Une période judicieusement choisie puisqu’elle coïncide avec son retour sur le ring, qui aura lieu à Las Vegas. On ne pouvait rêver meilleur lancement pour la maison d’édition française qui prévoie un tirage initial à 50.000 exemplaires. Audacieux.

Mais JCVD, comme on le surnomme, c’est une « figure », « un personnage hors norme ». Raconter son histoire « c’est rendre intelligible son message et montrer que ce n’est qu’avec le travail qu’on touche au rêve », assure Arash Derambarsh, en charge de la politique et du people aux éditions du Cherche Midi. Dans ces mémoires, écrites de la plume de l’acteur sans « langue de bois », on apprendra ainsi comment le jeune Belge, parti de son pays natal avec deux mille euros en poche et sans savoir parler anglais, a réussi en 1982 à séduire l’Amérique et le monde avec ses films de combat, dont le plus célèbre Kickboxer (1989). On suivra également ses problèmes de drogue et les dessous des tournages.

De cette « fable », le Cherche Midi est convaincu de faire un best-seller. Et ce, malgré les critiques déjà nombreuses du triangle d’or parisien. « Les mauvaise langues disent de JCVD qu’il est has been. » Sans compter sur ses débats philosophiques et ses citations quelque peu « mystiques » qui ont, il faut le dire, contribué à tarir son image. Mais l’éditeur n’en a cure. Pour sûr, la maison a déjà négocié la distribution avec toutes les « areas » mondiales, et pas des moindres : l’Espagne, les États-Unis, la Chine, le Japon ou encore le Canada. De quoi donner un rayonnement international à la maison d’édition française. En France, quelques jours seulement après la signature du contrat entre Cherche Midi et la star américaine, plus d’une quinzaine de librairies ont déjà assuré vouloir vendre le livre. Cerise sur le gâteau : une adaptation cinématographique des mémoires de JCVD est prévue par le producteur Antoine Henriquet. Il peut donc être « serein » Arash Derambarsh.

Par Suliane Favennec et Christophe Ono-dit-Biot
Site officiel de JCVD
Biographie de JCVD

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Sabatina James : le livre choc en France ! (octobre 2010)

Sabatina James : le livre choc en octobre 2010 aux éditions du cherche midi

Sabatina James : le livre choc en France ! (octobre 2010)

Sabatina James (My Fight for Faith and Freedom) : best-seller vendu à plus de 500000 exemplaires à travers l’Europe.

A paraître en France en octobre 2010 aux éditions du cherche midi.
L’histoire d’une jeune fille tiraillée entre deux mondes : La culture pakistanaise de ses parents et le monde occidentale où elle a grandi.

Son histoire est celle de milliers de jeunes filles en Ocident. Une fille fière d’être musulmane mais qui rejette avec courage et admiration l’intégrisme islamiste.

Née au Pakistan, Sabatina James a quitté son pays natal à l’âge de 10 ans pour s’installer en Autriche avec sa famille.

En Europe commence une nouvelle vie pour elle : Sabatina se retrouve dans une école mixte, fréquente des jeunes Autrichiens et finie par adopter leur mode de vie.

Seulement son comportement déplaît à sa famille. Sabatina sera battue par sa mère qui lui rappellera qu’elle doit se comporter « à la Pakistanaise» et qu’elle est promise à son cousin à Lahore.

Pour Sabatina c’est le début du cauchemar…

Renvoyée au Pakistan par sa famille, elle sera battue jusqu’au sang par sa mère puis violée par son cousin.

Elle finira par retourner en Autriche pour fuir les siens à tout jamais…

Depuis huit ans, Sabatina n’a pas vu sa famille et défend les victimes de mariages forcés comme elle le fut elle-même.

Remerciements : Philippe Héraclès, Raja Khelifi, Robert Stein-Rostaing, Arnaud Hofmarcher, Marie Misandeau, Arash Derambarsh, Nick Elliott-Shircore, Mikolaj Jaroszewicz.
Copyright : Upgrade Productions Ltd. et cherche midi éditeur

Wikio

Tribune Le Monde (31/10/2009) : « Cette révolution est une chance »

Nous voici dans un tournant historique en matière de support pour l’écriture. Mais le conservatisme et le pessimisme demeurent.
Pourtant, dans ce virage unique, voici un bras de fer inédit entre le conservatisme et le modernisme. Ce modernisme, des sociétés telles que Google ou Amazon veulent l’imposer pour certains, la proposer pour d’autres.
Car, en effet, il s’agit de 200 000 titres en anglais et de journaux dans plusieurs langues. Voilà ce que propose le vendeur américain de livres sur Internet Amazon. Quant à Google, ce dernier ne fait pas les choses à moitié. Le géant de la recherche sur Internet va lancer sa librairie numérique au premier semestre 2010, en Europe, en proposant d’emblée quelque 500 000 titres aux internautes. Des partenariats avec des éditeurs sont, par ailleurs, signés pour deux millions d’ouvrages.
En France, la grande majorité des éditeurs contestent le comportement de Google. Le Syndicat national des éditeurs français (SNE) et le groupe La Martinière, appuyé par Gallimard et Flammarion, poursuivent actuellement le géant de l’Internet pour contrefaçon. De surcroît, la chancelière allemande, Angela Merkel, a condamné Google Editions. Elle défend, à juste titre, la protection des droits d’auteur sur Internet. Elle rejette, par ailleurs, la numérisation des ouvrages de bibliothèque si on ne tient pas compte de cette protection, comme le fait Google.
Il s’agit donc de protéger la propriété littéraire, car sans auteurs, pas de livres. Les éditeurs français exigent de Google le respect de la loi, et ils ont raison. Toutefois, le livre électronique est une chance. Il apporte une réponse pratique. En effet, le Kindle, livre électronique d’Amazon, peut télécharger 1 500 ouvrages. Pour le cartable des étudiants, c’est une réponse exceptionnelle. De plus, la nouvelle génération pourra beaucoup plus facilement se familiariser avec les classiques.
Par ailleurs, ce marché est rentable pour un secteur d’activité qui est à bout de souffle. Cependant, il s’agit de sauvegarder les libraires et les points de vente. Pourquoi, d’ailleurs, ne pas les adapter rapidement au numérique ? En France, après une longue période d’immobilisme, les choses commencent à évoluer. La Fnac, par exemple, a annoncé avoir vendu 40 000 livres au format numérique, et propose désormais 30 000 titres sur son site. Mais c’est tout le secteur de la distribution qu’il va falloir réformer et adapter.
L’Union européenne et le G20 doivent donc se saisir de cette question. Le téléchargement est mondial et n’a pas de frontières. De même que les Etats doivent contrôler la mondialisation et non la subir. Le secteur musical n’avait pas vu venir le tsunami Internet, et son économie a vacillé. Il faut donc développer une offre légale, payante, et ne pas subir ce qu’a connu le monde du disque. Le politique doit jouer son rôle et imposer un prix unique du livre numérique afin de sauver les acquis des auteurs.
Enfin, on se trompe si l’on considère le livre papier comme sacré. Le papier et le livre électronique cohabiteront un temps, mais, à l’heure du numérique, les générations futures s’en passeront sans problème. Aux éditeurs de prendre leur destin en main afin de prévoir l’avenir.
 
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