Arash Derambarsh à propos de la faim et du gaspillage alimentaire sur France O chez Sébastien Folin
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Arash Derambarsh était l’invité de la ville de Sens.
Initié par Paul-Antoine de Carville, adjoint au maire de Sens, ce nouveau rendez-vous à destination de tous les Sénonais et particulièrement des jeunes lycéens a pour objectif d’échanger avec une personnalité reconnue dans son domaine sur une thématique précise.
« Je souhaite impulser un vrai échange avec les jeunes de notre ville, leur faire rencontrer des personnalités connues ou moins reconnues mais ayant toutes excellé dans leur domaine. » explique Paul-Antoine de Carville.
Arash Derambarsh s’est donc exprimé devant plus d’une centaine de personnes à propos de la loi contre le gaspillage alimentaire.
dans le journal « PARIS MATCH » : Arash Derambarsh en guerre contre le gaspillage
Un jeune conseiller municipal de Courbevoie, Arash Derambarsh, est parti en croisade contre le gaspillage alimentaire.
Arash Derambarsh, conseiller municipal (Les Républicains) à Courbevoie, a écrit son « Manifeste contre le gaspillage alimentaire »* où il raconte le combat dont il s’est fait le héraut. A savoir, empêcher les grandes surfaces de jeter de la nourriture et de rendre leurs invendus impropres à la consommation. En novembre dernier, son livre a remporté le prix Edgar Faure du meilleur livre politique.
Son bouquin, bourré de conseils anti-gaspi – des astuces étonnantes, pratiques et facilement réalisables – accuse au passage les pouvoirs publics de se plier face aux lobbys de la grande distribution et les grandes associations d’empêcher les pratiques d’évoluer pour préserver leur pré carré. Arash Derambarsh est franchement pugnace et combattif. « C’est un jeune homme plein d’ambition qui peut agacer au premier abord tant sa constante énergie et son besoin de justice surprennent à notre époque » écrit dans la préface le cinéaste Mathieu Kassovitz.
« Avec des amis et bénévoles de Courbevoie, nous récupérons trois soirs par semaine les invendus d’un supermarché »
20 ans, alors qu’il est étudiant en droit à Nanterre, Arash souffre de la faim, « j’ai même reçu un avis d’expulsion de mon studio. J’avais honte de le dire… » nous dit-il. Depuis décembre 2014, l’élu des Hauts-de-Seine et directeur de collection chez l’éditeur du Cherche-Midi mène avec une volonté incroyable, et une fermeté à la fois douce et efficace, une guerre contre le gâchis. Qu’il soit alimentaire, électrique ou énergétique. L’élu privilégie le terrain aux grands discours. « Pendant des jours, avec des amis et bénévoles de Courbevoie, nous récupérons trois soirs par semaine les invendus d’un supermarché pour les distribuer aux personnes nécessiteuses, notamment les SDF ». Arash a également lancé une double pétition, française et européenne, soutenu par la Croix Rouge française et Action contre la faim, pour dire « stop au gâchis alimentaire ». Elle a recueilli plus de 210.000 signatures en France et plus de 765 000 en Europe
Mercredi 3 février 2016, Arash a remporté une première bataille. Après l’Assemblée nationale en mai 2015, le Sénat a définitivement adopté des mesures de lutte contre le gaspillage alimentaire. Votée à l’unanimité, la nouvelle loi empêche entre autres les grandes surfaces de jeter de la nourriture et de rendre leurs invendus impropres à la consommation. A suivre…
PORTRAIT – ARASH DERAMBARSH, L’ÉLU ANTI GASPILLAGE
Arash Derambarsh Nice Matin Var Matin
Le gaspillage étant (et fort heureusement) de plus en plus à l’ordre du jour, je me permets de revenir sur un élu que j’ai pu suivre de près pendant les dernières élections municipales de Courbevoie : Arash Derambarsh.
Le combat contre cet énorme gaspillage passant d’abord par la communication, puisque tout le monde doit être conscient de la situation, je vous mets ci-dessous le descriptif des principales actions faites contre le gâchis alimentaire et des liens qui pourraient vous éclairer :
– Le Monde
– Guardian
Arash Derambarsh, élu « Les Républicains » de Courbevoie, est à l’initiative de la loi contre le gaspillage alimentaire.
Il revient sur la loi votée à l’unanimité au Sénat, le 3 février 2016.
Voici son interview sur une pleine page dans le journal « Nice Matin et Var Matin ».
L’article est publié en version print et en version numérique à lire ici
A lire également sur Arash Derambarsh :
Loi Gaspillage Alimentaire – Arash Derambarsh sur RTS (TV Suisse)
Gaspillage alimentaire : la méthode d’Arash Derambarsh (AFP Video)
Arash Derambarsh (élu de Courbevoie) invité politique des « 4 Vérités » sur France 2
Pour en savoir plus sur le projet de Arash Derambarsh, vous pouvez consulter les articles suivants :
AFP Paris – Le conseiller municipal (Les Républicains) de Courbevoie, Arash Derambarsh, a remporté mardi le prix Edgar Faure du meilleur livre politique pour son « Manifeste contre le gaspillage alimentaire », une cause dont il se veut le héraut.
Arash Derambarsh est un « ambassadeur du combat contre le gaspillage alimentaire », a estimé le jury du prix Edgar Faure, présidé par Rodolphe Oppenheimer, petit-fils de l’ancien président du Conseil sous la IVe République et président de l’Assemblée nationale dans les années 1970.
Le « Manifeste contre le gaspillage alimentaire » (Fayard) raconte le combat de l’élu des Hauts-de-Seine pour empêcher les grandes surfaces de jeter de la nourriture et de rendre leurs invendus impropres à la consommation. Un texte contre le gaspillage alimentaire avait été voté à l’unanimité en mai au Palais Bourbon, mais le Conseil constitutionnel l’avait ensuite censuré pour des questions de procédure.
Un nouveau texte visant à renforcer la lutte contre le gaspillage alimentaire aurait dû revenir mercredi devant les députés. Mais, en raison du bouleversement du calendrier parlementaire après les attentats du 13 novembre, ce nouveau texte sera finalement examiné le 9 décembre.
Porté par les députés Frédéric Lefebvre, Jean-Pierre Decool et Guillaume Garot, il reprend les dispositions adoptées en mai.
D’origine iranienne, né en 1979, Arash Derambarsh, directeur de collection chez l’éditeur Cherche-Midi, affirme avoir souffert de la faim à l’âge de 20 ans quand il était étudiant en droit à Nanterre. Pour mener le combat de sa vie, Arash Derambarsh n’a pas hésité à remuer ciel et terre, se rendant à l’Élysée, fréquentant assidument les couloirs de l’Assemblée et du Sénat.
Arash Derambarsh, qui anime un blog, est également très présent sur les réseaux sociaux. C’est ainsi que le cinéaste Mathieu Kassovitz, qui signe la préface du Manifeste, a pris contact avec lui. Arash Derambarsh est « un jeune homme plein d’ambition qui peut agacer au premier abord tant sa constante énergie et son besoin de justice surprennent à notre époque », écrit le cinéaste dans la préface du livre, vendu 10 euros, et dont l’intégralité des droits d’auteur vont à la Croix Rouge française.
L’élu municipal est aussi à l’origine d’une double pétition, française et européenne, pour dire « stop au gâchis alimentaire » qui a recueilli plus de 210.000 signatures en France et plus de 734.000 en Europe.
Un second prix intitulé « Regard d’Edgar » (vote des internautes) a été remis mardi au livre « Politique et Éthique: Regards Croisés » (Bart and Jones), un ouvrage collectif coordonné par Nathalie Bordeau et David-Xavier Weiss.
L’intégralité des droits d’auteur de cet ouvrage seront reversés à l’association Le Refuge qui aide des adolescents et jeunes majeurs confrontés à des situations d’homophobie de la part de leur entourage.
Revue de presse :
– AFP (Arash Derambarsh lauréat du prix Edgar Faure dumeilleur livre politique)
– Le Figaro (Le prix Edgar Faure pour Arash Derambarsh)
– Le Parisien (Arash Derambarsh lauréat du prix Edgar Faure 2015)
– Livres Hebdo (Arash Derambarsh, Prix Edgar Faure 2015)
– BSC News (Arash Derambarsh : un élu en lutte contre legaspillage alimentaire)
– Vidéo (Arash Derambarsh – Prix Edgar Faure 2015 par Christophe Train)
« À 20 ans, j’ai eu faim et honte de le dire. Il n’est pas simple, dans une société où l’image importe tant, d’avouer qu’on ne gagne pas beaucoup d’argent. À compter de ce jour, le combat contre le gaspillage alimentaire est devenu ma priorité. Comment tolérer cette aberration en bas de chez nous : des kilos de nourriture mis à la poubelle par les supermarchés, à deux pas des SDF qui peinent à se nourrir et dorment dans la rue ?
Avec l’aide de bénévoles et d’amis de ma ville, avec aussi le soutien de personnalités, j’ai initié une vaste mobilisation et réussi à faire plier la grande distribution : le 21 mai 2015, l’Assemblée nationale a voté à l’unanimité un amendement obligeant les grandes surfaces à distribuer leurs invendus à l’association de leur choix. Le Conseil constitutionnel l’a invalidé pour un motif de procédure, mais une nouvelle proposition de loi a immédiatement été redéposée, et elle sera votée très bientôt. Nos efforts ont aussi permis le vote d’un amendement au Parlement européen le 9 juillet.
À la fois récit de cette action collective et guide pratique, ce manifeste prouve qu’il est facile de cesser de gaspiller : en n’achetant que le nécessaire, en faisant ses achats dans le bon ordre, en comprenant mieux l’étiquetage et les dates de péremption, en apprenant à accommoder les restes, mais aussi en veillant à économiser l’eau et l’énergie.
Parce que chacun peut contribuer à faire reculer la faim dans notre pays et dans le monde. »
Né en 1979 à Paris, éditeur, thésard et futur avocat, Arash Derambarsh s’est engagé très tôt en politique. Depuis 2014, il est conseiller municipal à Courbevoie.
Préfaces de Mathieu Kassovitz et de Jean-Jacques Eledjam (président de la Croix-Rouge française), postface de Stéphanie Rivoal (présidente d’Action contre la faim).
A lire : Le Parisien » Arash Derambarsh, l’indigné du gaspillage »
Lire également sur RFI : « Manifeste contre le gaspillage, plaidoyer pour une France sans faim »
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Né en 1979 à Paris, Arash Derambarsh est Docteur en droit et avocat au Barreau de Paris.
Arash Derambarsh s'est engagé très tôt en politique. Conseiller municipal Les Républicains depuis mars 2014 à Courbevoie, il est à l'origine de la loi contre le gaspillage alimentaire votée à l'unanimité le 3 février 2016 qui oblige les supermarchés à donner leurs invendus alimentaires aux associations. Le magazine américain Foreign Policy l'a classé dans les 100 personnalités les plus influentes dans le monde en 2016. Il est l'auteur du Manifeste contre le gaspillage (Fayard), prix Edgar-Faure du meilleur livre politique de l'année 2015.
En 2017, Arash Derambarsh a publié aux éditions Plon "Agriculteurs, les raisons d'un désespoir" (co-écrit avec Eric de la Chesnais, chef du service "agriculture" au Figaro).
Enfin, il publie en 2019 aux éditions du cherche midi son livre "Tomber 9 fois, se relever 10" qui parle de son parcours scolaire.
Nous voici dans un tournant historique en matière de support pour l'écriture. Mais le conservatisme et le pessimisme demeurent.
Pourtant, dans ce virage unique, voici un bras de fer inédit entre le conservatisme et le modernisme. Ce modernisme, des sociétés telles que Google ou Amazon veulent l'imposer pour certains, la proposer pour d'autres.
Car, en effet, il s'agit de 200 000 titres en anglais et de journaux dans plusieurs langues. Voilà ce que propose le vendeur américain de livres sur Internet Amazon. Quant à Google, ce dernier ne fait pas les choses à moitié. Le géant de la recherche sur Internet va lancer sa librairie numérique au premier semestre 2010, en Europe, en proposant d'emblée quelque 500 000 titres aux internautes. Des partenariats avec des éditeurs sont, par ailleurs, signés pour deux millions d'ouvrages.
En France, la grande majorité des éditeurs contestent le comportement de Google. Le Syndicat national des éditeurs français (SNE) et le groupe La Martinière, appuyé par Gallimard et Flammarion, poursuivent actuellement le géant de l'Internet pour contrefaçon. De surcroît, la chancelière allemande, Angela Merkel, a condamné Google Editions. Elle défend, à juste titre, la protection des droits d'auteur sur Internet. Elle rejette, par ailleurs, la numérisation des ouvrages de bibliothèque si on ne tient pas compte de cette protection, comme le fait Google.
Il s'agit donc de protéger la propriété littéraire, car sans auteurs, pas de livres. Les éditeurs français exigent de Google le respect de la loi, et ils ont raison. Toutefois, le livre électronique est une chance. Il apporte une réponse pratique. En effet, le Kindle, livre électronique d'Amazon, peut télécharger 1 500 ouvrages. Pour le cartable des étudiants, c'est une réponse exceptionnelle. De plus, la nouvelle génération pourra beaucoup plus facilement se familiariser avec les classiques.
Par ailleurs, ce marché est rentable pour un secteur d'activité qui est à bout de souffle. Cependant, il s'agit de sauvegarder les libraires et les points de vente. Pourquoi, d'ailleurs, ne pas les adapter rapidement au numérique ? En France, après une longue période d'immobilisme, les choses commencent à évoluer. La Fnac, par exemple, a annoncé avoir vendu 40 000 livres au format numérique, et propose désormais 30 000 titres sur son site. Mais c'est tout le secteur de la distribution qu'il va falloir réformer et adapter.
L'Union européenne et le G20 doivent donc se saisir de cette question. Le téléchargement est mondial et n'a pas de frontières. De même que les Etats doivent contrôler la mondialisation et non la subir. Le secteur musical n'avait pas vu venir le tsunami Internet, et son économie a vacillé. Il faut donc développer une offre légale, payante, et ne pas subir ce qu'a connu le monde du disque. Le politique doit jouer son rôle et imposer un prix unique du livre numérique afin de sauver les acquis des auteurs.
Enfin, on se trompe si l'on considère le livre papier comme sacré. Le papier et le livre électronique cohabiteront un temps, mais, à l'heure du numérique, les générations futures s'en passeront sans problème. Aux éditeurs de prendre leur destin en main afin de prévoir l'avenir.
Source :
"La révolution du livre numérique est une chance" (journal Le Monde - 31 octobre 2009)
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