Blog Arash Derambarsh élu à Courbevoie

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Arash Derambarsh dans le Figaro Vox : « Pour une loi européenne contre le gaspillage alimentaire »

Arash Derambarsh - Figaro Vox

Arash Derambarsh – Figaro Vox

Arash Derambarsh dans le Figaro Vox : « Pour une loi européenne contre le gaspillage alimentaire »

FIGAROVOX/TRIBUNE – Votée à l’unanimité le 3 février dernier, la loi contre le gaspillage alimentaire est une réponse au fléau de la faim et de la soif. Quatre mois après le vote, retour sur un combat qui dépasse les clivages et les frontières, selon Arash Derambarsh.

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Arash Derambarsh est conseiller municipal “Les Républicains” à Courbevoie et directeur de collection aux Éditions du Cherche Midi. Il est l’auteur aux éditions Fayard du Manifeste contre le gaspillage, prix Edgar Faure du meilleur livre politique de l’année 2015.

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Dépasser les clivages face à la faim

Fait rare, à un an des élections présidentielles et législatives, gauche et droite se sont donné la main. Ils ont dit «non» à l’unanimité au gaspillage alimentaire. À l’Assemblée Nationale comme au Sénat, les parlementaires ont voté la proposition de loi obligeant les supermarchés de plus de 400m2 à céder leurs invendus alimentaires à l’association de leur choix.

Les grandes surfaces, contraintes, ont changé leur manière de faire. Nous en mesurons toute la force de la loi républicaine et l’efficacité de la Politique, lorsqu’elle est portée vers l’intérêt général.

Une réponse à une urgence

Les disparités sont légion. Le droit opposable en est une réponse. Face à une classe moyenne qui a de plus en plus de problèmes économiques, il n’est pas tolérable qu’un supermarché gâche plus de 50kg de nourriture par jour. En effet, dès le 10 de chaque mois, des millions de Français sont sous l’eau après avoir payé leur loyer et leurs charges. Par ailleurs, les SDF sont de plus en plus nombreux . Fermer les yeux devant cette aberration est impensable avec la crise économique actuelle.

Notre proposition a été à la fois simple et efficace: voter une loi imposant, ou incitant aux supermarchés de donner, soir après soir, tous leurs invendus consommables à l’association de leur choix.

Un appel à la responsabilité des citoyens

Dès lors, chaque citoyen peut créer une association et déposer ses statuts à la préfecture afin d’y obtenir une habilitation. Celui-ci pourra ensuite s’adresser à l’enseigne de son choix, afin que celle-ci lui remette les invendus pour une distribution le soir même (à l’image de notre initiative à Courbevoie). Il y aura de fait deux formes d’associations pour la distribution de nourriture: les associations agréées qui peuvent stocker (les Restos du cœur, Secours catholique, Secours populaire, Samu social, Croix rouge…) ; et les associations agréées qui ne peuvent pas stocker en raison d’absence de locaux permettant le respect à la chambre froide. Dans ce cas, il s’agira d’une distribution immédiate le soir même (à l’instar de notre association “Courbevoie 3.0”). Si aucune association ne vient interpeller une enseigne, l’obligation ne fonctionne donc pas. Ceci pour rassurer les enseignes et les commerçants. Et si un supermarché refuse, cela sera une peine d’amende de 3750 euros.

Chaque commune pourra informer les citoyens qu’il y aura cette initiative. Cela permettra de mobiliser de nombreux bénévoles.

Dès lors, le surplus de nourriture sera cédé automatiquement aux associations agréés qui peuvent stocker la nourriture. Ainsi, les Restos du cœur (comme toutes les autres) font des collectes de nourriture systématiquement.

Cette loi, pour laquelle nous nous sommes battus depuis de longs mois, permettra à des millions de personnes de manger.

Une prise de conscience «globale»

Ainsi, depuis des mois, nous rencontrons des Français pour les sensibiliser au combat essentiel du gaspillage. Partout en France, nous allons à la rencontre de nos compatriotes: avec les agriculteurs et les paysans, des lycées aux réunions publiques, des université à des événements sur le développement durable, nous avons pu constater combien notre pays se lève face au gaspillage. Des centaines d’associations ont été créés et les supermarchés jouent le jeu de plus en plus.

Aujourd’hui, c’est à chacun de nous, citoyen, d’agir. Et grâce à cette loi, nous n’avons plus d’excuses. Cette loi a également eu un effet «boule de neige»: elle est votée au Pérou, en Finlande, en Italie. De nombreux autres pays s’y intéressent pour une loi prochaine comme le Congo Brazzaville, l’Australie, l’Argentine ou encore le Canada. Nous soutiendrons tous ces Etats. La situation demeure la même partout: le même comportement des supermarchés, la même classe moyenne invisible et les mêmes démunis. Notre pétition européenne, soutenue par “la Croix Rouge Française” et “Action contre la faim”, dépasse aujourd’hui les 768.000 signatures.

Vous pouvez continuer de la signer pour atteindre le million de signatures. Nous pourrons ainsi réclamer à Jean-Claude Juncker une directive européenne sur ce sujet.

La route est encore longue!

Toutefois, la route est encore très longue afin de nous responsabiliser. Un chiffre éloquent: 19% des aliments produits en France son jetés à la poubelle déplore l’Ademe. Des exploitations agricoles à l’usage individuel, ces chiffres doivent nous alerter avec les coûts énergétiques très élevés. Dix millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année en France. Soit l’équivalent de 16 milliards d’euros et de 15,3 millions de tonnes de CO2.

De fait, pour chaque échelon de la chaîne, nous devons apporter des réponses concrètes. Appliquons par exemple les circuits courts, opportunités de valoriser l’agriculture locale. Outre les supermarchés, nombre de collectivités se doivent d’apporter une réponse. Nous pensons notamment aux cantines scolaires, aux cantines collectives dans les entreprise, aux hôpitaux ou encore dans les boulangeries. Pour les ménages, c’est aussi un travail de sensibilisation qui doit être opéré dès le plus jeune âge.

Les réponses concrètes comme le Doggy Bag ou encore les «Gueules cassées» sont autant d’initiatives efficaces.Il y a donc urgence à agir.

Mais en tout état de cause, les mots de Victor Hugo résonnent plus que jamais: «Rien n’arrête une idée dont le temps est venu».

Interview Arash Derambarsh – Luxemburger Wort

logo-Luxemburger-Wort

 

Interview Arash Derambarsh – Luxemburger Wort. L’initiateur de la loi française avance ses pions. « Gaspillage alimentaire. Arash Derambarsh en appelle à Juncker »

 

Chassez Arash Derambarsh par la porte, il reviendra par la fenêtre. Elu municipal Les Républicains de Courbevoie, dans la banlieue parisienne, depuis 2014, il a appris à se battre, partout et tout le temps. Né à Paris en juillet 1979 alors que l’Iran est en pleine révolution, il y vivra quatre ans avec son frère jumeau, avant de quitter définitivement le pays et devenir français. Ses études de droit sont chaotiques mais en décembre dernier, après neuf redoublements au total, il finit par défendre sa thèse sur les fichiers de police et prêtera serment d’avocat en octobre 2017. «Pour défendre la veuve et l’orphelin», dit-il.

Vous êtes à l’origine de la loi promulguée en France en février dernier sur le gaspillage alimentaire et qui oblige les supermarchés à donner gratuitement les invendus. D’où vient cette détermination à se battre sur cette thématique ?

Une fois que j’ai eu mon bac, à 19 ans, j’ai voulu être indépendant. J’étais directeur de collection chez Laffont, chez Ramsay, puis depuis 2007 au Cherche Midi. Mais avec mes 800 euros mensuels et un loyer de 400 euros, je devais bricoler avec des bouts de ficelle pour vivre. Souvent, je mangeais en fin d’après-midi entre les deux repas. J’avais la rage! Surtout quand je voyais toute la nourriture que l’on jetait ou que l’on retrouvait dans les poubelles. J’ai été bénéficiaire puis bénévole pour les Restos du cœur, qui font un travail formidable face à la discrétion de ceux qui sont dans le besoin. Avoir faim, c’est tabou! On n’ose pas en parler! Alors au lieu d’être négatif, je me suis dit que j’allais me faire élire. J’ai monté ma liste divers droite en mars 2014 pour faire quelque chose.

Malgré des initiatives comme les Restos du cœur ou des choses comme ça, personne n’y avait pensé avant vous ?

Non ! Mais il faut bien comprendre la problématique. En mars 2014, je me dis que je vais faire la maraude pour Noël. Je suis allé voir Monoprix et Franprix, dans ma ville, pour obtenir leurs invendus. Ils m’ont répondu que ce n’était pas possible parce que je n’avais pas de chambre de froid. En discutant avec des nutritionnistes, ils m’ont dit que nous pourrions contourner la loi en organisant une distribution immédiate. Carrefour Market a accepté de jouer le jeu de décembre à février 2015. Pendant deux mois, trois fois par semaine, à 20h30, nous organisions une distribution des invendus, cinquante kilos de nourriture d’une valeur d’environ 500 euros. Une centaine de personnes en bénéficiait chaque soir, des SDF et des personnes de la classe moyenne. Rien n’était encadré légalement…

C’est là que l’homme moderne que vous êtes fait un putsch médiatique…

Je vis avec mon temps! J’ai voulu rendre l’opinion publique attentive à ce problème. J’ai lancé une pétition avec Mathieu Kassovitz le 19 janvier 2015. Nous avons réuni 211.000 signatures. Une des pétitions les plus signées pour ce thème, notamment par One France, l’organisation caritative du chanteur de U2, Bono. Avec la Croix-Rouge et Action contre la Faim, nous avons lancé une pétition européenne. Le traité de Lisbonne prévoit que lorsqu’une pétition est signée par un million de citoyens d’au moins un quart des pays européens, la Commission soit obligée de présenter un projet de directive européenne sur le sujet.

Vous en êtes-où aujourd’hui ?

Nous en sommes à 770.000 signataires d’une dizaine de pays. Donc tout près du but. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, devrait se saisir de cette problématique: il y a plus de 80 millions de démunis dans l’Union européenne. Il ne s’agit que de nos droits fondamentaux, de base, boire et manger. J’ai aussi transmis un appel à José Graziano da Silva [le directeur général de l’Agence des Nations unies pour l’alimentation]. Ce qu’il a fait au Brésil est exceptionnel mais nous pouvons aller plus loin. Une loi semblable à la loi française a été adoptée en Finlande, en Italie, au Pérou; elle est en discussions au Congo Brazzaville, en Suède, au Canada, en Australie et en Argentine, par exemple.

C’est amusant que cette loi initiée par un élu municipal se généralise comme ça un peu partout sur la planète. Un conseiller municipal, ce n’était pas le meilleur moyen de peser sur le débat, pourtant…

J’ai été reçu une première fois à l’Assemblée nationale en janvier 2015 mais vingt jours plus tard, le rapporteur du projet de loi, Guillaume Garot, a essayé de récupérer la loi en nous écartant. A l’obligation de céder ses invendus, il préférait une défiscalisation…

Dans votre livre, «Manifeste contre le gaspillage», paru chez Fayard, vous expliquez en effet que le fond de cette histoire vient de la TVA. Expliquez-nous !

C’est un système au profit de la grande distribution, qui leur permet de jeter les invendus, même avant la date limite, pour récupérer la TVA. Ça se chiffre en millions d’euros! Et les grands perdants sont à la fois les agriculteurs et la classe moyenne…

Donc le rapporteur n’est pas favorable… Et le texte est retoqué par le Conseil constitutionnel.

Nous avions réussi à glisser un amendement, par l’intermédiaire de Frédéric Lefebvre, dans le cadre de la loi sur la transition énergétique, mais avant la troisième lecture et ce n’est plus possible d’ajouter du contenu à ce moment-là de la vie d’un texte. La fois d’avant, dans la loi fourre-tout Macron, le même amendement avait été détricoté. Il ne s’agissait plus d’une «obligation» mais d’une «possibilité». Et cela ne concernait plus les supermarchés en dessous de 1.000 mètres carrés.

Et ça fait une grosse différence ?

Oui! Sur la possibilité, cela se comprend tout seul. Sur la surface, en France, 26.000 des 30.000 points de vente concernés font moins de 1.200 mètres carrés. Deux tiers des supermarchés sont des franchisés, il fallait que cela s’applique à tout le monde de la même façon pour que cela soit efficace.

Du coup, ni le premier ni le second n’ont fonctionné…

Non, mais la troisième fois, nous avons déposé le même amendement en même temps au Sénat et à l’Assemblée nationale et ses quatre alinéas ont enfin été adoptés à l’unanimité. La loi a été promulguée le 11 février !

Vous avez aussi réussi un joli coup au Parlement européen en juillet dernier ?

Nous avons là encore glissé une proposition d’amendement, avec la députée PPE Angelique Delahaye pour favoriser exactement le même mécanisme, dans le cadre du rapport sur l’utilisation efficace des ressources.

C’est peut-être un peu court, mais vous avez déjà un retour sur les conséquences de cette loi ?

Plus de 300 associations, des associations de plus de trois ans, parce que ce critère permet de juger de leur sérieux, ont utilisé la loi pour se faire remettre en moyenne une cinquantaine de kilos d’invendus tous les soirs dans les supermarchés. J’aiderai les associations à faire respecter strictement la loi. Cinquante avocats sont prêts à assigner tout supermarché qui refuserait de se plier à la loi. La loi dit qu’un supermarché qui refuserait de remettre ses invendus à une association habilitée pourrait faire l’objet d’une amende de 3.750 euros.

Vous avez fait l’objet de plus de trois cents articles et reportages, un peu partout. Vous étiez très à la mode ! Mais on voit aussi apparaître des critiques. Vous dérangez qui ? Les politiques ? Les acteurs économiques ? Les politiques ?

Je ne vois pas pourquoi. Je suis élu municipal, je ne gagne pas d’argent avec mon mandat et les recettes de mon livre sont intégralement reversées à la Croix-Rouge. Je ne me suis présenté à aucune élection… Beaucoup d’élus m’ont plutôt apporté leur soutien. Je fais le tour de tous ceux qui veulent en parler pour faire de la pédagogie! Les acteurs économiques? La grande distribution dépense beaucoup d’argent dans les régies publicitaires, comme elle en dépense beaucoup dans les associations sportives ou dans la vie de nombreuses communes. Du coup, les attaques sont venues de deux ou trois médias. J’ai porté plainte en diffamation contre Yann Moix [un des chroniqueurs de On n’est pas couché, sur France 2] qui m’a comparé à Christophe Rocancourt. Je trouve cela injuste de taper sur un élu qui oeuvre dans l’intérêt général. Mais là aussi, je préfère me féliciter du soutien de Mathieu Kassovitz, de Bruno Gaccio, d’Antoine De Caunes ou de Youri Djorkaeff. Pour le reste, qu’on me dise que je suis un «opportuniste» ou que j’ai «harcelé» des journalistes, je crois qu’il faut parler de ce problème! Il n’y a pas que la lutte antiterrorisme. Des gens ont faim et c’est tout aussi important.

Propos recueillis par Thierry Labro

Histoire de la loi (blog Le Monde – Charles Dos Santos)

Revue de presse « Manifeste contre le gaspillage » Arash Derambarsh

 

Manifeste contre le gaspillage d’Arash Derambarsh a été présenté dans les médias suivants :

– Lire « Man forced French supermakets to donate food wants to take law global : The Guardian (25 mai 2015) 

– Lire  l’article « Arash Derambarsh : nous avons éveillé les consciences ! » : Le Dauphiné Libéré (7 juin 2015) 

– Lire l’article « Arash Derambarsh est bien à l’origine de la loi gaspillage alimentaire » : Blog Le Monde (21 juillet 2015)

– Lire l’article « Aux lecteurs du Manifeste contre le Gaspillage Alimentaire d’Arash Derambarsh » : La Saga des Audacieux (25 octobre 2015)

 
– Lire l’article « Manifeste contre le gaspillage», plaidoyer pour une France sans faim » : RFI (1 novembre 2015)
 
– Lire l’article « Arash Derambarsh, l’indigné du gaspillage » : Le Parisien (1 novembre)
 
– Lire l’article « Gaspillage alimentaire: les solutions d’Arash Derambarsh » : Magazine Avantages (4 novembre 2015)

– Lire « Arash Derambarsh, l’acharné antigaspillage » : Le Figaro (13 novembre 2015)
 
– Lire l’article « Arash Derambarsh : un élu en lutte contre le gaspillage alimentaire » : BSC News (23 novembre 2015)
 
– Lire « Arash Derambarsh lauréat du Prix Edgar Faure du meilleur livre politique politique » : AFP (24 novembre 2015)
 
– Interview « Les 4 vérités » sur France 2 (31 décembre 2015)
 
– Arash Derambarsh, auteur du Manifeste contre le gaspillage et élu « Les Républicains » au conseil municipal à Courbevoie, a été interviewé dans Le Huffington Post. Il y défend une loi imposant, ou incitant aux supermarchés de donner, soir après soir, tous leurs invendus consommables à l’association de leur choix.
Lire la tribune « Pourquoi nous devions faire plier la grande distribution sur le gaspillage alimentaire » : Huffington Post (3 février 2016)
 
– L’Yonne Républicaine a publié un article sur son intervention à la mairie de Sens (5 février 2016) : Yonne Républicaine 
– Supermaket food waste « must be banned by US and EU », demands French politician Arash Derambarsh : The Independent (19 février 2016)
 
– Lire « Arash Derambarsh, la faim justifie les moyens » : Nice Matin et Var Matin (20 mars 2016)   
 
– Lire l’article « Arash Derambarsh en guerre contre le gaspillage » : Paris Match (6 avril 2016)
 
– Interview sur I 24 News (3 mai 2016)
 

– Lire l’article « Arash Derambarsh à Nancy : Pour une loi européenne anti gaspi » : L’Est Républicain (30 mai 2016)

 

 

 

 

 

A Courbevoie, Arash Derambarsh distribue des invendus aux SDF pour dénoncer le gaspillage alimentaire

Retour sur l’action d’Arash Derambarsh, en décembre 2014 à Courbevoie. Avec la participation du Parisien TV pour dénoncer le gaspillage alimentaire

A Courbevoie, Arash Derambarsh distribue des… par leparisien

L’air de rien, une dizaine de personnes patientent devant le rideau de fer d’un supermarché.
En tête du groupe, Arash Derambarsh, 35 ans, élu municipal à Courbevoie, s’active devant l’accueil. Il est 20h30 et la superette va bientôt fermer. C’est le moment d’aller récupérer discrètement le chariot que lui a préparé un des responsables du magasin. A l’intérieur, des yaourts, des fruits, des sacs de légumes…
« Ce soir, il y a moins d’invendus que d’ordinaire. Mais on a quand même une bonne dizaine de kilos de nourriture. C’est déjà ça « , relève Arash Derambarsh, qui dégaine aussitôt des cabas pour répartir les tâches.
Depuis fin décembre, ce jeune conseiller municipal « Les Républicains » troque trois soirs par semaine son écharpe d’élu pour une doudoune bien épaisse. Accompagné d’amis et de bénévoles, il arpente les rues de Courbevoie et celles du quartier de la Défense pour redistribuer sa récolte aux sans-abris. « Il y a en moyenne entre 10 et 20 kg d’invendus chaque soir dans les supermarchés. C’est inadmissible qu’aujourd’hui, on se permette encore de gâcher de la nourriture. L’objectif c’est de sensibiliser tout le monde et de dire à chaque citoyen que c’est possible de lutter contre ce gaspillage. Chacun peut aller dans son supermarché de quartier le soir, et aider les plus démunis « , s’indigne l’élu.

Arash Derambarsh à propos de la faim et du gaspillage alimentaire

Arash Derambarsh à propos de la faim et du gaspillage alimentaire sur France O chez Sébastien Folin

A lire également

« Le Nouveau Cénacle » (Julien de Rubempré),

« Médiaterranée » (Nicolas Etheve) et

« La saga des Audacieux » (Mathile Aubinaud)

Arash Derambarsh invité de la ville de Sens

Arash Derambarsh était l’invité de la ville de Sens.

Initié par Paul-Antoine de Carville, adjoint au maire de Sens, ce nouveau rendez-vous à destination de tous les Sénonais et particulièrement des jeunes lycéens a pour objectif d’échanger avec une personnalité reconnue dans son domaine sur une thématique précise.

« Je souhaite impulser un vrai échange avec les jeunes de notre ville, leur faire rencontrer des personnalités connues ou moins reconnues mais ayant toutes excellé dans leur domaine. » explique Paul-Antoine de Carville.

Arash Derambarsh s’est donc exprimé devant plus d’une centaine de personnes à propos de la loi contre le gaspillage alimentaire.

 

Arash Derambarsh en guerre contre le gaspillage – Paris Match

dans le journal « PARIS MATCH » : Arash Derambarsh en guerre contre le gaspillage

Arash Derambarsh AFP

Un jeune conseiller municipal de Courbevoie, Arash Derambarsh, est parti en croisade contre le gaspillage alimentaire.

Arash Derambarsh, conseiller municipal (Les Républicains) à Courbevoie, a écrit son « Manifeste contre le gaspillage alimentaire »* où il raconte le combat dont il s’est fait le héraut. A savoir, empêcher les grandes surfaces de jeter de la nourriture et de rendre leurs invendus impropres à la consommation. En novembre dernier, son livre a remporté le prix Edgar Faure du meilleur livre politique.

Son bouquin, bourré de conseils anti-gaspi – des astuces étonnantes, pratiques et facilement réalisables – accuse au passage les pouvoirs publics de se plier face aux lobbys de la grande distribution et les grandes associations d’empêcher les pratiques d’évoluer pour préserver leur pré carré. Arash Derambarsh est franchement pugnace et combattif. « C’est un jeune homme plein d’ambition qui peut agacer au premier abord tant sa constante énergie et son besoin de justice surprennent à notre époque » écrit dans la préface le cinéaste Mathieu Kassovitz.

« Avec des amis et bénévoles de Courbevoie, nous récupérons trois soirs par semaine les invendus d’un supermarché »

20 ans, alors qu’il est étudiant en droit à Nanterre, Arash souffre de la faim, « j’ai même reçu un avis d’expulsion de mon studio. J’avais honte de le dire… » nous dit-il. Depuis décembre 2014, l’élu des Hauts-de-Seine et directeur de collection chez l’éditeur du Cherche-Midi mène avec une volonté incroyable, et une fermeté à la fois douce et efficace, une guerre contre le gâchis. Qu’il soit alimentaire, électrique ou énergétique. L’élu privilégie le terrain aux grands discours.  « Pendant des jours, avec des amis et bénévoles de Courbevoie, nous récupérons trois soirs par semaine les invendus d’un supermarché pour les distribuer aux personnes nécessiteuses, notamment les SDF ». Arash a également lancé une double pétition, française et européenne, soutenu par la Croix Rouge française et Action contre la faim, pour dire « stop au gâchis alimentaire ». Elle a recueilli plus de 210.000 signatures en France et plus de 765 000 en Europe

Mercredi 3 février 2016, Arash a remporté une première bataille. Après l’Assemblée nationale en mai 2015, le Sénat a définitivement adopté des mesures de lutte contre le gaspillage alimentaire. Votée à l’unanimité, la nouvelle loi empêche entre autres les grandes surfaces de jeter de la nourriture et de rendre leurs invendus impropres à la consommation. A suivre…

* « Manifeste contre le gaspillage » d’Arash Derambarsh, Ed. Fayard, 112 pages, 10euros. L’intégralité des droits d’auteur sont reversés à la Croix Rouge française.

Portrait d’Arash Derambarsh sur MissSacrilege

PORTRAIT – ARASH DERAMBARSH, L’ÉLU ANTI GASPILLAGE

Nice Matin Arash Derambarsh

Arash Derambarsh Nice Matin Var Matin

Le gaspillage étant (et fort heureusement) de plus en plus à l’ordre du jour, je me permets de revenir sur un élu que j’ai pu suivre de près pendant les dernières élections municipales de Courbevoie : Arash Derambarsh.

Le combat contre cet énorme gaspillage passant d’abord par la communication, puisque tout le monde doit être conscient de la situation, je vous mets ci-dessous le descriptif des principales actions faites contre le gâchis alimentaire  et des liens qui pourraient vous éclairer :

 Le Monde 

– France 24

– Guardian

 Mathilde Aubinaud

– The Independent

– Blog Star of Service 

Blog MissSacrilege

Arash Derambarsh AFP

Arash Derambarsh AFP Joel Saget

Arash Derambarsh – Interview Nice Matin et Var Matin

Arash Derambarsh, élu « Les Républicains » de Courbevoie, est à l’initiative de la loi contre le gaspillage alimentaire.

Il revient sur la loi votée à l’unanimité au Sénat, le 3 février 2016.

Voici son interview sur une pleine page dans le journal « Nice Matin et Var Matin ».

L’article est publié en version print et en version numérique à lire ici

Nice Matin Arash Derambarsh

Arash Derambarsh Nice Matin Var Matin

 

A lire également sur Arash Derambarsh :

 

Loi Gaspillage Alimentaire – Arash Derambarsh sur RTS (TV Suisse)

Loi Gaspillage Alimentaire – Arash Derambarsh sur RTS (TV Suisse)

Gaspillage alimentaire : la méthode d’Arash Derambarsh (AFP Video)

Gaspillage alimentaire : la méthode d’Arash Derambarsh (AFP Video)

 
 
Le Parlement a définitivement adopté, mercredi 3 février, une série de mesures de lutte contre le gaspillage alimentaire. Le conseiller municipal de Courbevoie, Arash Derambarsh, initiateur et la loi et d’une pétition signée par plus 900.000 soutiens, était dans les tribunes.
 
Depuis un an, il travaille d’arrache-pied pour influer sur le sort des invendus des supermarchés.
 
 
Quel est sa méthode ?
 
 
Reportage de l’AFP TV
 
Arash Derambarsh - AFP
Arash Derambarsh – AFP
 
 
 
 A lire également sur Arash Derambarsh :
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Arash Derambarsh – Gaspillage alimentaire – Pourquoi nous devions faire plier la grande distribution

Élu dans la ville de Courbevoie depuis mars 2014, je me suis investi, comme des milliers d’autres élus, au service de l’altérité.
Assumer une responsabilité politique, c’est être d’abord investi de droits et d’obligations.
Dans mon mandat d’élu, je ne tire aucun bénéfice ni avantage. J’ai toujours considéré que la politique n’était pas un métier mais un investissement. J’ai également pris la décision de ne pas me présenter aux élections départementales, régionales et internes du parti « Les Républicains ». Parti dont je suis fier d’être membre.
Je me suis rapidement engagé de façon active, avec de nombreux amis, afin d’obtenir une loi interdisant aux supermarchés de jeter leurs invendus consommables et de les donner à l’association de leur choix.
Ça n’a pas été simple. Mais je n’ai pas à étaler mes états d’âme, ni à parler des pressions que j’ai reçu. La seule chose qui compte est que les démunis pourront bientôt manger plus facilement.
Ainsi, après de multiples péripéties, la loi sur le gaspillage alimentaire est enfin votée, et chose rare à l’unanimité. Le 9 décembre 2015 dernier à l’Assemblée Nationale. Et aujourd’hui au Sénat. Et un oui unanime au Parlement.
Je tiens à remercier tous les parlementaires de gauche, de droite et du centre comme Frédéric Lefebvre, Jean-Pierre Decool, Jean-Christophe Lagarde, Alexis Bachelay, Guillaume Garot, Alain Fouche, Nathalie Goulet, Xavier Bertrand, Angelique Delahaye, Joel Guerriau, Chantal Jouanno, Roger Karoutchi, Jacques Kossowski, Thierry Solere, Valerie Pecresse, David Lisnard, Bruno Retailleau,… La République s’honore d’avoir des élus qui travaillent main dans la main pour l’intérêt général.
L’histoire de cette loi a démarré au mois de décembre 2014 et janvier 2015 à Courbevoie.
Avec des amis et bénévoles de ma commune, nous avons récupéré trois soirs par semaine les invendus du supermarché « Carrefour Market Charras » de Courbevoie, pour les distribuer aux personnes nécessiteuses, notamment la classe moyenne et les SDF.
Fort de cette expérience et avec mon ami Mathieu Kassovitz, sensible à cet enjeu, nous avons décidé de lancer une pétition sur Change.org pour obtenir une loi imposant à tous les supermarchés de distribuer leurs invendus. Notre pétition française a été signée par plus de 211.000 personnes !
Il s’agit du texte à thématique « écologique / agriculture » ayant reçu le plus grand nombre de signatures sur un site de pétition en ligne en France.

 

Notre objectif est de décliner la loi en Europe et dans le monde.
Ainsi, soutenu par « la Croix Rouge Française » et « Action contre la faim », notre deuxième pétition s’est tournée vers l’Europe. Celle-ci dépasse aujourd’hui les 754.000 signatures.
Vous pouvez d’ailleurs continuer à la signer pour atteindre le million de signatures.

 

Pourquoi une loi ?
En France, aujourd’hui, nous avons :
  • D’un côté, une classe moyenne qui a de plus en plus de problèmes économiques. En effet, dès le 10 de chaque mois, des millions de Français sont sous l’eau après avoir payé leur loyer et leurs charges. En outre, il y a de plus en plus de SDF dans nos rues.
  • De l’autre côté, chaque supermarché gâche chaque jour plus de 50 kg de nourriture. C’est impensable avec la crise économique actuelle !
Notre proposition a été simple et efficace : voter une loi imposant, ou incitant aux supermarchés de donner, soir après soir, tous leurs invendus consommables à l’association de leur choix.
Concrètement, il s’agit d’un droit opposable. Ainsi, avec un encadrement légal, il y aura trois conséquences :

 

  1. Chaque citoyen peut créer une association et déposer ses statuts à la préfecture afin d’y obtenir une habilitation. Celui-ci pourra ensuite s’adresser à l’enseigne de son choix dans sa commune, afin que celle-ci lui remette les invendus pour une distribution le soir même (à l’instar de notre initiative à Courbevoie). Il y aura donc deux sortes d’associations pour la distribution de nourriture : les associations agréées qui peuvent stocker (les Restos du cœur, Secours catholique, Secours populaire, Samu social, Croix rouge…) ; et les associations agréées qui ne peuvent pas stocker en raison d’absence de locaux permettant le respect à la chambre froide. Dans ce cas, ça serait une distribution immédiate le soir même (à l’instar de mon association « Courbevoie 3.0 »). Si aucune association ne vient interpeller une enseigne, l’obligation ou la contrainte ne fonctionne donc pas. Ceci pour rassurer les enseignes et les commerçants. Et si un supermarché refuse, ça sera une peine d’amende de 3750 euros.
  2. Chaque commune pourra informer les citoyens qu’il y aura cette initiative. Cela permettra de mobiliser de nombreux bénévoles. Exactement comme nous avons fait à Courbevoie (tribune dans le « Courbevoie magazine », communication via Facebook, Twitter).
  3. Le surplus de nourriture sera cédé automatiquement aux associations agréés qui peuvent stocker la nourriture. Je rappelle, comme vous le savez, que les Restos du coeur (comme toutes les autres) font des collectes de nourriture systématiquement.
Cette loi, pour laquelle nous nous sommes battus depuis de longs mois, permettra à plus de 10 millions de personnes de manger.
En devenant le premier pays au monde à légiférer sur ce scandale de la javellisation, la France prouve que la Fraternité a encore du sens dans notre pays.
Nous en appelons dorénavant au président de la République française, Monsieur François Hollande, et au Président de la commission européenne, Monsieur Jean-Claude Juncker.
Aujourd’hui c’est aux plus de 80 millions de personnes qui souffrent en Europe que nous devons penser.
Il y a urgence à agir.

 

Arash Derambarsh est auteur aux éditions Fayard du « manifeste contre le gaspillage« .

 

Il est élu « Les Républicains » au conseil municipal à Courbevoie.
 
et

Arash Derambarsh (élu de Courbevoie) invité politique des « 4 Vérités » sur France 2

Arash Derambarsh (élu de Courbevoie) invité politique des « 4 Vérités » sur France 2 

La loi contre le gaspillage alimentaire sera votée le 3 février au Sénat. Une victoire pour Arash Derambarsh.

Pour en savoir plus sur le projet de Arash Derambarsh, vous pouvez consulter les articles suivants :

France 24

Le Monde

France TV – Les 4 Vérités

Arash Derambarsh (élu de Courbevoie) sur LCI : « La France m´a donné ma chance »

Arash Derambarsh (élu de Courbevoie) sur LCI : « La France m´a donné ma chance »

Arash Derambarsh (élu de Courbevoie) sur Europe 1 – Interview sur le gaspillage alimentaire

Arash Derambarsh (élu de Courbevoie) sur Europe 1 – Interview sur le gaspillage alimentaire

Derambarsh : « des élus se battent pour les… par Europe1fr

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