Arash Derambarsh, a local councillor who kickstarted fight against food waste in his Paris suburb, wants to convince more countries to follow France’s example
A councillor whose campaign against food waste led to a law forcing French supermarkets to donate unwanted food to charity has set his sights on getting similar legislation passed globally.
Arash Derambarsh said it was “scandalous and absurd” that food is wasted and in some cases deliberately spoiled while the homeless, poor and unemployed go hungry.
Derambarsh – a municipal councillor for the “Divers Droit” (diverse right) in Courbevoie, north-west of Paris – persuaded French MPs to adopt the regulation after a petition gained more than 200,000 signatures and celebrity support in just four months.
The amendment was approved as part of a wider law – the Loi Macron – that covers economic activity and equality in France and is expected to be passed by the national assembly on Tuesday, entering the statute books shortly afterwards.
It will bar supermarkets from throwing away food approaching best-before dates and deliberately poisoning products with bleach to stop them being retrieved by people foraging through bins.
Now Derambarsh wants to convince European countries and the wider world to adopt similar bans. “Food is the basis of life, it is an elementary factor in our existence,” he told the Guardian.
“I have been insulted and attacked and accused of being naive and idealistic, but I became a local councillor because I wanted to help people. Perhaps it is naive to be concerned about other human beings, but I know what it is like to be hungry.
“When I was a law student living on about €400 a month after I’d paid my rent, I used to have one proper meal a day around 5pm. I’d eat pasta, or potatoes, but it’s hard to study or work if you are hungry and always thinking about where the next meal will come from.”
Derambarsh started his campaign by collecting and distributing unwanted food from his local supermarket. “Every day we’d help around 100 people. Half would be single mothers with several children, pensioners or public workers on low salaries, the other half would be those living on the streets or in shelters,” he said.
Derambarsh is planning to table the issue – via the campaign group ONE, founded by U2 singer Bono – when the United Nations discusses its Millennium development goals to end poverty in September as well as at the G20 economic summit in Turkey in November and the COP21 environment conference in Paris in December.
An estimated 7.1m tonnes of food is binned in France each year – 67% of it by consumers, 15% by restaurants and 11% by shops.
The figure for food waste across the EU is 89m tonnes while an estimated 1.3bn tonnes are wasted worldwide.
Né en 1979 à Paris, Arash Derambarsh est Docteur en droit et avocat au Barreau de Paris.
Arash Derambarsh s'est engagé très tôt en politique. Conseiller municipal Les Républicains depuis mars 2014 à Courbevoie, il est à l'origine de la loi contre le gaspillage alimentaire votée à l'unanimité le 3 février 2016 qui oblige les supermarchés à donner leurs invendus alimentaires aux associations. Le magazine américain Foreign Policy l'a classé dans les 100 personnalités les plus influentes dans le monde en 2016. Il est l'auteur du Manifeste contre le gaspillage (Fayard), prix Edgar-Faure du meilleur livre politique de l'année 2015.
En 2017, Arash Derambarsh a publié aux éditions Plon "Agriculteurs, les raisons d'un désespoir" (co-écrit avec Eric de la Chesnais, chef du service "agriculture" au Figaro).
Enfin, il publie en 2019 aux éditions du cherche midi son livre "Tomber 9 fois, se relever 10" qui parle de son parcours scolaire.
Livre Arash Derambarsh « Manifeste contre le gaspillage »
Livre Arash Derambarsh « Agriculteurs, les raisons d’un désespoir »
Linkedin – Arash Derambarsh
Livre numérique
Je milite pour le livre numérique. Voici ma tribune dans le journal Le Monde.
Nous voici dans un tournant historique en matière de support pour l'écriture. Mais le conservatisme et le pessimisme demeurent.
Pourtant, dans ce virage unique, voici un bras de fer inédit entre le conservatisme et le modernisme. Ce modernisme, des sociétés telles que Google ou Amazon veulent l'imposer pour certains, la proposer pour d'autres.
Car, en effet, il s'agit de 200 000 titres en anglais et de journaux dans plusieurs langues. Voilà ce que propose le vendeur américain de livres sur Internet Amazon. Quant à Google, ce dernier ne fait pas les choses à moitié. Le géant de la recherche sur Internet va lancer sa librairie numérique au premier semestre 2010, en Europe, en proposant d'emblée quelque 500 000 titres aux internautes. Des partenariats avec des éditeurs sont, par ailleurs, signés pour deux millions d'ouvrages.
En France, la grande majorité des éditeurs contestent le comportement de Google. Le Syndicat national des éditeurs français (SNE) et le groupe La Martinière, appuyé par Gallimard et Flammarion, poursuivent actuellement le géant de l'Internet pour contrefaçon. De surcroît, la chancelière allemande, Angela Merkel, a condamné Google Editions. Elle défend, à juste titre, la protection des droits d'auteur sur Internet. Elle rejette, par ailleurs, la numérisation des ouvrages de bibliothèque si on ne tient pas compte de cette protection, comme le fait Google.
Il s'agit donc de protéger la propriété littéraire, car sans auteurs, pas de livres. Les éditeurs français exigent de Google le respect de la loi, et ils ont raison. Toutefois, le livre électronique est une chance. Il apporte une réponse pratique. En effet, le Kindle, livre électronique d'Amazon, peut télécharger 1 500 ouvrages. Pour le cartable des étudiants, c'est une réponse exceptionnelle. De plus, la nouvelle génération pourra beaucoup plus facilement se familiariser avec les classiques.
Par ailleurs, ce marché est rentable pour un secteur d'activité qui est à bout de souffle. Cependant, il s'agit de sauvegarder les libraires et les points de vente. Pourquoi, d'ailleurs, ne pas les adapter rapidement au numérique ? En France, après une longue période d'immobilisme, les choses commencent à évoluer. La Fnac, par exemple, a annoncé avoir vendu 40 000 livres au format numérique, et propose désormais 30 000 titres sur son site. Mais c'est tout le secteur de la distribution qu'il va falloir réformer et adapter.
L'Union européenne et le G20 doivent donc se saisir de cette question. Le téléchargement est mondial et n'a pas de frontières. De même que les Etats doivent contrôler la mondialisation et non la subir. Le secteur musical n'avait pas vu venir le tsunami Internet, et son économie a vacillé. Il faut donc développer une offre légale, payante, et ne pas subir ce qu'a connu le monde du disque. Le politique doit jouer son rôle et imposer un prix unique du livre numérique afin de sauver les acquis des auteurs.
Enfin, on se trompe si l'on considère le livre papier comme sacré. Le papier et le livre électronique cohabiteront un temps, mais, à l'heure du numérique, les générations futures s'en passeront sans problème. Aux éditeurs de prendre leur destin en main afin de prévoir l'avenir.
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